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Bernard Noël
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Le Daiveland est un espace de pivotement qui entraîne avec lui celui qui y entre et suppose que le mot qu'il lit est en cours de rotation. Tout d'abord, est-ce possible ? Ensuite, qu'est-ce que le mot écrit et lu peut engendrer ? Chaque livre, chaque phrase, chaque vers de Jean Daive est une expérimentation pour provoquer le détour, le retour de la poésie. Lire, est-ce être provoqué ? Qu'est-ce qui se provoque ?
Francis Cohen propose ici une lecture aimantée. Il définit le transfert qui l'a rendue possible, trace un parcours, varie les points de vue de la critique, lève quelques-uns des secrets des textes lus, tente d'accorder des espaces frayés par le commentaire, se demande comment une écriture peut produire sa propre mythologie, rouvre enfin une espèce d'encyclopédie dont la phrase, le vers, le mot, contiennent les mondes de tous les livres de Jean Daive.
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Lire / écrire
Bernard Noël, Bernard Plossu
- Yellow Now
- Cote Photo - Images
- 15 Mars 2019
- 9782873404420
Cet ouvrage s'inscrit dans la collection Les carnets, une collection - mise au point avec Bernard Plossu - qui se propose de revisiter les archives d'un photographe ou d'un collectionneur et d'en extraire des séries thématiques (des faits, des objets, des situations, des évocations...).
Bernard Plossu a extrait de ses archives des images montrant des lecteurs ou des lectrices - au Mexique en 1966, en Inde en 1989 ou à Paris en 2017 - en train, en rue (souvent) ou au lit (parfois) ; des écrivains au travail - Perec, Butor, Bailly ou Noël ; des librairies et des bibliothèques - à Palerme, à Berkeley ou à Delhi ;
Des hiéroglyphes et des graffitis - en Égypte ou à Toulon. Pour notre plus grand bonheur de lecteur.
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Engagée à contre-sens, la poésie de Bernard Noël ne cesse à sa manière de traquer le mystère de l'incarnation, et le titre Extraits du corps est à prendre dans son acception la plus concrète, la plus littérale. Car la poésie est ici vibration d'une voix blanche arrachée à la mécanique humaine qui pense, qui aime, qui souffre, qui rêve et s'acharne à faire souffle avec de la peau et des os. Elle est aussi ce lancinant défi au grand silence de Dieu : comment la chair peut-elle donc retourner au verbe ? Et comment, mot à mot, ôter une lettre à la mort ? Les mots de Bernard Noël sont en effet pareils à des lambeaux à vif, lambeaux de muscles et de nerfs, de sexe ou de coeur, puisque l'esprit s'en tient à cette texture vivante de la matière. Une telle écoute, une telle exploration de l'univers physique, loin d'asservir le poète à son «je», libèrent et guident vers une parole anonyme faite d'évidence, de dépouillement, de transparence. Ce qui s'écrit, ce qui se dit cherche à créer ou à révéler l'espace mental entre la vue et la visée : c'est un pari qui trouve son chant dans le champ visuel, comme si l'oeil, en plus du prisme des couleurs, possédait un prisme des sonorités, des signes et des sentiments. Alors les syllabes se découvrent neutres, lavées, rendues à la plus fragile origine.
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Jephan de Villiers ; des figures de silence
Joël Bastard, Collectif, Laurent Danchin, Caroline Lamarche, Bernard Noël, Roger Pierre Turine
- Prisme Editions
- 8 Juin 2021
- 9782930451367
Jephan de Villiers et sa civilisation imaginaire sont un signe pour notre temps. Présence de l'arbre, de l'eau, travail sur la mémoire. Prescience presque prophétique, dès l'émergence de son oeuvre, d'une menace pesant sur la nature. Création d'un peuple d'âmes-oiseaux au regard lucide et inquiet à la fois, émouvantes vigies faites de bois et d'écorce, de châtaignes d'eau, d'oeufs de raies ou de rejets de l'océan. Créatures habitées. « OEufs de mémoire » parcourus de signes énigmatiques. Pages couvertes d'une écriture libre et instinctive.
Guetteur de mondes oubliés, Jephan de Villiers arpente forêt et rivages, dans une solitude voulue et tranquille. Arpenter. Glaner. Déposer dans l'atelier. Laisser le temps faire son oeuvre méditative, laisser les éléments sauvages vous choisir ou se choisir entre eux. Apprivoiser, assembler, construire.
Toute une vie livrée au geste, aux rencontres, à la patience. À ce qui est donné lorsque le regard se fait attentif à ce qui a été mais aussi à ce qui vient. Car ce travail se révèle, aujourd'hui plus que jamais, d'une actualité émouvante.
Le livre se veut le reflet de ce parcours aussi tranquille que déterminé, d'une cohérence rare.
JEPHAN DE VILLIERS:
C'est vers l'âge de quatorze ans que Jephan de Villiers commence à réaliser d'immenses villages de terre, d'écorces et de feuilles dans le jardin de sa grand-mère au Chesnay près de Versailles. Il aime le cirque, le théâtre et le mime. Son travail de sculpteur et de poète ne s'arrêtera jamais. Dans les années soixante, il découvre l'atelier reconstitué de Constantin Brancusi. Naissance des Structures Aquatiales à Paris en 1966. Un an plus tard, il s'installe à Londres et y expose régulièrement son travail. En 1976, il découvre la forêt de Soignes près de Bruxelles. Le Voyage en Arbonie commence. Depuis 2000, il vit et travaille en Charente Maritime non loin de la Gironde. Il nous invite à quitter notre quotidien pour nous plonger dans une civilisation imaginaire qui semble être d'un passé où l'homme et la nature ne faisaient qu'un. De très nombreuses expositions lui sont consacrées. Ses sculptures sont présentes dans des lieux publics ouverts, dans des musées et dans de nombreuses collections privées. « Des Fragments de mémoires » ont été exposés à travers le monde.
Auteurs: Roger Pierre Turine, Caroline Lamarche, Laurent Danchin, Bernard Noël, Joël Bastard, Marc Petit, Chantal Detcherry, Emmanuel Driant, Michel Butor, Arnaud Matagne, Jean-Dominique Burton
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Comme un battement, la parole coupée s'arrête, se retourne repart. Le mot est pris au pied de la lettre. Nomination déchirante de la profusion de la vie ou, à l'opposé, de la destruction, la poésie de Bernard Noël ne cesse de faire l'expérience du monde, son mouvement, ses frontières et ses énigmes.
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Bernard Noël, Paul Trajman ou la main qui pense
Bernard Noël
- Ypsilon Éditeur
- Ymagier
- 11 Mai 2010
- 9782356540102
L'écrivain se risque à écrire ce qu'il voit lorsqu'il regarde le peintre en action, du début à la fin de la peinture d'un tableau :
B. N. - Comment sais-tu que ce tableau est terminé ?
P. T. - Parce que je ne peux aller plus loin. -
Les Vacances de Hegel, le tableau que Magritte peignit en 1958 et qui représente un parapluie ouvert surmonté d'un verre aux trois quarts plein, est au centre de cette étude. Itinéraire plutôt qu'étude, en fait, puisqu'il ne s'agit pas ici d'expliquer une uvre, d'en épuiser le sens en se l'appropriant, mais d'épouser le mouvement d'une pensée qui travaille visiblement, de se placer sous un regard qui est aussi une peinture et aussi une pensée et cela par l'écriture, cette description invisible... Bernard Noël, s'appuyant sur une analyse du regard qu'en retour l'uvre provoque et sur les textes laissés par le peintre, restitue le fonctionnement de cette pensée qui se confond avec sa matérialisation.
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L'auteur fait ici l'expérience d'une désaffection/interruption du langage, affrontant son impuissance à être lorsque les mots viennent à manquer, et que surgit, derrière le vide, l'attente..."Quand l'écrivain affronte son effondrement, c'est l'écrivain qui se trouve interrompu". Une suite en cinq parties : De la sueur des mots. Poème d'attente. Poème en désordre. L'émotion du temps. Le désir d'écrire.
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Une rupture en soi ; l'écriture du corps
Bernard Noël
- Artgo & Cie
- Au Coin De La Rue De L'enfer
- 14 Octobre 2021
- 9782919642045
Une rupture en soi suivi de L'écriture du corps.
À l'occasion des Rencontres littéraires en Haute Provence 2011, deux textes à propos du rythme intérieur de l'écriture.
Couverture illustrée par Agathe Larpent.
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Bernard Noël a écrit sur Michaux, à même la peau de ses propres mots, ou sur l'écran noir des peintures et dessins. Attentif comme un poète peut l'être, il tient sa langue au moment de parler, afin de réserver, sans l'affadir, quelque chose de ce respect qu'il porte au poète du refus. Il préserve que l'oeuvre doit demeurer, suivant l'exigence nette de son auteur : the black box, sinon au panier. Ce que Bernard Noël écrit de Michaux - dans ses parages ou son sillage, en vue de ses propriétés - tient en peu de mots, de nature assez différente : des poèmes, de petits essais, des notes déposées dans le mouvement du voyage. Le nouveau monde y joue sa part, ce n'est guère surprenant. Le temps aussi, qui nous éloigne de nous-mêmes, si proches pourtant, à portée de main. Comme la citation, qui s'incarne sans peser.
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Jean-Paul Philippe ; archéologies intérieures
Bernard Noël, Antonio Prete
- Fonds Mercator
- 18 Septembre 2008
- 9789061538158
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PAUL TRAJMAN OU LA MAIN QUI PENSE - TIRAGE DE TETE
NOEL, BERNARD
- YPSILON
- 11 Janvier 2011
- 2000000037905
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L' Enseignement face à l'urgence écologique
Bernard Legros, Jean-noël Delplanque
- Aden Belgique
- 4 Septembre 2009
- 9782805901997
Comme les autres institutions, l'École ne peut plus ignorer la profonde décomposition globale dans laquelle s'enfonce l'humanité jour après jour.
Les menaces écologique, climatique et énergétique l'obligent moins à reconsidérer ses méthodes pédagogiques que ses valeurs, ses missions, sa finalité et sa place dans le monde social. Cet essai se veut autant une réflexion philosophique sur les liens entre École et société au temps des catastrophes qu'une proposition de pistes pédagogiques concrètes pour les enseignants désireux d'intégrer dans leurs cours la conscientisation individuelle de leurs élèves aux paramètres écologiques.
Toute personne touchée de près ou de loin par les questions de l'éducation et de l'écologie trouvera ici matière à réflexion.
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