Situés à flanc de coteaux à l'ouest de la Seine, les anciens villages de Passy et d'Auteuil se muent entre la Belle Époque et l'avant-guerre de 1939-1945 en quartiers élégants où interviennent les plus grands architectes français de l'époque, d'Hector Guimard à Le Corbusier, des frères Perret à Henri Sauvage.
C'est le temps de toutes les audaces : Robert Mallet-Stevens construit la rue cubiste qui porte son nom, Joachim Richard associe le béton armé à la beauté des palais vénitiens, de nouveaux lieux inédits naissent à l'image des jardins du Trocadéro, du square de l'Alboni, des terrasses de la rue Raynouard, d'escaliers monumentaux...
Le quartier s'épanouit dans une vision de la mode et un art de vivre luxueux qui se veulent classiques mais entretiennent avec une discrétion certaine une grande créativité.
Ce livre propose de découvrir ou de redécouvrir ce magnifique patrimoine Art Nouveau et Art Déco alliant élégance et poésie.
Le jeune Mallet-Stevens, neveu des Stoclet, réside régulièrement dans leur somptueux hôtel de maître édifié de 1905 à 1911 à Bruxelles. Fasciné par l'architecture du maître viennois Josef Hoffmann, il adopte le style de la Sécession qu'il décline dès 1910 dans des dessins qui illustrent ses premiers articles sur le cinéma, les animaux dans l'architecture, le noir et le blanc, le japonisme...
En 1923 le vicomte de Noailles lui commande les plans d'une villa à Hyères, dans le Var, qui marque le véritable début de sa carrière d'architecte et consacre sa notoriété.
La construction de la villa a donné lieu à une importante correspondance publiée pour la première fois dans ce livre. Ce sont toutes les années de formation d'un des plus grands architectes français que le lecteur découvre dans ce livre illustré par de nombreux documents inédits.
Le point de départ de ce livre est le domaine des treilles dans le var, une Arcadie de la pensée libre imaginée en 1980 par Anne Gruner Schlumberger. Réunis autour du professeur Bruno Foucart, des spécialistes présentent des réalisations privées en France, en Europe et aux Etats-Unis. Leur caractère extraordinaire tient au fait qu'elles sont toutes construites autour d'une idée philosophique, culturelle ou artistique. Selon le philosophe Michel Serres, ce sont des îles, des thébaïdes, des piccoli mondi à l'écart des chemins battus. Des personnalités souvent excentriques, célèbres ou tombées dans l'oubli, sont à leur origine.
L'invention d'une tente pour le parvis de l'Institut du Monde Arabe à Paris est l'occasion de rendre hommage au désert et d'en faire au coeur de Paris le symbole de ce « Maroc contemporain ». Inspiré des tentes collectives du grand sud marocain, cet ouvrage est une installation contemporaine qui s'est fabriquée par métissage et acclimatation. C'est le dialogue entre les techniques, les rituels et les mémoires qui fabrique la présence architecturale.
En juillet 2013, trois camions se présentent devant les portes des Archives d'Architecture Moderne à Bruxelles. Ils apportent les archives de l'entreprise bruxelloise de travaux publics Blaton créée en 1865.
Celles-ci contiennent des plans signés par les plus grands architectes et ingénieurs belges, Victor Horta, Henry van de Velde, Victor Bourgeois, Michel Polak, Paul-Amaury Michel, Gustave Magnel... et des milliers de dossiers et photographies relatifs à des constructions diverses : ports, ponts, gares, usines, brasseries, écoles, châteaux d'eau, garages, hangars pour avions, hôtels, sanatorium...
Ce livre rend compte, à l'occasion de son 150ème anniversaire, de l'empreinte laissée en Belgique par une des plus anciennes et grandes firmes de construction, pionnière de la précontrainte et qui érigea des bâtiments aussi emblématiques que le palais des Beaux-Arts de Victor Horta, le garage Citroën, la Banque Lambert, le pavillon américain à l'Exposition de Bruxelles 1958...
La Marne sépare Champigny, située sur la rive gauche, de Nogent et du Perreux sur la rive droite. Longtemps les coteaux de Champigny furent couverts de vignes. Puis le village accueillit la villégiature parisienne abritée dans de belles villas 1900 en pierre meulière locale. En 1905 Albert Darmont fonda l'Antique théâtre de la nature qui pouvait accueillir 5000 personnes. L'illustre acteur habitait un curieux manoir médiéval où séjourna Sarah Bernhardt. Autre curiosité de la ville : la maison scandinave édifiée par Charles Garnier pour l'exposition de 1889. De 1906 à 1967, les courses de l'hippodrome du Tremblay attirèrent les foules. Progressivement les lotissements modifient le visage de la commune et l'entre-deux-guerres voit la construction de cités-jardins remarquables et d'écoles en briques dans le style Art Déco. Les années 1950 enregistrent simultanément la construction d'ensembles rationnels, de pavillons construits par les Castors du bâtiment et de villas modernes à l'image de celle édifiée en 1955 par Claude Parent.
Jean-Jules Eggericx (1884-1963) est internationalement connu pour être l'auteur de deux cités-jardins remarquables édifiées à Bruxelles à partir de 1921, Floréal et Le Logis, aujourd'hui classées monuments, et qui ont servi de cadre à plusieurs films dont La Rupture de Claude Chabrol et Toto le Héros de Jaco Van Dormael avec Michel Bouquet.
Réfugié en Angleterre pendant la Grande Guerre, Eggericx visite et analyse Letchworth, la première cité-jardin construite d'après les idées du théoricien Ebenezer Howard. Son exil britannique et son travail comme ingénieur dans une usine aéronautique, ont métamorphosé le jeune architecte. De retour à Bruxelles en 1919, le plus british des architectes belges va se consacrer aux rapports intimes qui lient l'architecture et la nature. Non seulement dans ses cités-jardins, mais aussi dans ses autres constructions, maisons, centres de santé - notamment à Bredene -, immeubles à appartements, théâtres, bibliothèques... Son pavillon à l'exposition de Paris 1937 fut plébiscité par la critique de l'époque. Après la Seconde guerre mondiale, il sera l'urbaniste-conseil pour la reconstruction de la ville d'Ostende.
Il fut proche de Victor Horta chez qui il a travaillé, et sera invité en 1928 par Henry van de Velde à enseigner à l'école de la Cambre, le Bauhaus bruxellois. Membre des Congrès internationaux d'architecture moderne (Ciam), Eggericx, à l'encontre des architectes prônant un style international passe-partout, plaide pour l'intégration des édifices modernes dans leur milieu.
Les Docks de Marseille ont reçu le prix du meilleur centre commercial MIPIM AWARDS 2016.
Cet ouvrage consacré aux Docks de Marseille intervient un an après l'ouverture au public de ce lieu particulier de Marseille et qui rencontre un vif succès populaire. Il met en lumière le talent de l'agence d'architecture 5+1 Alfonso Femia et Gianluca Peluffo, qui a remporté pour cette opération le prix du meilleur centre commercial MIPIM AWARDS 2016.
Les Docks sont d'ore et déjà devenu un nouvel espace emblématique de la ville de Marseille qui réunit des activités commerciales, festives et culturelles en plein centre de la ville, avec la présence de boutiques, de lieux d'animations et de rendez-vous d'afterwork.
Ce livre, réalisé sous la direction de Maurice Culot, met en parallèle quelque soixante ans d'architecture à Bruxelles avec l'évolution de la société. La sélection de plus de quatre cents bâtiments couvre une période qui va des sévères réalisations monumentales de l'après-guerre à celles libérées de tout dogmatisme de la dernière génération d'architectes. À travers les textes et les images, le lecteur suit l'évolution d'une capitale confrontée à un phénomène violent de destruction en temps de paix (la bruxellisation) puis qui, sous la pression de la société civile, renoue avec la tradition d'invention qu'elle avait manifesté au temps de l'Art Nouveau. Aujourd'hui, devenue capitale de l'Europe, Bruxelles n'hésite pas à inviter des créateurs renommés pour en redessiner des aspects emblématiques, à l'exemple de Jean Nouvel pour la gare du Midi, porte sud de la ville, Alain Sarfati pour les abords de la gare Centrale, Christian de Portzamparc pour le Quartier européen, l'agence néerlandaise KCAP pour le plateau du Heysel...
Premier ouvrage de ce genre consacré à l'architecture contemporaine à Bruxelles, il contient des encarts qui renvoient à des lieux caractéristiques de l'ambiance de la ville : les librairies, les cafés, les lieux de spectacles, les promenades, les stations de métro... Le livre, tout en images et en couleur, est divisé en décennies et présente, à côté des photographies, de nombreux dessins et esquisses préparatoires.
Ce livre rassemble une sélection d'expérimentations architecturales réparties sur plusieurs continents.
Les réalisations de André Ravéreau s'appuient sur les gestes sédentaires ancestraux des bâtisseurs de la vallée du M'Zab en Algérie. Marcel Kalberer invente des structures vivantes en branches de saules. Au nord du Cameroun, l'association Patrimoine sans frontières a aidé la communauté musgum à construire un ensemble de cases obus. En Colombie, Simdn Vélez réinterprète l'art de construire en bambou des Indiens.
L'Irano-américain Nader Khalili invente l'igloo de terre pour parer au plus pressé lors de catastrophes sismiques ou de conflits qui entraînent des déplacements de populations. Olivier Delarozière et Ursula Gleeson proposent une démarche à la fois architecturale, constructive et artistique sur le thème de l'empilement. Benjamin jacquemet et Carolyn Wittendal ont affiné leur réflexion sur l'architecture en étudiant la green architecture américaine.
Le vent comme matériau architectural est l'objet des recherches de ShivaTolouie et Hervé Richard qui explorent, depuis 2001, les anciennes tours des vents de la ville deYazd en Iran.
En 1930, la ville de Charleroi lance un concours pour la reconstruction de son hôtel de ville, 68 architectes y participent. Il en résultera un des plus beaux hôtel de ville Art Déco de Belgique, à 50 kilomètres de Bruxelles et deux cents de Paris. Son décor somptueux, fait de sculptures, peintures, lustres, marbres... font de cet hôtel de ville une icone de l'architecture publique des années 1930.
Un ouvrage consacré au patrimoine Art nouveau et Art déco d'Argenteuil : villas, écoles, bains publics, commerces ou maisons de rapport.
Ce livre est un voyage passionnant, inédit et abondamment illustré à travers les grands travaux réalisés en Belgique et à l'étranger principalement par les entreprises membres de l'Association des Entrepreneurs belges de grands travaux (ADEB). L'association, fondée en 1936 au sortir de la crise de 1929, avait pour objectif de mieux structurer la profession et de développer des grands travaux générateurs d'emplois en Belgique et à l'étranger. Quatre-vingts ans après sa création, son objectif a été largement atteint comme en témoignent les milliers de chantiers menés à bien.
Le livre, abondamment illustré, est découpé en 10 sections qui parcourent les époques depuis sa fondatio :
Du plan du Travail au plan Marshall, la Reconstruction ou le « miracle belge », l'Expo 58, l'Âge d'or des travaux publics, Cent ans de bureaux, l'Ordinateur prend la relève, la Restauration des bâtiments anciens, le Passage à l 'Euro, l'Écodurabilité, le Futur.
Fondée en 1987 et développée à partir de 1992, la ville neuve de Val d'Europe a été créée à côté des parcs de loisirs DISNEYLAND/Paris, première destination touristique en Europe. L'objectif était de rééquilibrer l'Ile de France vers l'Est par un pôle urbain et économique. La particularité de Val d'Europe est de reposer sur 3 concepts constructifs rigoureux: une organisation en quartiers, places et rues, une mixité sociale, d'activités et de services, une architecture qui se situe dans la continuité historique et au sein de récits fondateurs imaginaires (le quartier anglais, le néo-classicisme, l'Art Déco). En 2030 la ville atteindra son objectif initial de 60 000 habitants.
C'est, en France, la première expérience depuis la seconde guerre de créer une ville qui ait une âme et un ancrage historique, en prenant comme modèle les plus belles villes européennes.
Ce manuel d'art urbain à l'usage de ceux qui sont amenés à penser et vivre l'espace de la ville, présente la démarche globale d'édification de Val d'Europe, «ville neuve» fondée sur les principes d'un développement maîtrisé et responsable.
En 1890, le mécène Henri Van Cutsem (1839-1904) hérite d'un hôtel de maître de style néoclassique avenue des Arts à Saint-Josse-ten-Noode, commune adjacente au centre historique de Bruxelles. Pour mettre en valeur ses collections d'arts, Van Cutsem en confie l'extension et la transformation des écuries et des annexes à un jeune architecte encore inconnu : Victor Horta. Entre 1890 et 1893, celui-ci réalise deux galeries surmontées de verrières en métal et une nouvelle façade rue de la Charité.
Ces travaux amorcent les innovations que l'on retrouvera par la suite dans l'oeuvre du maître de l'Art Nouveau : fluidité et transparence des espaces intérieurs, usage et affirmation du métal apparent dans l'habitation privée, fruit à la base des façades qui leur confère une illusion organique...
En 1928 l'hôtel particulier prend le nom de Musée Charlier en souvenir du sculpteur Guillaume Charlier (1854-1925), légataire universel de Van Cutsem, qui en fit don avec ses collections d'oeuvres d'art à la Commune. En 1993, le musée est classé comme monument historique par la Région de Bruxelles-Capitale.
In 1890, the patron of the arts Henri Van Cutsem (1839-1904) inherited a townhouse in the neoclassical style at 16 avenue des Arts in Sint-Josse-ten-Noode, a borough neighbouring the historical city centre of Brussels. To show off his art collections to best effect, Van Cutsem entrusted the works to extend his home and convert the stables and annexes to a young and as yet unknown architect:
Victor Horta. Between 1890 and 1893 the latter designed two galleries topped with glass roofs with metal supports and a new facade giving onto rue de la Charité.
This enlarged Hôtel Charlier provides an early example of the innovations that would later become distinctive of the work of the master of Art Nouveau: the fluidity and transparency of the interior spaces, the use and affirmation of visible metal in a private home, fruit at the base of walls to lend an organic illusion, etc.
In 1928, the townhouse became known as the "Charlier Museum" in memory of the sculptor Guillaume Charlier (1854-1925), Van Cutsem's universal legatee, who donated the house and its art collections to the borough of Sint-Josse-ten-Noorde. In 1993 the museum was listed as a historical monument by the Brussels-Capital Region.
Destiné à un large public, «La Cité des Enfants» retrace le parcours architectural et urbanistique de Bruxelles du XIXe siècle à nos jours. Il est conçu comme une approche douce de la ville et une initiation à l'urbanisme et au patrimoine. Parmi les différents thèmes abordés : les lieux de loisirs, les écoles, les commerces, les bureaux, les métiers, les mots de l'architecture . Une exploration pédagogique de la vie quotidienne en ville à travers de nombreux plans, dessins originaux, maquettes, photographies anciennes et contemporaines.
Il s'adresse, en des termes simples, aux adolescents, aux familles, aux éducateurs et à toutes les personnes intéressées par l'histoire de la ville.