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Aliette Griz
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Les fantômes sont des piétons comme les autres
Aliette Griz
- Onlit Editions
- 30 Septembre 2015
- 9782875600707
Une année entière, à Bruxelles, Griz, feuilletoniste farfelue, court, roule, trame, déboule, écrit, poste, tweete, tombe malade puis amoureuse, fait un accident de vélo, à la recherche des trois protagonistes échappés de son précédent récit. En cours de route, les noms des rues se mettent à disparaître, voilà les gens qui se perdent et les couples qui se défont : la ville peu à peu s'évanouit.
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"Domousse est un ensemble de tapis, tissés par Elise Peroi. domousse est une performance pour bébés, dans laquelle les tapis sont manipulés et des poèmes sont récités, par Aliette Griz, à des bébés dans les crèches. À quel âge commence-t-on à s'intéresser à la poésie ?
Est-ce que les mots qu'on dit aux bébés doivent tous être du langage bébé ? Comment exprimer la parenté étymologique entre le texte* et le textile*?
domousse tente de répondre à ces questions. Les rencontres avec des groupes de bébés ont montré que l'écoute est possible, et une compréhension mutuelle se tisse, différente à chaque fois. Les bébés sont parfois silencieux, parfois volubiles, à l'écoute des poèmes. On entend le temps qui passe, l'apparition de la vie dans le jardin. Les mains de la tisseuse, les mains qui accompagnent le dire, les mains des bébés créateur·es de fantasmes qui sont leurs réalités, s'inscrivent dans des espaces qui apparaissent, fugacement. Un moment conçu comme un rituel qui célèbre par le mot et par le geste, domousse rappelle que c'est aussi la contemplation qui permet de prendre soin de la terre.
*du latin texere, tisser.
"
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...la première fois que j'ai pris le tram à Bruxelles, je suis partie dans le mauvais sens. J'étais arrivée en courant, sautant au hasard dans un wagon, il allait repartir, c'était peut-être le bon. (Pas du tout.) Pourtant, je ne l'ai pas regretté. J'avais déjà fait la même chose dans d'autres villes, senti l'adrénaline (ou quoi ? Un truc qui tend les muscles, tandis que dans la tête, l'inquiétude du je-sais-pas-où-je-suis- ni-où-je-vais-merde, grandit), de la voyageuse de proximité qui s'éloigne vers un lointain pas bien précis. Une manière comme une autre d'apprendre les transports en commun. (Les villes.)...
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Plier l'hier est un recueil qui parle à la fois de violence et de désir. Les poèmes s'y répondent dans leur opposition : des scènes de villes, des chocs, des impulsions à écrire, des extrapolations à partir des menteuses voix médiatiques. Des visions dans la rue et dans les chambres, à travers les écrans. Plier l'hier, c'est dire ce qui fait peur, ce qui dérange, ce qui menace, et l'affronter de tout son corps.
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J'étais seule, je marchais, buvais, mangeais, dormais seule, beaucoup plus seule qu'avant, parce qu'il n'y avait rien autour de moi, aucune vie, qui fasse le relais entre l'absence et moi, aucune présence familière, le Champagne que je n'avais pas bu allait se réchauffer dans le verre, à moins que je me décide à le boire et à en commander un autre pour me donner le courage de te voir arriver, ou pas, le soleil suivrait sa course dans le ciel, et puis, il y aurait l'éclipsé.