Véritable satire de l'urbanisme contemporain, ce roman aussi drôle que glaçant brosse le portrait d'une société prisonnière de ses rêves de béton. Qu'arrive-t-il aux habitants du Mayerling ? Cette résidence neuve de haut standing, aux occupants triés sur le volet, est une promesse de sérénité à laquelle succombent de nombreux acheteurs en quête de sécurité dans la petite ville de Rouvières. Mais derrière ses portes protégées par les digicodes, la vie se dérègle peu à peu. Aléas incontournables de la vie en communauté ? À moins que le Mayerling ait décidé d'en finir avec ses résidents...
Ce recueil de nouvelles signe le retour de l'excellence de Bernard Quiriny. Tout comme dans les «Contes carnivores», en une vingtaine de petites nouvelles, l'auteur fait preuve ici d'une inépuisable fécondité imaginative, mêlant avec un talent inimitable le burlesque au fantastique, le grotesque au tragique, l'ironie la plus mordante à l'onirisme le plus scabreux.
Un botaniste amoureux de sa plante carnivore. Un curé qui se dédouble dans différents corps. Une femme-orange qui se laisse boire par ses amants. Une société d'esthètes fascinés par les marées noires. Des Indiens d'Amazonie qu'aucun linguiste ne comprend. Entre Marcel Aymé et José Luis Borges, ces quatorze nouvelles où le drolatique se mêle à l'onirique provoquent une joie... dévorante.
Le baron d'Handrax existe, Bernard Quiriny l'a rencontré. Installé en famille dans son manoir de l'Allier, ce hobereau excentrique aux allures de géant barbu est rempli d'idées folles, qui font de lui le plus attachant des compagnons. Collectionneur de maisons en ruines, organisateur de dîners de sosies, fournisseur intarissable d'anecdotes, spécialiste des langues inconnues, inventeur autodidacte, amateur de cimetières et de trains électriques, le baron d'Handrax ne fait rien comme tout le monde, et ne cesse jamais de surprendre. Bernard Quiriny ne pouvait faire moins, pour rendre hommage à ce précieux ami trop tôt disparu, que d'écrire son portrait. Voici donc Le Portrait du baron d'Handrax, roman inclassable où se dévoile le petit monde fantasque et désopilant d'un personnage inoubliable.
Depuis 20 ans, la Belgique est tombée aux mains d'une dictature féministe dirigée par les " Bergères ", Ingrid et sa fille Judith. Un groupe d'intellectuels parisiens reçoit l'autorisation d'aller y réaliser un reportage : une première ! Mais ils ne verront que ce qu'on voudra bien leur laisser voir. Seul le journal d'Astrid, une résidente, nous renseigne sur ce qu'il se passe vraiment dans l'Empire des Femmes.
En une fable contemporaine irrésistible de brio littéraire et philosophique, l'écrivain Bernard Quiriny raconte la pensée libérale, ses fondements, ses développements, son histoire, à travers les débats d'un club imaginaire dont on rêverait de pousser les portes.
Ils aiment la liberté, la propriété privée, l'égalité des droits. Ils se méfient de l'État, du pouvoir, des impôts. Ils détestent qu'on leur dise quoi penser ou comment mener leur vie. Ils ne sont pas d'accord sur tout mais se retrouvent sur l'essentiel. Constant, Stuart Mill, Smith, Say, Tocqueville, Sieyès ou Hayek : ce sont les libéraux, ces penseurs parfois présentés comme des épouvantails, sans qu'on prenne toujours la peine de les lire.
Avec style et humour, Bernard Quiriny explore les oeuvres des grands auteurs et montre comment les débats d'hier continuent d'influencer ceux d'aujourd'hui. Un panorama complet, accessible à tous. Une grande fresque qui se déploie avec élégance. Un éloge de cette denrée fragile et précieuse, la liberté.
Bernard Quiriny déploie sa fantaisie et ses talents inimitables de conteurs autour du motif du voyage et de l'activité littéraire dans un nouveau recueil de nouvelles. Une course forcenée organisée par la fantasque association des sédentaires de Paris, un investissement immobilier désastreux sur les îles paradisiaques de Tihamotu, un chercheur dont les préfaces dénotent une agressivité mal contrôlée, une exposition sans oeuvre d'art, cinq enfants machiavéliques terrorisant une petite école communale... En une vingtaine de textes grinçants, burlesques ou fantastiques, on retrouve avec délectation l'humour et la virtuosité qui ont fait la réputation de l'auteur traduit dans de nombreux pays.
Bienvenue dans la bibliothèque loufoque de Pierre Gould. Le dandy provocateur des Contes carnivores est de retour dans ce recueil de nouvelles aux allures fantastiques. Sur ses étagères, on trouve des livres qui ont sauvé des vies, tué leur possesseur ou bien continuent de s'écrire après la mort de leur auteur. Le tout forme une collection unique au monde, et un hommage grandeur nature à la folie littéraire sous toutes ses formes.
Un beau matin de septembre, les habitants de Châtillon-en-Bierre se retrouvent confrontés à un curieux phénomène : il leur devient soudain impossible de quitter leur village. Les routes n'aboutissent plus nulle part, tout comme les coups de téléphone et les e-mails. Après la sidération du début, il faut très vite affronter des questions pratiques (comment manger, se soigner, etc), puis des questions métaphysiques. Les Châtillonnais sont-ils désormais seuls dans l'univers ? Est-ce un signe de Dieu ? Jouant de situations tantôt cocasses, tantôt tragiques, Bernard Quiriny signe une savoureuse fable sur la démondialisation doublée d'une interrogation sur le sens de l'existence.
Un écrivain qui, devant l'impossibilité d'une première phrase parfaite, commence par la deuxième, qui devient la première, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'angoisse de la première phrase devienne celle de la dernière, un intrus qui s'introduit chez le narrateur pour tout ranger, Karl Marx qui voyage dans le temps... Dans ces seize nouvelles, Bernard Quiriny défie la logique pour nous embarquer dans ses histoires aussi drôles que surprenantes.
Poète, romancier, critique, Henri de Régnier (1864-1936) fut une sommité dans la littérature de son époque. Successivement chef de file des jeunes symbolistes, romancier à succès, pilier du Mercure de France, conteur fantastique et Académicien français, il fut adoubé par Mallarmé, admiré par André Gide, haï par Montesquiou qu'il combattit en duel, et fréquenta tous les artistes de son temps. Il fut aussi l'époux cocu de Marie de Heredia, la fille du poète, qui lui donna un fils signé Pierre Louÿs... Spleenétique, aimable et tourmenté, ce personnage oublié témoigne d'un art de vivre et d'écrire qui nous change de l'hystérie contemporaine. Avec ce libre portrait aux allures de flânerie mélancolique, Bernard Quiriny ressuscite ce second couteau magnifique et remet toute une époque en scène.Né en 1978, Bernard Quiriny est l'auteur de L'Angoisse de la première phrase et de Contes carnivores, deux recueils de nouvelles fantastiques couronnés par de nombreux prix, notamment le prix de la Vocation, le prix Victor-Rossel et le prix du Style ; et dernièrement d' Une collection très particulière. Il a également publié un roman, Les Assoiffées.