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BLONDEL
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L'art de Pierre Blondel entrouvre un espace intermédiaire entre réalité et fiction, d'une séduisante et étrange familiarité construite avec des moyens bien maîtrisés qui témoignent de sa double situation d'écrivain et d'architecte. Ses nouvelles se déploient dans les voisinages de ses futurs bâtiments, imaginés et pas encore construits. Le lecteur sera témoin du regard vif de l'architecte qui prend acte des permanences et transitions de la ville : la vie qui se répète mais qui, en laissant ses traces, construit le paysage des futures générations ; le désir difficile de l'individu de comprendre son identité à travers son histoire familiale, superposée aux lieux et à la société qui changent sans cesse autour de soi ; la ville elle-même qui est en devenir permanent sans oublier le passé quand l'urbain n'avait pas encore perdu le terrain vague, végétalisé, paradis des découvertes de l'enfance ; les difficiles rencontres entre périphérie et centre, entre vieux habitants et nouveaux immigrés. Tous ces thèmes qui sont articulés dans les deux narrations en faisant appel à une sorte d'ironie de détective qui surprendra le lecteur, confèrent la familière sensation d'une prochaine nostalgie propre à la vie urbaine.
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Pendant cinq ans, Gil Blondel déballe sa vie sur les réseaux sociaux : ses premières flatulences, ses voyages manuchawesques, sa fainéantise estudiantine, ses problèmes de transpiration, son rapport puéril aux enfants, sa jalousie maladive, sa gourmandise de camion poubelle, son amour des hamacs, sa terreur des méduses, sa fascination pour les tiques, les consultants en marketing et les utilisateurs de gyroroue...
En rassemblant toutes ces histoires dans Une Vie Facile, il comprend que l'écriture n'est pas une thérapie efficace. Il arrête et adopte un chien. -
Théâtre à lire et à jouer Tome 4
Alain Batis, Christine Blondel, Monique Enckell, Larry Tremblay
- Lansman
- Printemps Theatral
- 22 Avril 2002
- 9782872823086
Dans le cadre du "printemps théâtral", des auteurs dramatiques ont été invités à écrire une pièce courte pour des jeunes comédiens de 8 à 18 ans.
Cette nouvelle collection propose la découverte de textes, très éclectiques par la forme et le fond, écrits par des dramaturges désireux de partager avec les jeunes - mais aussi les enseignants et les artistes qui les encadrent - leur imaginaire, leur sensibilité, leur histoire.
Le présent volume regroupe : sara, d'alain batis. pluie vient de naître. alors que sa mère décide de se reposer, elle part à la recherche de son père.
Nûn, le rire de la baleine, de christine blondel. la quiétude d'un petit village vient de voler en éclat : une énorme baleine s'est échouée sur la plage.
3 octaves 112, de monique enckell. léa ne parvient pas à terminer la chanson qu'elle a écrite. dans les couloirs du métro, elle rencontre octave. roller, de larry tremblay. roméo et juliette, comme sur des roulettes. une variation sur le thème des amants éternels et de l'inéluctabilité de leur sort.
Les âges sont donnés à titre indicatif et peuvent varier en fonction du type de jeu et de mise en scène.
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L'université en dialogues ; university conversations
Vincent Blondel
- Presses Universitaires de Louvain
- 26 Décembre 2018
- 9782875587084
Quand l'université se laisse interroger par la société, cela donne un éventail de dialogues. Des chantiers s'ouvrent dont les acteurs sont politiques, économiques, culturels, intellectuels, sur des thèmes aussi divers et connectés que la ville, l'entreprise, l'école, le développement durable. Avec au coeur et à l'esprit des valeurs d'excellence, de solidarité et de connaissance. Les femmes et les hommes qui ont noué ces dialogues n'ont pas craint de poser des questions et d'interpeller. Avec eux, l'université répond, explore, invente.
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Depuis une quelques années, l'architecte Pierre Blondel explore l'écrit comme mode de représentation de l'architecture.
Certains textes sont pamphlétaires, engagés dans le champ politique de l'architecture mais nous nous attacherons particulièrement, dans cette première édition, à présenter ceux qui donnent à lire l'architecture dans sa dimension fictionnelle : entre introspection, exploration sociologique et vecteur d'une évidente sensibilité à l'humain.
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