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Anne Leloup
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Plié, c'est un petit livre. Déplié, il se transforme en décor pour devenir terrain de jeux et d'histoires. Illustrées par Anne Leloup en linogravure, ces frises sont imprimées sur papier dessin de qualité, ce qui permet le coloriage au crayon, au pastel ou à la gouache. Toutes les couleurs sont à inventer : sans contraintes. Ces livres se veulent une réponse originale au coloriage traditionnel. En effet, la part belle est laissée aux couleurs choisies par l'enfant. Le livre devient alors support de création, de jeux et de rêves...
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Plié, c'est un petit livre. Déplié, il se transforme en décor pour devenir terrain de jeux et d'histoires. Illustrées par Anne Leloup en linogravure, ces frises sont imprimées sur papier dessin de qualité, ce qui permet le coloriage au crayon, au pastel ou à la gouache. Toutes les couleurs sont à inventer : sans contraintes. Ces livres se veulent une réponse originale au coloriage traditionnel. En effet, la part belle est laissée aux couleurs choisies par l'enfant. Le livre devient alors support de création, de jeux et de rêves...
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Décor à assembler.
Un livre à colorier mais aussi à découper et à assembler.
Tous en bateau pour un long voyage... -
Trouvé par terre (notes d'atelier)
Anne Leloup
- Esperluete
- [dans L'atelier]
- 6 Mars 2017
- 9782359840759
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Elle sent les mots coller à elle comme du goudron.
Elle a appris à voir sans regarder, à rester impassible.
Pas de larmes. Elle sait reconnaître l'attitude de celui qui s'approche et qui va mordre. Les yeux qui brillent un peu. L'air détaché et content de soi.
Quelque chose en elle est devenu poisseux.
Elle suit les pointillés pour disparaître.
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Albane Gellé semble nous adresser une longue lettre - ou est-ce un chant ? une litanie ? cette longue liste de propositions - comme autant d'invitations à accueillir le vivant. L'eau, la montagne, le vent, le bruissement des feuilles... évoquent des sensations puissantes. Humains et animaux sont convoqués. Et grâce à eux, elle nous rappelle que nous sommes du même monde et que la nature nous habite plus profond qu'il n'y paraît. Le lecteur entre dans le paysage, tout entier, par les dessins et peintures d'Anne Leloup. Encres et crayons donnent une profondeur au minéral et au végétal. Parfois, ils se font plus abstraits, restant dans l'affleurement des émotions, pour s'approcher de l'infiniment petit ou retenir les sensations des mains plongées dans la terre mouillée...
Ces paysages se peuplent de figures hybrides qui nous tendent la main. L'homme-cheval, la femme-oiseau, les hommes-poissons,... nous rappellent ce que la mythologie sait depuis longtemps : que les mondes sont perméables et que nous pouvons les traverser. -
Avec ce texte, Albane Gellé explore nos dénomateurs communs ; nos besoins d'amour, d'équilibre, de consolation dans un monde souvent trop vaste ou trop meurtri. Un monde dans lequel nous pensons devoir trouver notre juste place, alors que peut être, nous devrions nous y glisser, nous y couler, ou simplement y vivre.
Et là, avec quelques mots, phrases en viatique, les possibles se construisent. Albane Gellé nous parle de solitudes fécondes, de rencontres, de pensées solidaires, dans un espace mouvant qu'il nous reste toujours à construire.
Les fragments de lithographies d'Anne Leloup accompagnent les textes. Ce sont des formes, des cocons, des cailloux qui parfois servent de talismans et qui tentent de résumer des bouts de monde.
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Ce texte d'Albane Gellé est tout à la fois une adresse à un tu absent et un long monologue où le temps, la nature et les vivants prennent chacun leur place. Elle nous donne à sentir que l'absence physique peut être compensée par une omniprésence dans les «?petites?» choses de tous les jours. Elle nous dit qu'une présence rendue vivante au fil du temps, des saisons et des enfances qui se succèdent, est le seul atout de l'absence et le point d'ancrage des vivants. Avec elle, le lecteur imagine l'absent, accompagne les gestes simples et se souvient de ses propres fêlures.
Albane Gellé fixe les mots comme autant d'objets à manipuler avec soin pour que la mémoire affleure et que le son fasse sens.
Les dessins au crayon d'Anne Leloup invitent à une rêverie organique. Les fleurs, les saisons et le temps qui passe accompagnent le texte. Ces dessins aériens proposent une seconde lecture de la perte et du souvenir comme un renouvellement, un cycle, celui de la vie.
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O'yu, un éloge de l'eau chaude
Benoît Reiss, Anne Leloup
- Esperluete
- L'estran
- 8 Octobre 2021
- 9782359841411
Lors de son premier voyage au Japon, Benoît Reiss arrive chez ses hôtes et est invité à prendre un bain. Une pratique qui semble toute naturelle à ceux-ci, mais pour l'auteur, c'est tout un monde qui bascule ; il rencontre l'O'Yu - eau chaude en japonais.
Au fil de 55 textes courts, il avance doucement, mot après mot, pierre après pierre, bain après bain. Nous partageant ces fines observations, ses vives réactions, ses conversations magiques... Les mots deviennent tour à tour gouttelettes, pierres, insectes. La réalité se renverse, la séparation entre les êtres et les choses s'évapore ; les animaux parlent, de longs nuages dansent, l'eau frissonne, les mots nous éclaboussent.
Et tout cela se passe au creux d'un rocher ou près d'un distributeur de cigarettes et de canettes, au milieu d'un jardin artificiel, au bord d'une nationale, dans des bains publics ou encore dans un bassin de bois entouré de pierres noires C'est là que se côtoient employés de bureau, grand-mère et petit-fils, ouvriers, patrons, artisans, sans-abris... mais aux bains peu importe, car il est question de corps, d'infinis territoires et de sensations.
Le regard aiguisé, d'observations précises en sensations intériorisées, Benoît Reiss signe un livre bouleversant où le lecteur est tantôt absorbé, surpris, amusé, saisit . Il nous transmet les nuances de quelque chose d'essentiel : la simple et puissante certitude d'être vivant.
Attentive aux moindres bruissements d'air, aux minuscules gouttelettes, au pinceau qui se vide, à la couleur qui s'infuse, aux mouvements infimes, les encres d'Anne Leloup imprègnent les pages.
À eux deux, ils nous transmettent le désir très grand de pouvoir un jour, à notre tour, s'immerger dans l'eau et rencontrer l'O'Yu...
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