Pour les amateurs de BD, le journal Tintin est un mythe absolu ayant diverti des générations de lecteurs. Apparu en septembre 1946, l'hebdomadaire des jeunes de 7 à 77 ans aurait eu 70 ans cette année. Pour fêter dignement cet anniversaire, Le Lombard en association avec les Éditions Moulinsart sortira à la rentrée un album exceptionnel à plus d'un titre.
Par son nombre de pages tout d'abord : il comptera pas moins de 777 pages.
Par son contenu ensuite : plus de 600 pages de bande dessinée composées des histoires complètes les plus belles, les plus rares ou les plus légendaires parues dans le journal. De nombreuses pages sont totalement inédites en album et trouvent ainsi une seconde vie après leur parution dans l'hebdomadaire. Des pages de Hergé, Jacobs, Tibet, Martin, Rosinski, Franquin, Cuvelier, Pratt, Derib, Cosey, Graton, Vandersteen, Macherot, Hermann, Greg, Van Hamme, Turk, Vance, De Groot, Dany, et de dizaines d'autres auteurs de légende sont réunies pour la première fois dans cet ouvrage unique.
Une rétrospective de 80 pages réalisée en son temps par Philippe Goddin retrace toute l'histoire du journal.
Et Hergé y a bien sûr une place d'honneur : en début d'album plus de 70 pages évoquent sa collaboration au journal Tintin, que ce soit à travers les nombreuses couvertures réalisées ou ses multiples contributions aux différentes rubriques du journal.
Cet ouvrage (catalogue de l'exposition Degas et le nu au musée d'Orsay en 2012) explore l'évolution de Degas dans la pratique du nu, de l'approche académique et historique de ses débuts à l'inscription du corps dans la modernité au cours de sa longue carrière. Occupant avec les danseuses et les chevaux une place prédominante dans l'oeuvre de l'artiste, les nus sont présentés à travers toutes les techniques pratiquées par Degas, la peinture, la sculpture, le dessin, l'estampe et surtout le pastel qu'il porte à son plus haut degré d'achèvement.
Le musée d'Orsay est riche d'une collection de près de 93 000 dessins, dont 18 000 dessins d'arts décoratifs et d'architecture, auxquels s'ajoutent plus de 700 pastels. Fragiles à la lumière, peu exposés. Qu'ils soient esquisse ou oeuvre finie, ces dessins portent toujours la trace intime de la main qui les a tracés et colorés. Ils constituent ainsi le journal intime de l'artiste, où se côtoient autoportraits, notations du quotidien et de fragments du monde, visions fantastiques et oniriques, peut s'y écrire.
Ces archives du rêve nous sont présentées ici par l'historien de l'art Werner Spies, grand spécialiste et intime des peintres Ernst et Picasso mais aussi l'ami de nombreux créateurs, plasticiens, hommes de lettre et critiques de notre temps, à qui il a demandé de réagir à ces oeuvres, par les mots ou tout autre manifestation de leur main.Parmi les 100 contributions des personnalités du monde de l'art et des lettres invitées on trouvera ainsi : Adonis, Jean-Michel Alberola, Pierre Alechinsky, Eduardo Arroyo, Paul Auster, Georg Baselitz, Michel Butor, Christian Boltanski , Luc Bondy, Fernando Botero, Alfred Brendel, Daniel Buren, Jean-Marc Bustamante, Sophie Calle, Jean Clair, Tony Cragg , Marlene Dumas, Philippe Forest, Gloria Friedman, Andreas Gursky, Yannick Haenel, David Hockney, Rebecca Horn, Anish Kapoor, William Kentridge, Anselm Kiefer, Jeff Koons, Julia Kristeva, Michael Krüger, Bertrand Lavier, Jean Le Gac, Peter Lindbergh, Mario Vargas Llosa, David Lynch , Richard Meier , Annette Messager, Yan Pei-Ming, François Morellet, Richard Peduzzi, Guiseppe Penone, Christian de Portzamparc, Yasmina Reza, Daniel Richter, Gerhard Richter, François Rouan, Thomas Ruff, Sean Scully, Jean-Jacques Sempé, Cindy Sherman, Philippe Sollers, Gérard Titus-Carmel, Jean-Philippe Toussaint, Tomi Ungerer, Jacques Villeglé, Wim Wenders, Jean Michel Wilmotte. Catalogue de l'exposition Les archives du rêve, dessins du musée d'Orsay : carte blanche à Werner Spies Exposition du 25 mars au 14 juillet 2014 au Musée National de l'Orangerie. Coédition Musée Orsay-Musée de l'Orangerie/Hazan
Première monographie d'un personnage-clé de la scène artistique contemporaine, cet ouvrage de référence, abondamment illustré, propose une exploration exhaustive de l'univers de Berlinde De Bruyckere, depuis ses premières sculptures du début des années 1990 - méditations en plastique sur la figure humaine et sa chair vulnérable mais métamorphique - jusqu'à sa récente et envoûtante installation pour le Pavillon belge à la Biennale de Venise (2013). Cette monographie fascinante, qui révèle les questions philosophiques et la mémoire visuelle dont se nourrissent les oeuvres de l'artiste, retrace l'essentiel de ses 20 ans de pratique.
Conçu en étroite collaboration avec l'artiste, ce livre permet au lecteur de prendre la pleine mesure d'une oeuvre à la fois impressionnante et profondément humaine.
L'ouvrage comprend deux essais philosophiques inédits dus au philosophe et théoricien Emmanuel Alloa et à l'historienne de l'art Angela Mengoni. Gary Carrion-Murayari a bâti pour sa part une réflexion sensible sur l'oeuvre graphique de l'artiste.
Plongez dans les aventures de Tintin à la découverte des civilisations, vues par Hergé à l'époque de l'écriture des albums et transposé aujourd'hui par GEO. Quelle était la vision de Hergé et son interprétation des grands sujets de civilisation? Qu'est-ce qui a changé depuis ? Les journalistes de GEO ont mené la réflexion aujourd'hui.
Un chapitre exclusif : « Mais où est la Syldavie? ». Découvrez les différentes thèses avec en exclusivité et pour la 1ère fois la carte reconstituée de ce pays imaginaire.
Décryptez les références artistiques qui foisonnent dans les albums des aventures de Tintin, et découvrez les sources d'inspiration de Hergé qui était également un artiste et un grand collectionneur, un véritable amateur d'art.
En plus : Des quiz pour les tintinophile sur la musique, le design et le cinéma pour tester ses connaissances sur les aventures du jeune reporter
" Je suis un peintre qui vient de l'imprimerie" et "Cobra, c'est mon école" : ces deux phrases prononcées par Pierre Alechinsky ne peuvent manquer d'être rappelées quand il s'agit d'évoquer le parcours de ce peintre internationalement connu, né à Bruxelles en 1927 et dont l'oeuvre imprimé compte plus de deux mille images gravées ou lithographiées, isolées ou dans des livres, réalisées entre 1946 et 2005.
Sa formation à La Cambre, l'Ecole nationale supérieure d'architecture et des arts décoratifs de Bruxelles, l'amena à étudier la typographie, la photographie et l'illustration du livre. Le rôle capital que joua pour lui le mouvement Cobra tient autant aux personnes, le poète Christian Dotremont, le peintre Asger Jorn, qu'aux idées défendues : spontanéité dans l'art, d'où rejet de l'abstraction pure et du "réalisme socialiste", refus de la spécialisation.
A l'inverse de la peinture et du dessin où l'artiste travaille en solitaire, les livres et les estampes font l'objet d'un travail en collaboration. Le présent ouvrage privilégie cette relation établie pour les livres avec les éditeurs comme Le Daily-Bul, Maeght, Pierre-André Benoît, Yves Rivière ou encore Fata Morgana, avec les auteurs aussi. De Christian Dotremont, Amos Kenan, Joyce Mansour à Pierre Michon et Gérard Macé, en passant par Michel Butor, Eugène Ionesco, Michel Sicard, Jean Tardieu et Cioran, près de deux cents livres illustrés de lithographies, d'eaux-fortes, de dessins reproduits mécaniquement marquent un territoire aussi vaste que l'imaginaire d'Alechinsky.
Quant aux estampes, monumentales, en suite ou insérées dans des livres, le travail avec l'imprimeur et son équipe est essentiel : Maurice Beaudet, Peter Bramsen, Franck Bordas pour les lithographies; Jean Clerté, Valter Rossi, Piero Crommelynck, Robert Dutrou et Michel Issenlor pour les gravures. Ainsi dans cet ouvrage distribué en deux tableaux, l'un consacré aux livres, l'autre plus spécifiquement aux estampes, Gérard Macé fait de Pierre Alechinsky un lecteur, le crayon à la main; Marie-Françoise Quignard voit l'artiste comme un homme de la conversation; Antoine Coron relate la connivence du peintre avec l'éditeur " de petits livres majuscules " que fut Pierre-André Benoit (PAB).
La moindre des choses était qu'Alechinsky parle de ses impressions. Ce qu'il fait dans un entretien avec Céline Chicha suivi par le témoignage d'un homme de métier, l'éditeur et lithographe Franck Bordas.
Présentation de l'école napolitaine, une des institutions artistiques les plus originales et les fertiles du XVIIe siècle, de l'arrivée de Caravage jusqu'au triomphe de Solimena. Une centaine d'oeuvres des artistes les plus représentatifs sont présentées, accompagnées en contrepoint de sculptures et objets d'art. Les relations entre l'art et l'histoire de Naples sont également éclairées.
L'exposition porte un regard historique sur les productions spirites, au moment de leur apparition en tant que croyance en la parole des « désincarnés » puis comme manifestation de l'inconscient, et enfin sur leur intégration à la sphère artistique autour de la notion d'automatisme placée au coeur du surréalisme.
L'épisode spirite des (~ de l'inconscient, concept proche de ceux que Freud développe à la même époque.
La dernière partie sera consacrée à la métapsychique et au message automatique. Charles Richet fonde en 1919 l'Institut Métapsychique International crée pour étudier ces phénomènes.
André Breton s'intéresse aux phénomènes médiumniques et, en 1933, publie dans la revue Minotaure, « Le Message automatique », article qui constitue une première anthologie et une interprétation qui fait entrer les productions spirites dans la sphère artistique, par le biais de l'automatisme, ce concept central du surréalisme.
Cet ouvrage sera illustré d'oeuvres picturales mais aussi de productions «littéraires>) procès-verbaux des séances de Jersey, une importante sélection de dessins de Victor Hugo (issus de l'expérience spirite ou qui en brassent les thèmes), récits de Victorien Sardou explicitant ses dessins, oeuvres du peintre Fernand Desmoulins, écriture martienne et glossolalies d'Hélène Smith...
À l'occasion de ses 25 ans d'existence, la Bibliotheca Wittockiana présente pour la première fois les pièces les plus précieuses de la collection de son fondateur, Michel Wittock. Cette exposition montre comment la folle passion d'un homme l'a conduit à créer la Wittockiana, devenue aujourd'hui un lieu incontournable dans le domaine des arts du livre en général et de la reliure en particulier.
Parmi les 5 000 trésors conservés dans la Réserve Précieuse du musée, Michel Wittock a choisi 250 reliures les plus significatives pour illustrer les changements de style et d'ornementation depuis la Renaissance jusqu'à nos jours. Tout en mettant l'accent sur l'évolution du décor dans la reliure d'art à travers les différents mouvements esthétiques dont l'impact fut déterminant sur les arts décoratifs, cette exposition nous fait découvrir cinq siècles d'art, d'histoire et de culture. Chacune des oeuvres choisies est présentée dans son contexte historique, artistique et culturel. Ce catalogue, unique en son genre par la richesse de ses illustrations et par l'extrême précision de chaque notice, se révèle être un ouvrage de référence pour tout bibliophile et amateur de reliures.
22 photographes belges vous présentent à travers leurs oeuvres l'« autre côté » de la réalité. Ce livre s'intéresse aux photographes eux-mêmes comme au contenu de leurs oeuvres. Avec les photos entre autres de Carl De Keyzer, Cédric Gerbehaye, Harry Gruyaert, Bruno Stevens, Stephan Vanfleteren.
Cet ouvrage repose sur des entretiens croisés entre Frédéric Flamand, directeur du Ballet national de Marseille depuis 2004, et ses partenaires invités à s'exprimer autour de sa prochaine création de l'opéra Orphée & Eurydice de Gluck.
AVP D 13/46 Juin et juillet 2012 Connu pour son regard transversal sur les arts pour leur rapprochement, avec un dialogue constant entre passé et présent et le décloisonnement entre la danse classique et contemporaine, Frédéric Flamand entreprend là son premier opéra avec la complicité du plasticien flamand de notoriété internationale, Hans op de Beeck. De leurs échanges sur cette création d'Orphée & Eurydice, nous décrypterons la place de la mythologie dans notre société contemporaine, à l'appui des précédentes réalisations de Frédéric Flamand telles que La chute d'Icare, Le trouble de Narcisse et les Métamorphoses d'Ovide déjà ovationnées sur les grandes scènes internationales. L'oeuvre lyrique de Gluck sera présentée à l'opéra royal du château de Versailles qui fut inauguré en 1770 à l'occasion du mariage de louis XVI avec Marie-Antoinette d'Autriche. Récemment restauré, l'esprit du lieu demeure tourné vers l'excellence des arts de son temps et anime toujours ses programmations de choix. L'ensemble de ces témoignages permettra au lecteur d'entrer dans le processus complexe d'une création pour en savourer toute l'amplitude artistique.
Une trentaine d'expositions est prévue. Cette première liste est non exhaustive.
Entrée gratuite, tous les jours, de 10h à 20h, du 1er au 16 septembre 2012.
Du 17 au 21 septembre, les expositions restent ouvertes spécialement pour les groupes scolaires (sur rendez-vous). En 2011, près de 8 000 élèves (étudiants, collégiens, lycéens) de toute la France, mais aussi venus d'Espagne, ont visité les expositions commentées par les photographes Martina Bacigalupo, Matthias Bruggmann, Peter Dejong, Bertrand Gaudillère et Pierre Terdjman.
Pour son 24 anniversaire, le Festival Visa pour l'Image - Perpignan publie, pour la cinquième année consécutive, avec les éditions Snoeck, un catalogue qui met à l'honneur les photographes exposants de l'édition 2012.
Depuis sa première édition en 1989, le Festival International du Photojournalisme nous rappelle que, pour une information visuelle juste, le regard du photojournaliste est indispensable. Les photos reproduites sont des documents d'archives ou d'actualité. Elles relatent les guerres ethniques, les conflits, les oubliés de l'histoire. Elles nous parlent de nature et d'environnement, de peuples, de religions, de faits de société, ou encore des grands fléaux de notre époque.
Adolphe Sax (1814-1894) est un inventeur de génie. Dans son atelier de Paris, il améliore de nombreux instruments à vent, qu'il fait breveter. Il participe activement à la réforme de la musique militaire française. Il se lance également dans la création d'instruments inédits, qu'il baptise de son nom : ce sont les saxhorns, saxotrombas et saxtubas. Mais son chef-d'oeuvre est le saxophone, qu'il décline en une gamme complète. Contre vents et marées, contre plagiats et faillites, Adolphe Sax se démène pour ses instruments : il réussit à les introduire à l'Opéra, il organise des concerts dans sa salle privée, il s'improvise éditeur de musique. Quelques décennies plus tard, des jazzmen américains, séduits par le timbre et la force expressive du saxophone, adoptent l'instrument, qui devient emblématique de leur art. Deux cents ans après la naissance d'Adolphe Sax, la musique a universellement reconnu en lui un tout grand facteur d'instruments, un véritable artiste.
Sous la direction de Bruno Demoulin, le livre Histoire culturelle de la Wallonie tentera d'explorer la problématique de l'identité culturelle de la Wallonie, présente tout au long de l'ouvrage, à travers les nombreuses expressions d'un sentiment wallon, qu'elles soient artistiques, musicales ou autres, et fournira ainsi, tant au spécialiste qu'au lecteur intéressé, un sujet captivant.
L'ouvrage, richement illustré, présentera au lecteur une vision complète, à la fois historique et thématique, de la culture en Wallonie.
Dans un premier temps, son histoire au fil des siècles fera l'objet d'un approche approfondie, assurée par des spécialistes du sujet et des historiens. Ainsi les grandes périodes, de la préhistoire au monde actuel, seront amplement développées.
Dans un deuxième temps, le lecteur sera plongé dans une présentation thématique de la culture en Wallonie à travers des essais passionnants, traitant des langues et de la littérature, du livre et de l'édition, de la musique, des arts de la scènes, des arts plastiques, de la photographie et de bien d'autres aspects qui illustrent la diversité du patrimoine culturel de cette région.
Pour finir, ce sera sa relation ses voisins (Flamands, Bruxellois, Français et Allemands) qui conclura cette présentation approfondie du monde culturel wallon.
Avec plus de 400 illustrations, ce prestigieux ouvrage offrira un voyage d'exception au sein de la culture wallonne à travers la reproduction de manuscrits, de photographies, de cartes et d'oeuvres en tout genre qui accompagneront les textes et illustreront ainsi la variété et la richesse de ce patrimoine unique.
Le livre, sans précédant, tentera ainsi, sans tabous et avec audace, de relever le défi d'une définition de la culture wallonne.
Alors qu'elle avait entamé sa carrière de sculpteur au lendemain de la guerre en adoptant un style figuratif classique, Alina Szapocznikow a reconceptualisé la sculpture en tant qu'empreinte non seulement de la mémoire, mais également de son propre corps. Interrompue par la mort prématurée de l'artiste en 1973 à l'âge de 47 ans, sa carrière effective ne couvre pas deux décennies ; pourtant, Szapocznikow nous laisse en héritage des objets provocants qui évoquent le surréalisme, le nouveau réalisme et l'art pop. Moulages de fragments de corps en polyester teinté, souvent métamorphosés en objets quotidiens tels des lampes ou cendriers ; formes obtenues à partir de polyuréthane liquide solidifié ; assemblages complexes qui peuvent incorporer des photographies, vêtements ou pièces d'automobile : les oeuvres fascinantes de l'artiste résonnent dans la culture actuelle d'une façon tout aussi merveilleusement idiosyncratique que lors de leur création. Célèbre en Pologne,Szapocznikow y a exercé une grande influence dès les prémices de sa carrière ; le moment est venu de réexaminer sa place dans l'histoire de l'art. Alina Szapocznikow, Sculpture Undone 1955-1972, nous offre une vue d'ensemble très complète de l'oeuvre importante de cette artiste au moment où elle suscite un intérêt international grandissant. Richement illustré par plus de 150 planches en couleurs, ce catalogue présente des essais rédigés par les commissaires de l'exposition où sont abordés des aspects cruciaux de la pratique de l'artiste et de l'histoire de sa réception. Il inclut également une chronologie complète, permettant d'explorer en profondeur les liens qui unissent sa vie et son art. Alors qu'elle couvre l'une des périodes les plus riches et les plus complexes du XXe siècle, la production de Szapocznikow fait écho à de nombreux aspects de l'évolution artistique et idéologique de son temps en une oeuvre sculpturale à la fois fragmentée et transformative, sensuelle et pensée, réalisée de manière ludique et chargée politiquement.
BOZAR rend hommage à Sienne, une ville qui jouit d'une grande tradition picturale. En collaboration avec la prestigieuse Pinacoteca di Siena et le Musée des Beaux-Arts de Rouen, le Palais des Beaux-Arts présente plus de 80 chefs-d'oeuvre qui ont rarement quitté leur port d'attache.
Ils témoignent d'un art révolutionnaire qui, entre le XIIIe et le XVe siècle, fut notamment exercé par les frères Lorenzetti, Duccio di Buoninsegna, Simone Martini et Sano di Pietro. Ils renouvelèrent l'utilisation du paysage à l'arrièreplan grâce à l'introduction de la perspective et eurent recours à une palette de couleurs inédites.
L'art de la représentation de Sienne fascina également les autres centres artistiques d'Italie et imprima finalement sa marque dans toute l'Europe. L'évolution de la peinture figurative suivit à Sienne un développement qui lui fut propre : de l'iconographie byzantine tardive aux oeuvres narratives plus classiques. Seul un public très privilégié eut la chance par le passé d'avoir accès à ces trésors.
Wim Delvoye est un artiste belge né en 1965. Il abolit les frontières entre beau et laid, impur et sacré, scatologie et hygiène... Cynique et provocateur, il utilise pour mieux les tourner en dérision les objets de consommation courante et les pratiques de ses contemporains. Ses oeuvres sont souvent lisibles comme des vanités modernes.
Depuis les années 1990, il élève des cochons (d'abord en Belgique, puis il a « délocalisé » son cheptel en Chine), qu'il tatoue de motifs d'inspiration populaire (issus, par exemple, de Walt Disney).
Il a aussi conçu « Cloaca », une machine à fabriquer des excréments, ensuite vendus sous vide, qu'il a fait coter en bourse pour moquer le système capitaliste.
Il a également revisité l'art gothique, notamment avec un ensemble de vitraux aux motifs subversifs (doigts d'honneur, baisers, intestins humains sont radiographiés et accèdent ainsi au statut de vitraux païens).
Son oeuvre a fait l'objet de nombreuses expositions monographiques dont la plus récente a eu lieu au musée Guggenheim de Venise.
« Je suis très enthousiaste de notre siècle. Je suis fasciné par la génétique, le transgénétique, les hybrides, la science... Je veux inclure tout ce qui est nouveau dans mon oeuvre. » (Wim Delvoye, entretien publié dans Le Monde).
Si la magnificence de la peinture baroque fait l'objet de toutes les attentions, la sculpture baroque n'a plus été mise à l'honneur en Belgique depuis de nombreuses années.
Notre pays compte pourtant de très grands sculpteurs et des artistes majeurs dont les oeuvres ne sont pas toujours connues du grand public : Faydherbe, Verbrugghen, Bergé, Kerricx...
L'exposition et le catalogue publié à cette occasion permettront de redécouvrir un riche patrimoine grâce à des oeuvres originales mais aussi à des terres cuites, des dessins et des croquis.
La somptueuse chapelle Tour et Taxis, exceptionnellement ouverte le temps de l'exposition, dans l'église Notre- Dame du Sablon récemment restaurée, sera le point d'orgue du parcours « baroque » organisé au centre de Bruxelles.
Découvrez Bruxelles capitale des arts de Victor Hugo à René Magritte, le livre de Adrien Roselaer. Aux XIXe et XXe siècles, Bruxelles connaît une effervescence sans pareille. Dès le XIXe siècle, la ville s'embellit sous l'impulsion du roi Léopold II ; de nouveaux quartiers sont lotis dans des communes autrefois périphériques et tendent à se fondre avec celles de Bruxelles. Tout naturellement, des bourgeois, des commerçants et des artistes choisissent d'investir la ville... Le livre dévoile des lettres et manuscrits des principales personnalités qui ont fait du coeur de Bruxelles une capitale des arts. Le livre évoque ces personnalités des XIXe et XXe siècles à travers plusieurs facettes de Bruxelles :
Bruxelles des exilés, Bruxelles des lettres, Bruxelles de l'Art Nouveau, Bruxelles du groupe des Vingt, Bruxelles des surréalistes, Bruxelles de Brel, Bruxelles de la bande dessinée ou Bruxelles de CoBrA. On retrouve ainsi les écrits de peintres, dessinateurs, architectes, écrivains comme Baudelaire, Hugo, Ghelderode, Yourcenar, Monet, Van Gogh, Magritte, Scutenaire, Brel, Hergé, Jacobs, Claus ou Alechinsky. Si l'énumération de ces personnalités, tant belges qu'européennes, peut interpeller au premier regard, elles ont toutes été intimement liées à Bruxelles à un moment précis de l'histoire artistique.
La création artistique de Walter Leblanc appartient au mouvement international de l'art cinétique et optique. Dès 1957, il se révolte contre la gestuelle spontanée et émotionnelle de l'art informel. Il emploie des matériaux pauvres et y introduit sobriété et sérénité. Les reliefs monochromes blancs aux fils de coton torsadés se muent en « mobilo-statics », torsions aux rubans colorés, et évoluent vers les « archétypes » qui introduisent en dessins et sculptures les rapports entre le triangle, le carré et le cercle. Leblanc fut un membre actif du groupe Zero qui bénéficie d'une notoriété internationale croissante. Ses écrits repris dans ce Cahier 9 témoignent de l'intégrité d'une oeuvre exigeante dont la Fondation Walter & Nicole Leblanc défend la mémoire.