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Samsa
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« Le 7 janvier 2015, deux terroristes français massacraient l'équipe de Charlie Hebdo...
Le même jour, Soumission, l'ouvrage du romancier Michel Houellebecq, paraissait en librairie.
Son storytelling, déjà en action depuis quelques semaines, ne s'interrompait pas. Or, l'attentat meurtrier contre Cabu, Charb, Honoré et leurs malheureux confrères aurait dû le rendre obsolète comme, du reste, le roman lui-même. Pas du tout ! La machine du marketing, imperturbablement programmée, continua sur son ère. Pourtant, une lecture attentive aurait dû convaincre les critiques de l'inanité du scénario proposé, eu égard à la tragédie du 7 au 9 janvier, suivie de la manifestation nationale et européenne du 11.
Non seulement le scénario de Houellebecq a été anéanti par les événements réels qui se sont produits, mais la faiblesse de son talent littéraire ne permet pas au sujet d'exister même si l'on ferme les yeux devant la réalité présente. Houellebecq n'est ni Orwell, ni Huxley, ni Zamiatine. Les communicants ont vanté sa « lucidité » et la mise en garde que constituerait son roman d'anticipation. C'est une imposture. Soumission présente, sans en avoir l'air, l'élection d'un président musulman comme une panacée et une véritable renaissance pour la France et l'Europe !
Maxime Benoît-Jeannin remet fermement les pendules à l'heure et plaide pour que le monde de la communication littéraire cesse enfin de marcher sur la tête. »
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Les fauteurs de guerre et la paix des cimetières (propos d'un « idiot utile »)
Maxime Benoît-Jeannin
- Samsa
- 17 Novembre 2017
- 9782875931436
Voici une analyse vigoureuse sur les préparatifs de guerre de l'Occident contre la Fédération de Russie.
Or, le grand danger de cette guerre est que la Russie est une puissance nucléaire qui ne le cède en rien sur ce point aux États-unis, sauf qu'évidemment, les États-Unis et l'OTAN sont plus puissants militairement, économiquement, financièrement que la Russie. Donc, la Russie, si elle est attaquée, n'aura d'autre choix que d'employer l'arme nucléaire. Le tout est de savoir qui tirera le premier.
Les destructions humaines et matérielles seront tellement énormes qu'il est illusoire de croire qu'une « victoire » est possible. D'après l'auteur, la seule solution, si l'on veut échapper à la destruction de la civilisation européenne, est la coopération avec la Russie.
Maxime Benoît-Jeannin veut la paix entre toutes les nations. N'étant pas russophobe, il sera sans doute traité d'« idiot utile » par les maccarthystes de tous poils...
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On sent comme un parfum connu qui flotte ici et là, sur des scènes, des audaces, des cocasseries, des quiproquos qui eussent amusé, j'imagine, le bon moustachu de Croisset, à qui les éclats de rire ne faisaient pas peur. François Nourissier, Le Figaro magazine On admire la performance stylistique de Maxime Benoît-Jeannin, on sourit aux clins d'Å«ils réservés aux initiés. Yvan Leclerc, Le Magazine littéraire En la linea de Mario Vargas Llosa y Julian Barnes… Oscar Caballero, La Vanguardia (Barcelone) Grâce au travail créateur de Benoît-Jeannin, nous sentons combien profonde est la communion d'un artiste envers son aîné, cette communion qui lui permet de joindre sa voix à la sienne pour continuer à parler de la vie et de la condition humaine. Prof. Dr. N. Van Khanh (Recteur de l'USSH de Hanoï)
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Paris et Bruxelles, sous l'occupation nazie, entre 1942 et 1945. Belge d'origine, Robert Denoël exerce à Paris sa profession d'éditeur. Il est de ce fait, avec Gaston Gallimard, un des pivots de la vie littéraire de ce temps. De nombreux auteurs et donc les personnages de ce roman ont tous des rapports plus ou moins directs avec lui, le découvreur d'Eugène Dabit, de Louis-Ferdinand Céline, l'éditeur d'Elsa Triolet et d'Aragon, d'Antonin Artaud et de Dominique Rolin... Denoël fut aussi l'amant de Dominique Rolin et de Jeanne Loviton, dite Jean Voilier, elle-même auteur et éditrice, égérie de Paul Valéry, ce quatuor formant le centre du récit. Tels sont les personnages, ainsi que beaucoup d'autres, de Max Jacob à Sartre et Genet en passant par Camus...
Robert Denoël, dont l'existence privée et les activités professionnelles se confondent, a une vie intense sous l'Occupation. On le suit pas à pas de sa rencontre avec Dominique Rolin, en juin 1942, pour la parution des Marais, à son assassinat, dans la nuit du 5 décembre 1945, sur l'esplanade des Invalides. On précise et met en scène les circonstances de ce meurtre jamais élucidé pour aboutir à une hypothèse sur son auteur.
À travers cette chronique romanesque émaillée d'articles de presse imprégnés de l'air du temps, Maxime Benoît-Jeannin nous restitue une extraordinaire épopée littéraire et historique d'où se dégage, malgré l'Occupation et la guerre, le parfum d'un âge d'or.
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Une vieille polémique française ; l'affaire Renaud Camus
Maxime Benoît-Jeannin
- Samsa
- 15 Novembre 2016
- 9782875930866
Il faut faire parfois retour sur certaines polémiques littéraires du passé, tant elles nous renseignent sur notre présent.
Cette lettre à un ami américain met en lumière le lynchage médiatique dont fut victime, en l'an 2000, l'écrivain Renaud Camus, dans deux journaux parisiens, Le Monde et Libération. Comment cet auteur, ancien élève de Roland Barthes, romancier emblématique des années soixante-dix et quatre-vingt, fut transformé en bouc émissaire - en vue de quelle expiation ? - par une élite intellectuelle sûre de sa force, de son influence et de son bon droit, devait être au moins décrit, tout en pointant en quoi Renaud Camus relevait, çà et là, de la critique la moins indulgente. La dérive désespérée de l'auteur de Roman roi vers une époque désormais révolue, c'està- dire avant 1975, pour lui un âge d'or, est un indice de son propre désarroi. Cependant, Renaud Camus n'est qu'un passéiste acharné et un esthète qui ne l'est pas moins. Devait-il, pour cela, être mis au pilori et rejeté dans les ténèbres extérieures ? Seize ans après, il ne faut pas craindre de s'interroger sans la moindre complaisance, car être critiqué pour ce que l'on n'est pas semble être devenu la règle depuis un certain nombre d'années, et cela aussi devait être dit.
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On dira que j'ai rêvé ; Bousquet, Didier & co
Maxime Benoît-Jeannin
- Samsa
- 17 Novembre 2020
- 9782875932761
C´est à Lyon, en mai 2015, que Maxime Benoît-Jeannin apprend la mort de Christian Didier d´une manière absolument stupéfiante. Vieux camarade d´enfance vivant à Saint-Dié-des-Vosges, Christian n´était pas n´importe qui. Le 8 juin 1993, à Paris, il tuait René Bousquet, ancien secrétaire général de la police au temps du Maréchal Pétain et, à ce titre, complice de la Solution finale en France ocupée. Mais auparavant, en 1987, il était entré dans la prison Saint-Joseph de Lyon, où se trouvait incarcéré l´ancien SS Klaus Barbie, dans l´espoir de l´exécuter. Il avait échoué. Arrêté, détenu cinq mois à la prison du Fort Montluc de Lyon, Christian avait mené trois grèves de la faim avant d´être condamné à une peine de prison avec sursis et libéré. Ce roman raconte non seulement son incarcération à Lyon, mais tente aussi d´ouvrir des fenêtres sur la vraie vie ? La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. (Rimbaud) ?, que l´on peut être amené( ou pas) à percevoir.
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D'un lancinant souvenir de jeunesse, Maxime BenoîtÂJeannin a tiré Les Enfants de l'Érèbe, roman noir sans rédemption, véritable rhapsodie criminelle au naturalisme hallucinatoire, où chacun est renvoyé à son monde intérieur et à ses inavouables secrets. Ici est lancée une déploration à la mesure du désespoir qui s'est emparé de Dominique et Alain, personnages et narrateurs adolescents du roman, et peut-être de l'auteur lui-même, lorsqu'ils ont constaté que, en dépit des crimes commis à Uruffe, bourgade de Lorraine, par un homme d'Église, le Ciel était resté muet et vide.