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Barbier A
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André B., inspecteur humain aux ordres des androïdes qui dirigent la Terre, mène l'enquête dans un village perdu où sévit un assassin. Autre temps, autre lieu : les Broumphs ont attaqué notre planète. Un homme écoute les dernières nouvelles aux infos télévisées. Ne serait-il pas... le dernier ?Dos toilé.
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Métempsychose est la première bande dessinée d'Alex Barbier composée de ses peintures. Elle montre l'autre visage, serein et lumineux, d'un pionnier de la bande dessinée contemporaine, en dévoilant les grands formats dont il souhaitait faire un récit. En éditeurs attentifs, Thierry Van Hasselt et Evan Gotmann ont achevé le travail de mise en séquence des toîles du maître, qui seront accompagnées de postfaces écrites par ses exégètes Erwin Dejasse, Jean-Charles Andrieu de Levis, Lorane Marois, Yvan Alagbé et Evan Gotmann.
Comme les éternels bâtiments abandonnés chez Barbier, cette Bd posthume invite à pousser une porte après l'autre, à chercher la contemplation, l'angoisse, et tous les fantasmes qu'il nous a légués.
Mais ici, pas de lycaons, de loup-garous, pas d'hommes démoniaques tapis dans l'ombre. Alex les habite et les éclaire, repeint les mêmes pièces, les mêmes couples avant, pendant ou après l'amour, selon des humeurs différentes :
Atmopshères troubles ou sereines, couleurs changeantes, coulures, gestes délicats ou furieux.
Sans narrateur ni personnages, la même charge érotique et sensorielle se dégage pourtant des couleurs et des compositions de Barbier, dans lesquelles déambuler donne la même impression de voyeurisme. Les mêmes contrastes, violents, subsistent entre les couleurs, entre des contours précis ou épais, entre angoisse et sérénité. Progressivement dans cette ultime bande dessinée se dévoile l'aspect lumineux et tranquille de son travail, et nous découvrons un artiste nouveau : Alex Barbier, le peintre. -
Ce livre est une oeuvre entièrement à part, à part dans le domaine de la Bande Dessinée, et au sein même du travail d'Alex Barbier. Un récit halluciné, un foisonnement visuel composant un univers de Science-Fiction que l'on pourrait de bonne foi attribuer à Philip K. Dick, si celui-ci s'était un jour emparé de pinceaux pour donner forme à ses visions.
Une BD de genre en somme, mais bien plus largement, comme quand le Genre, trop rarement, se réalise en refuge de la pensée dissidente, en l'expression parfaite du malaise, de la solitude et de la démence moderne.
Nous y croisons entre autres un Dieu, dont les pensées se matérialisent dans la réalité hors de tout contrôle et qui, retranché à Perpignan, dernière zone libre hors de l'influence des Couics, évolue dans un monde que les machines ont reconstruit en se basant sur la lecture. des Garçons sauvages, de William S Burroughs. oubliant d'ailleurs d'y intégrer des femmes.
La beauté indéniable des planches d'Alex Barbier, la crudité de certaines évocations et l'amère mélancolie des personnages y sont restituées comme nulle part ailleurs, donnant dans le même temps à la Bande Dessinée ses lettres de noblesse.
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Alors que prend fin le long règne des castrats à l'opéra, le romantisme naissant consacre un nouveau mythe, celui de la diva, sublime sur la scène, généreuse dans sa vie privée, source d'adulation partout où elle passe. Plus que toute autre femme de son temps, Maria Malibran (1808-1836) est sans conteste cette première grande diva de l'histoire, incarnant une figure de légende qu'on ne retrouvera peut-être pas avant Maria Callas. Née à Paris de parents espagnols, mariée à un Français aux Etats-Unis et interprète inégalée de l'opéra romantique italien, la cantatrice fascine ses contemporains par sa voix inouïe, son rapport très particulier à la scène et au public, son amitié avec les plus grands poètes et musiciens de son temps (Lamartine, Musset, Rossini, Bellini...), mais aussi par un inépuisable tempérament sportif. Après avoir accumulé les triomphes et connu une grande histoire d'amour avec le violoniste Charles de Bériot, elle meurt des suites d'une chute de cheval, à l'âge de 28 ans. De Londres à Manhattan, des salons parisiens aux démonstrations enthousiastes du public, à la Fenice de Venise ou à la Scala de Milan, Patrick Barbier, grâce à des recherches approfondies et de surprenantes anecdotes, corrige certaines erreurs tenaces et nous entraîne dans l'univers romantique d'une femme exceptionnelle dont la mort prématurée a bouleversé l'Europe de son temps.
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Après 36 ans de déloyaux services au profit de la bande dessinée, Alex Barbier remet son tablier avant un arrêt définitit. Il n'a plus rien à dire. Il a tout dit. Il est vidé.
Et pour cause, cette « Dernière Bande », plus hard, poétique et vénéneuse que tout ce qu'il a fait jusqu'à présent.
Célébrons cet adieu à la scène et accueillons avec perte et fracas cette oeuvre ultime.
Voici ce qu'en dit l'artiste sur le départ:
« Après, terminé! Plus personne n'entendra parler de moi. Cette chose, est en effet venue comme une conclusion.
Je désire brasser tous mes thèmes, toutes mes ambiances, tous mes paysages, tous mes personnages, et ainsi récapituler, résumer, pour moi-même, une histoire, celle de MES B.D., celles qui m'ont fait, triste chose que je suis ... » Inventeur de la couleur directe, Alex Barbier a infusé le trouble littéraire et pictural de la contre-culture dans le champs de la bande dessinée. Peintre de la chaire désirante, il revient pour un ultime tour de piste, son adieu à la bande dessinée.
Héritier de William Burroughs et Céline autant que de Francis Bacon, il livre ici son oeuvre la plus violente et incarnée, la plus charnelle et incendiaire.
Après la réédition de ses livres historiques Lycaons et Le Dieu du 12, après sa trilogie Lettres au maire de V, il ramasse et remet sur le tapis le théâtre de ses obsessions : Le casino de V. et son dernier habitant confronté à ses ruines d'humanité. Reclus dans ce lieu improbable, livré aux sarcasmes de politiciens extraterrestres, dans un dernier geste avant la dislocation, il convoque la cuisine italienne, ses jeunes amants pasoliniens, autant que des figures de la bande franco-belge dans un ballet séminal de fureur et de désir.
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France, 1979. Encore dans les jupes de nos mères, nous découvrions à peine les joies rassurantes de la bonne BD franco-Belge. Nous ignorions que la déflagration venait d'avoir lieu. Quelque part dans les pyrénées un zarbi aux cheveux rouges et au tee-shirt léopard venait de publier le livre-virus. Lycaons, oeuvre moderne et vénéneuse n'invente pas seulement la couleur directe, elle renouvelle en profondeur les exigences du genre. Elle aurait du balayer de sa puissance dévastatrice les derniers préjugés juvéniles qui collaient à la bande dessinée. C'était sans compter sur la puissance des conservateurs de l'ordre narratif. Aujourd'hui, ce livre fondateur de l'esprit trouble du Frémok est réédité par nos soins, augmenté de trois précieux récits parus uniquement dans Charlie dont l'importance ne saurait échapper aux lecteurs avisés. Lycaons retourne enfin sur les tables des libraires ! On va pouvoir commencer à parler de nouvelle bande dessinée.
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Force est de constater que nous avons affaire ici à l'un des plus talentueux corbeaux qu'on n'ait jamais vu et que les deux premiers volumes des Lettres au maire de V. forment la quintessence de l'univers de Barbier. Le troisième livre vient donc clore les Lettres. Plus court que les précédents, il se signale comme un nouveau pic, par la tension et la violence dans lesquelles il se résout, pris dans l'irruption brutale de la peinture à l'huile. Ne pouvant plus disposer des solvants avec lesquels il avait élaboré son esthétique unique, Barbier introduit pour la première fois la peinture à l'huile abandonnant ainsi sa technique fétiche.
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Des maisons de tous styles et de toutes époques se sont rassemblées dans cet ouvrage pour nous présenter leur métamorphose.
Elles rafraîchissent les habits du passé et se complètent de superbes extensions en bois d'une architecture qui affirme sa vision contemporaine. Une belle manière de se réactualiser et de se projeter dans le futur.
De la plus modeste à la plus extravagante, ces extensions signent une avancée significative dans l'évolution de l'esthétique architecturale, mais également dans les techniques mises en oeuvre dans le secteur du bois. Un parcours en constante progression au bénéfice de ceux qui choisissent cette expérience incomparable et des architectes qui réinventent le concept d'habiter. Un livre pour eux, en hommage. Pour les sceptiques qui hésitent encore. Pour les rêveurs qui aiment contempler le beau. Pour les entreprenants qui désirent le changement.
Avec la collaboration de Bois & Habitat.
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Erik Satie, aujourd'hui, est loin d'être un inconnu. Il est même devenu à la mode. On connaît de lui quelques pièces, des mots d'esprit, certains traits de caractère ; en revanche l'ensemble de son oeuvre nous est moins familier. Finalement on connaît mieux le personnage que sa musique. Il n'y a pas une seconde de perdue pour l'émotion. Musique de la solitude - une des plus belles et des plus désolées qui soient - elle ne ressemble à aucune autre. Elle est musique de la pudeur, de l'anti-éloquence, certes ; mais cette musique, où toutes les notes ont un sens, est aussi le domaine de la précision. Ici, pas une note dont la place ne soit longuement calculée. Il n'est pas deux pièces - ou deux séries de pièces - qui utilisent exactement le même procédé d'écriture et de construction. Et le prodige, c'est que le résultat soit apparente simplicité, et qu'une musique aussi lucidement calculée, semblant couler de source, soit chargée d'une telle tendresse. Jean-Joël Barbier s'est attaché à nous communiquer son "étonnement" devant le miracle de cette oeuvre, telle que ses précieux enregistrements nous ont permis de la découvrir.