La grande monographie sur l'Océanie, par un collectif d'auteurs : Nicholas THOMAS, Peter BRUNT, Anne SALMOND, Emmanuel KASARHEROU, Sean MALLON. Cet ouvrage rassemble les dernières études en date réalisées par les plus grands experts du domaine et illustre cet éventail éblouissant englobant de nombreux objets issus de cette région et présente une nouvelle compréhension de l'art d'Océanie, illustrée par des images de nombreuses oeuvres jamais publiées auparavant
Première monographie d'un personnage-clé de la scène artistique contemporaine, cet ouvrage de référence, abondamment illustré, propose une exploration exhaustive de l'univers de Berlinde De Bruyckere, depuis ses premières sculptures du début des années 1990 - méditations en plastique sur la figure humaine et sa chair vulnérable mais métamorphique - jusqu'à sa récente et envoûtante installation pour le Pavillon belge à la Biennale de Venise (2013). Cette monographie fascinante, qui révèle les questions philosophiques et la mémoire visuelle dont se nourrissent les oeuvres de l'artiste, retrace l'essentiel de ses 20 ans de pratique.
Conçu en étroite collaboration avec l'artiste, ce livre permet au lecteur de prendre la pleine mesure d'une oeuvre à la fois impressionnante et profondément humaine.
L'ouvrage comprend deux essais philosophiques inédits dus au philosophe et théoricien Emmanuel Alloa et à l'historienne de l'art Angela Mengoni. Gary Carrion-Murayari a bâti pour sa part une réflexion sensible sur l'oeuvre graphique de l'artiste.
Pol Bury (1922-2005) était un peintre, sculpteur, créateur de bijoux, écrivain et graphiste belge. Après ses débuts comme peintre surréaliste, principalement influencé par René Magritte, il exposera avec La Jeune Peinture belge et le mouvement CoBrA. En 1950, il découvre l'oeuvre de Calder, qui exerce une influence importante sur lui. A partir de 1953, Bury introduit lui-même le mouvement dans ses oeuvres et devient ainsi un des protagonistes de l'art cinétique.
Avec ses reliefs et ses sculptures aux mouvements extrêmement lents, il occupe une place très particulière au sein de ce mouvement. Quant au grand public, il le connaît probablement surtout par ses fontaines et sculptures dans les espaces publics. Par son oeuvre innovant et décalé, Pot Bury a conquis à la fois les milieux artistiques parisiens et new-yorkais, ce qui lui valut une reconnaissance internationale.
Ce bel ouvrage nous invite à redécouvrir l'oeuvre protéiforme de celui qui fut incontestablement un des artistes belges les plus importants de t'après-guerre. Avec des contributions de Pierre Alechinsky, Kurt De Boodt & Paul Dujardin, Pamela Lee, Gilles Marquenie, André Morain et Johan Pas.
Pionnier de la redécouverte de Caravage (1571 - 1610), Roberto Longhi (Alba, 1890 - Florence, 1970) est l'une des figures les plus fortes de l'histoire de l'art italien du XXe siècle.
Son regard d'expert et d'historien s'est posé sur les grands primitifs, comme Giotto (vers 1266/67 - 1337), Masolino (1383 - vers 1440), Masaccio (1401 - vers 1428), ou Piero della Francesca (vers 1415 - 1492), comme sur Caravage. Esprit ouvert sur son temps, proche des artistes contemporains tel Morandi (1890 - 1964), il a permis grâce à ses études, une lecture renouvelée des grands moments de la peinture italienne.
À partir d'une sélection de chefs-d'oeuvre, le musée Jacquemart André célébrera, de mars à juillet 2015, les passions italiennes de Roberto Longhi. Le catalogue mettra en lumière deux axes forts des études Longhi : les primitifs italiens et Caravage et les caravagesques.
L'ouvrage de l'exposition s'ouvrira sur une section consacrée aux oeuvres de Caravage dont le célèbre Jeune garçon mordu par un lézard de la Fondation Roberto Longhi. Artiste emblématique et sujet central des études de Roberto Longhi, Caravage a révolutionné la peinture italienne du XVIIe siècle par ses tableaux puissants et naturalistes, marqués de profonds effets de clair-obscur.
Fidèle à la démarche de Roberto Longhi, l'ouvrage de l'exposition mettra en regard les oeuvres de Caravage et de ses émules, en montrant l'influence des thèmes et du style de cet artiste sur ses contemporains, en Italie d'abord, puis dans toute l'Europe.
Quelques grands chefs-d'oeuvre de l'art primitif italien rappelleront également en quoi Roberto Longhi a su apporter un nouveau regard sur ces maîtres de l'avant-garde de la Renaissance : le catalogue réunira ainsi quatre tableaux majeurs de Giotto, Masolino, Masaccio et Piero della Francesca, artistes rarement présentés en France.
C'est donc un parcours dense, fort et ramassé qui retrace quelques-uns des moments clés de l'art italien grâce aux lumières apportées par Roberto Longhi. Un homme savant et passionné, répondant à la définition de « connoisseur » d'Erwin Panofsky.
Cet ouvrage kaléidoscopique présente Théo van Doesburg tel un propagandiste nomade, en permanente recherche d'une esthétique nouvelle qui, en interaction avec la science
Le Centre Pompidou, on le sait, a fait le choix d'une présence internationale. A Paris, certes mais aussi à Metz puis à Malaga, à Abou Dabi, bientôt à Shanghai et aujourd'hui à Bruxelles.
Le temps que nous partageons est une tentative de rétrospective générale de la relation entre les arts du spectacle vivant et la société, il ouvre une perspective particulièrement large sur la manière dont différentes créations scéniques ont contribué à donner corps à des questions spécifiques et globales. Plus qu'un outil de mémoire, ce livre est un instrument d'étude, un atlas qui permet au passé de s'ouvrir vers l'avenir, un outil général d'analyse des arts du spectacle vivant et, en fin de compte, de leurs façons de se rapporter au présent.
Theodoor van Loon était l'un des premiers peintres des Pays-Bas méridionaux à se laisser influencer par l'art du Caravage. À l'instar de son contemporain Rubens, Van Loon a développé un style intense et original, s'inspirant tout au long de sa vie des maîtres italiens. Ce catalogue vous permet d'entrer pour la première fois en contact avec l'oeuvre de cet artiste atypique.
L'année 2011 commémore l'octroi du Prix Nobel de la Littérature à Maurice Maeterlinck le 22 octobre 1911. A cette occasion, le Musée des Beaux-arts de Gand, sa ville natale, organise une exposition intitulée « L'univers de George Minne et de Maurice Maeterlinck ». George Minne et Maurice Maeterlinck étaient des « esprits symétriques » considérés à leur époque comme des innovateurs au sein du monde artistique international. La publication qui accompagne cet évènement mettra en lumière les deux artistes qui présentent de nombreux points communs durant leurs jeunes années et qui, chacun dans leur domaine, eurent une influence importante sur le symbolisme européen. L'ouvrage présentera ainsi le milieu artistique gantois de la fin du 19e siècle où évoluaient à leurs débuts les deux artistes belges mais aussi les poètes Grégoire le Roy, Georges Rodenbach et Charles Van de Woestijne. Le livre, richement illustré, se focalisera sur de nombreux aspects de la vie et de l'oeuvre des deux artistes. La relation de Maeterlinck avec les arts plastiques de son temps sera un des thèmes principaux. En effet sa pensée fut active non seulement dans le monde du théâtre et de la musique, mais aussi pour les arts plastiques. Les oeuvres d'artistes qu'il inspira, tel Odilon Redon, ou qui furent influencés par ses idées, ses poèmes ou ses pièces, tels Fernand Khnopff, Léon Spilliaert ou Maurice Denis, illustreront la présence indéniable de Maeterlinck dans l'histoire artistique. L'évolution artistique de George Minne, dans le même contexte, sera un autre thème marquant développé dans l'ouvrage. A la même période, il créa ses élégantes sculptures qui lui attribuèrent une place importante dans l'univers de l'Art Nouveau européen. L'influence de son art auprès d'artistes, tels Gustav Klimt et Oskar Kokoschka, fera aussi l'objet d'une attention particulière au sein du livre et de l'exposition. Afin d'illustrer cette riche thématique, l'ouvrage reproduira plus de 100 oeuvres (peintures, sculptures, dessins, estampes, affiches et livres illustrés) qui offriront ainsi une perception complète et variée de l'univers des deux artistes.
En 2014, le M Museum propose une exposition avec pour thème central le sort du patrimoine artistique et culturel en période de conflit. La commémoration du début de la Première Guerre mondiale ainsi que l'incendie de la bibliothèque universitaire de Louvain en été 1914, s'y prêtent particulièrement. Les évènements de Louvain illustrent parfaitement le fait qu'en période de conflit, les biens culturels, tout autant que les soldats et les innocents citoyens, souffrent de la violence belliqueuse.
Ainsi, même bien avant la Première Guerre mondiale, les villes dévastées, les bâtiments et monuments dégradés, les oeuvres d'art pillées et les autodafés de livres jouaient un rôle dramatique en période de conflit. Aujourd'hui, les crimes contre l'art restent, plus que jamais, une réalité. De ce fait, cette exposition se propose de mettre en présence les réflexions d'artistes contemporains et d'artistes du passé.
Sous la direction de Bruno Demoulin, le livre Histoire culturelle de la Wallonie tentera d'explorer la problématique de l'identité culturelle de la Wallonie, présente tout au long de l'ouvrage, à travers les nombreuses expressions d'un sentiment wallon, qu'elles soient artistiques, musicales ou autres, et fournira ainsi, tant au spécialiste qu'au lecteur intéressé, un sujet captivant.
L'ouvrage, richement illustré, présentera au lecteur une vision complète, à la fois historique et thématique, de la culture en Wallonie.
Dans un premier temps, son histoire au fil des siècles fera l'objet d'un approche approfondie, assurée par des spécialistes du sujet et des historiens. Ainsi les grandes périodes, de la préhistoire au monde actuel, seront amplement développées.
Dans un deuxième temps, le lecteur sera plongé dans une présentation thématique de la culture en Wallonie à travers des essais passionnants, traitant des langues et de la littérature, du livre et de l'édition, de la musique, des arts de la scènes, des arts plastiques, de la photographie et de bien d'autres aspects qui illustrent la diversité du patrimoine culturel de cette région.
Pour finir, ce sera sa relation ses voisins (Flamands, Bruxellois, Français et Allemands) qui conclura cette présentation approfondie du monde culturel wallon.
Avec plus de 400 illustrations, ce prestigieux ouvrage offrira un voyage d'exception au sein de la culture wallonne à travers la reproduction de manuscrits, de photographies, de cartes et d'oeuvres en tout genre qui accompagneront les textes et illustreront ainsi la variété et la richesse de ce patrimoine unique.
Le livre, sans précédant, tentera ainsi, sans tabous et avec audace, de relever le défi d'une définition de la culture wallonne.
Alors qu'elle avait entamé sa carrière de sculpteur au lendemain de la guerre en adoptant un style figuratif classique, Alina Szapocznikow a reconceptualisé la sculpture en tant qu'empreinte non seulement de la mémoire, mais également de son propre corps. Interrompue par la mort prématurée de l'artiste en 1973 à l'âge de 47 ans, sa carrière effective ne couvre pas deux décennies ; pourtant, Szapocznikow nous laisse en héritage des objets provocants qui évoquent le surréalisme, le nouveau réalisme et l'art pop. Moulages de fragments de corps en polyester teinté, souvent métamorphosés en objets quotidiens tels des lampes ou cendriers ; formes obtenues à partir de polyuréthane liquide solidifié ; assemblages complexes qui peuvent incorporer des photographies, vêtements ou pièces d'automobile : les oeuvres fascinantes de l'artiste résonnent dans la culture actuelle d'une façon tout aussi merveilleusement idiosyncratique que lors de leur création. Célèbre en Pologne,Szapocznikow y a exercé une grande influence dès les prémices de sa carrière ; le moment est venu de réexaminer sa place dans l'histoire de l'art. Alina Szapocznikow, Sculpture Undone 1955-1972, nous offre une vue d'ensemble très complète de l'oeuvre importante de cette artiste au moment où elle suscite un intérêt international grandissant. Richement illustré par plus de 150 planches en couleurs, ce catalogue présente des essais rédigés par les commissaires de l'exposition où sont abordés des aspects cruciaux de la pratique de l'artiste et de l'histoire de sa réception. Il inclut également une chronologie complète, permettant d'explorer en profondeur les liens qui unissent sa vie et son art. Alors qu'elle couvre l'une des périodes les plus riches et les plus complexes du XXe siècle, la production de Szapocznikow fait écho à de nombreux aspects de l'évolution artistique et idéologique de son temps en une oeuvre sculpturale à la fois fragmentée et transformative, sensuelle et pensée, réalisée de manière ludique et chargée politiquement.
Cet ouvrage est le deuxième volume d'un ambitieux projet de catalogue raisonné consacré aux oeuvres produites par Francis Picabia (1879-1953) et se penche en particulier sur ses créations de 1915 au milieu de l'année 1927. A cette époque, l'artiste, en pleine élaboration de son esthétique machiniste, joue un rôle central dans le développement du mouvement Dada à Paris. De plus en plus provocantes, les compositions mécanomorphes qu'il imagine alors sont au nombre des réalisations majeures de ce mouvement synonyme d'irrévérence.
Le volume s'achève avec les créations du milieu des années 1920 : les célèbres collages et la fameuse série des "monstres", que l'artiste décline en flamboyantes compositions figuratives. Au fil de cet ouvrage, les meilleurs spécialistes nous livrent leur lecture d'une démarche artistique hautement singulière. Le catalogue raisonné comprend également la reproduction de chacune des oeuvres avec ses données factuelles, une chronologie, la liste complète des expositions ainsi qu'une bibliographie détaillée.
«Le palais du prince Liégeois. est plus accomply que n'est le Louvre. à Paris» s'émerveille Philippe de Hurges en 1615. Victor Hugo s'exclame deux siècles plus tard : «Je n'ai vu nulle part un ensemble architectural plus étrange. et plus superbe.» Le plus beau monument civil de Wallonie représente, depuis plus de mille ans, le symbole de l'identité liégeoise. Édifié sous Notger, le fondateur de la Principauté de Liège, à la fin du premier millénaire, il fut reconstruit au seizième siècle par Érard de la Marck lors de la Renaissance du pays de Liège. Centre du pouvoir, qu'il soit politique, juridique ou religieux, le palais a abrité la cour du prince et le siège des institutions; il a brui des cris des «citains» animant les galeries.
Après la Révolution liégeoise de 1789, le palais connaîtra une éclipse mais renaîtra au dix-neuvième siècle quand Liège deviendra la capitale économique de la deuxième puissance industrielle mondiale. Il abritera alors, dans l'aile néo-gothique de Charles Delsaux, le Gouvernement provincial. La Justice continuera, elle, à s'exercer sous es plafonds du dix-huitième siècle de Georges-Louis de Berghes et de Jean-Théodore de Bavière. La délicatesse de la décoration de ces lieux est digne des plus beaux palais européens.
Espace marqué par de multiples courants culturels, le palais incarne l'avenir de la région liégeoise. Les auteurs, spécialistes reconnus, géographes, juristes, hommes de lettres du nord et du sud du pays montrent, à la suite des historiens et historiens de l'art, les signes encourageants d'un nouveau départ. C'est bien un message de fierté que le palais donne à nos contemporains. Le reportage photographique de Régine Mahaux, mêlant sensibilité et fantastique, en témoigne par la vision de l'artiste.
L'ouvrage apporte un regard neuf et décapant sur ce monument emblématique.
Augustin d'Hippone fut une personnalité d'une grande complexité : intellectuel, mystique, moine, évêque, philosophe et penseur biblique. Depuis des siècles, ses Confessions comptent parmi les classiques de la littérature mondiale : pour la première fois dans l'histoire de la culture, un auteur s'étendait longuement sur lui-même, replaçant l'être humain au centre de l'histoire. Cet ouvrage vise à une compréhension plus intime de l'homme au coeur ardent. Symbole iconographique inséparable de la figure augustinienne, le coeur se décline d'ailleurs telle une constante dans le livre, au fil des illustrations. Une vingtaine de spécialistes cherchent à éclairer la pensée du saint et abordent sous différents angles ce personnage de premier plan, avec l'Afrique du Nord, centre de ses activités, comme toile de fond. Ils étudient également de multiples aspects de l'immense héritage légué par Augustin à l'ensemble de l'humanité.
En 1878, Vincent van Gogh, âgé de 25 ans, arrive dans la région belge du Borinage pour y travailler comme évangéliste protestant auprès des communautés minières rurales. Il échoue dans cette vocation et, après des mois de remise en question, décide, en août 1880, de devenir artiste. Cette passionnante publication est la première à s'intéresser au séjour de Van Gogh dans le Borinage et à son développement artistique dans les années qui suivent, au cours desquelles il crée ses première oeuvres originales. Elle inclut des extraits de la correspondance de Van Gogh avec son frère Theo, dans laquelle il décrit son désir de dessiner, ainsi que des gravures réalisées d'après des oeuvres d'artistes comme Jean-François Millet. L'examen de la production de Van Gogh après son départ du Borinage montre que les motifs qu'il y a explorés - maisons rustiques, ouvriers et travaux agricoles, nature-l'influenceront tout au long de sa carrière.