Cet ouvrage propose des regards/éclairages croisés (du romancier au médecin en passant par le journaliste ou le juriste) sur un phénomène récent et inquiétant.
Une scène « ordinaire ».
« La maman était absente de la maison. À l'aube, j'ai été réveillé par des pleurs qui venaient du jardin. J'ai trouvé la gamine, qui n'a que 7 ans, recroquevillée derrière un buisson, du sang entre les jambes. » Récit d'une scène « ordinaire » dans l'Est du Congo...
Une arme de guerre Depuis vingt ans, une violence inouïe frappe cette région. Si toute guerre moderne fait des ravages parmi les populations civiles, ici ce sont les femmes qui paient le plus lourd tribut.
Une situation cauchemardesque qui a pris racine sur les collines rwandaises en 1994, l'année du génocide.
Si la violence sexuelle en période de conflit a toujours existé, elle a désormais pris une dimension nouvelle. Utilisée à des fins stratégiques, elle est devenue une véritable arme de guerre.
Un ouvrage collectif pour mieux comprendre une problématique complexe Ce livre est un voyage au pays de ces femmes et enfants que des hommes brutalisent, violent, torturent, mutilent.
Après une nouvelle inspirée par cette sauvagerie, signée de l'écrivain congolais Jean Bofane, Hélène Dumas et Colette Braeckman reviennent sur les séquences du désastre, nous font revivre les heures les plus noires de ces vingt dernières années. La 2e partie du livre donne la parole à deux médecins (Guy-Bernard Cadière et Simon Gasibirege), deux hommes de terrain qui livrent leur expérience. Si le tableau est certes noir, il existe néanmoins des signes d'espoir. Les regards croisés dans la dernière partie de l'ouvrage portent sur les réponses judiciaires (Michèle Hirsch et Hélène Morvan), l'indispensable sensibilisation par les médias (Thierry Michel et Jean-Paul Marthoz) et la résistance des femmes, ici et là-bas (Maddy Tiembe et Colette Braeckman). Après une réflexion de Damien Vandermeersch sur l'impunité dans un monde sans repères, le mot de la fin revient au docteur Mukwege, symbole du combat contre le viol. Son combat aux côtés des femmes a d'ailleurs été couronné de nombreuses distinctions, dont le prix Sakharov 2014.
Avec le soutien d'Amnesty International
Découvrez la ville la plus visitée d'Espagne :
Partez à la découverte de la rayonnante ville de Madrid aux patrimoines architectural et culturel incompa- rables ! Ce guide emmènera de nombreux lecteurs désireux de connaître les secrets cachés de la capitale de l'Espagne. Avec ses neuf millions de visiteurs chaque année, Madrid est sans conteste la destination n°1 pour les citytrips en Europe.
500 trésors cachés, à votre portée !
Des centaines d'adresses insolites à découvrir et à redécouvrir, pour mieux apprécier Madrid et sortir des sentiers battus. Chaque adresse est reportée sur une carte pour permettre aux lecteurs de s'y retrouver. Le guide contient également de nombreuses photos afin de laisser transparaître l'ambiance de la ville.
Un concept innovant :
La collection des Guides surprises a conquis son public avec son concept innovant et sympathique. Ce sont en effet plus de 100 000 exemplaires de la collection qui se sont écoulés. Les livres se présentent comme une suite de « top 5 » tous plus alléchants les uns que les autres !
Un journaliste passionné par sa ville natale :
Anna-Carin Nordin, entrepreneure espagnole, nous fait découvrir la ville où elle habite en nous partageant les bons plans et des adresses plus insolites les unes que les autres. Suivez le guide !
Après la parution des volumes consacrés à Liège et à Mons, le troisième opus sur Charleroi et Sud- Hainaut renforce la collection des guides d'architecture. Outil de référence pour les particuliers et de découverte pour les amateurs, ce guide vous fera découvrir la ville de Charleroi et ses alentours de façon inédite.
Une collection qui a déjà convaincu 3 000 lecteurs :
Après la parution des volumes consacrés à Liège et à Mons, le quatrième opus sur Tournai renforce la collection des guides d'architecture. Outil de référence pour les particuliers et de découverte pour les amateurs, ce guide vous fera découvrir la ville de Tournai et ses alentours de façon inédite.
Une véritable bible de l'architecture à Tournai et en Wallonie picarde :
Cette référence invite à regarder l'architecture autrement, et ce au travers d'une sélection de projets, illustrés de plans, situés sur des cartes et commentés par de nombreux auteurs. Ces projets sont le fruit de la modernité revisitée à chaque époque par les architectes, de l'Art nouveau à aujourd'hui. Au fil de son parcours, le lecteur ouvre son regard sur l'architecture et apprend à connaître la ville et son histoire.
Des ouvrages de référence incontournable :
Fruit d'un important travail de recherche scientifique mené en collaboration avec les universités, l'ambi- tion culturelle de la collection « Guide d'architecture moderne et contemporaine » est de permettre au lecteur de s'approprier la modernité d'un héritage bâti en Wallonie et à Bruxelles. Richement documen- tée, la collection vise un public large, sensibilisé au tourisme culturel et habitué aux guides de voyage.
Un guide soutenu par des spécialistes de l'architecture :
Le Guide d'architecture moderne et contemporaine Tournai & Wallonie picarde est publié avec le soutien de l'Institut du Patrimoine wallon et de Wallonie-Bruxelles-Tourisme, en partenariat scienti- fique avec les facultés d'architecture de l'Université de Liège, l'Université de Mons, l'Université libre de Bruxelles et l'Université catholique de Louvain.
Partez à la découverte de la 3e ville préférée des Européens :
Berlin, c'est plus de 150 musées, environ 140 bibliothèques et 60 théâtres à découvrir. Elle fait partie des villes les plus visitées en Europe et se situe même en 3 e position dans le top des villes préférées pour les citytrips en Europe. En tant que ville culturelle et artistique de premier plan, elle accueille chaque année des millions de visiteurs étrangers. Une raison de plus pour les lecteurs de découvrir sans plus attendre les nombreux autres secrets que recèle la capitale de l'Allemagne !
500 trésors cachés, à votre portée !
Des centaines d'adresses insolites à découvrir et à redécouvrir, pour mieux apprécier Berlin et sortir des sentiers battus. Chaque adresse est reportée sur une carte pour permettre aux lecteurs de s'y retrouver. Le guide contient également de nombreuses photos afin de laisser transparaître l'ambiance de la ville.
Un concept innovant :
La collection des Guides surprises a conquis son public avec son concept innovant et sympathique. Ce sont en effet plus de 100 000 exemplaires de la collection qui se sont écoulés. Les livres se présentent comme une suite de « top 5 » tous plus alléchants les uns que les autres !
Une globe-trotteuse tombée amoureuse de Berlin :
Après avoir voyagé à travers le monde, Nathalie Dewalhens s'est installée à Berlin il y a quatre ans. Très vite, elle est tombée amoureuse de la ville et a développé une véritable passion pour la capitale allemande. Ce qu'elle adore ? Prendre son vélo et parcourir les rues de cette ville fantastique.
Ce quatrième numéro de la revue CLARA Architecture/ Recherche s'ouvre à l'international. Des contributions en français et en anglais y questionnent la pertinence d'interventions architecturales et urbaines modernistes dans les pays du Sud, et leur réception par habitants et usagers.
Dans le dossier « Modernisme(s) approprié(s) ? », une dizaine d'auteurs examinent la manière dont les modèles et les principes du modernisme en architecture et en urbanisme ont été modifiés par la rencontre avec un contexte autre que celui dans lesquels et pour lesquels ils furent initialement conçus. Ces auteurs nous emmènent dans la vie quotidienne des habitants et usagers d'utopies modernistes - immeubles de logements collectifs, grands ensembles, anciens complexes hospitaliers occupés, habitations destinées aux officiers des administrations coloniales... - à la recherche des transformations, adaptations, voire subversions apportées à ces architectures par les usages quotidiens, les coutumes locales, les traditions indigènes. Ce faisant, les oeuvres et les idées du modernisme acquièrent un visage neuf, dépaysant, qui invite à s'interroger à nouveau sur la pertinence et la capacité de cette idéologie apparemment désuète à résister à l'épreuve du temps et du lieu.
Un dossier « archives » revient sur le rôle d'architectes belges tels Guillaume Serneels dans la configuration du territoire congolais, en présentant ses plans pour la ville nouvelle de Mbuji-Mayi (anciennement Bakwanga).
Dans un tout autre registre, CLARA propose également dans ce numéro un retour sur une rencontre avec Eduardo Souto de Moura, architecte portugais prix Pritzker 2011, ainsi que sur un cycle de rencontres autour de la pensée de Bruno Latour organisé par un collectif de jeunes chercheuses et chercheurs.
Mons, c'est sa célèbre Grand-Place pavée bordée de cafés, son hôtel de ville vieux de plusieurs siècles, son beffroi qui offre une vue panoramique sur la ville. Mais pour les Montois, ce sont surtout les petites adresses moins connues, les bons plans qu'on se refile presque entre initiés, qui rendent leur ville si attachante. Que vous soyez Montois, expat' ou voyageur curieux, ce livre va tout simplement vous faire aimer Mons.
L'« Ouverture émotionnelle » (OE) est une approche théorique et pratique qui s'inscrit dans le domaine du vécu et du traitement des émotions. Elle comprend quatre dimensions élémentaires ancrées dans les théories modernes des émotions et dans la recherche en psychothérapie. Ces dimensions sont nécessaires aux expériences et processus émotionnels : la représentation cognitive des états émotionnels ; la perception des indicateurs émotionnels corporels ;
L'expression et la communication des émotions ainsi que la régulation des émotions.
Véritable "manuel de bonnes pratiques" pour l'intervention auprès des personnes atteintes d'autisme, ce livre, comme l'écrit Carmen Dionne dans la préface, "en témoignant des approches reconnues et variées, apporte une contribution importante à la réflexion sur les pratiques actuelles certes mais sert également d'assise à celles à développer. Il s'inscrit en outil de référence pour soutenir le dialogue entre praticiens, familles et chercheurs". Ces dernières années, l'intervention auprès des personnes présentant un trouble envahissant du développement a suscité un intérêt croissant aussi bien de la part des chercheurs que des praticiens. Cet ouvrage se veut le témoin et la synthèse de différents modèles, modes et programmes d'intervention développés pour offrir des soutiens appropriés tant aux personnes avec autisme qu'à leur famille, et ce dans les différents milieux de vie fréquentés. Il complète la démarche par une perspective longitudinale originale, en présentant, outre les processus d'évaluation et d'intervention, le suivi de ces méthodes sur plusieurs années. Parallèlement, l'ouvrage met l'accent sur l'effort collectif qui doit se développer dans le cadre de l'intervention. C'est pourquoi, il s'adresse non seulement aux différents spécialistes concernés (psychologues, médecins, éducateurs, orthophonistes, psychomotriciens, enseignants et autres professionnels) mais aussi et surtout aux familles, et reconnaît de ce fait leur incontournable apport au projet de vie de leur enfant.
L'histoire de la libération d'une ville enfermée.
Le démantèlement des fortifications de la ville de Mons, il y a près de 150 ans, a marqué le début de la transformation de la ville.
Une ville enfermée La ville de Mons est située sur une colline au confluent de deux petites rivières et de leurs vallées facilement inondables.
Exploitant les caractéristiques du lieu, elle s'est dotée au cours des siècles d'imposantes fortifications, régulièrement adaptées à l'évolution des techniques de guerre. Mais Mons était enfermée et étouffée par cette enceinte.
Une ville libérée de ses murs En 1861, la ville obtint enfin le démantèlement de ses murs. Mons put alors développer un nouveau projet pour exploiter les vastes espaces rendus disponibles autour de l'ancien centre.
Cet ouvrage montre combien ces transformations propulsèrent dans la modernité une ville jusqu'alors enfermée dans ses remparts.
De nombreux aspects du développement de la ville sont évoqués, basés sur des études récentes et la découverte de documents inédits : création de boulevards et avenues, choix posés en matière d'hygiène et développement d'un système de distribution d'eau, contraintes imposées par la nature du sol, démographie de la ville et réflexions sur le logement, etc.
Une ville ouverte sur l'avenir La transformation de la ville se poursuit encore aujourd'hui. Le livre propose d'ailleurs des pistes concernant le patrimoine, avec notamment la réafectation d'anciens bâtiments dans l'intra-muros, l'habitat et le commerce, la mobilité, l'espace public et les nuisances, les espaces verts.
Ce livre accompagne l'exposition « Ouvrir les murs » qui se tiendra à la salle Saint-Georges du 27 juin au 30 août 2015.
L'idée d'architecture est aujourd'hui universellement partagée. Qu'en était-il au Moyen Âge au Japon et en Europe ? Comment percevait-on alors les abbatiales romanes et les cathédrales gothiques, les temples Zen et le style Grand Bouddha ? Et, de nos jours, quelle perception de l'architecture médiévale ont les historiens de l'art en Europe et au Japon ?
Des convergences et des réalités irréductibles.
Le XIXe siècle a insisté sur les convergences entre les cultures japonaises et européennes. Ne faut-il pas réévaluer les différences, qui sont aussi des signatures culturelles ? Ces questions, qui trouvent une application concrète dans la conservation du patrimoine médiéval, toujours vivant, engagent profondément notre présent.
Une architecture en évolution.
Dans l'Europe médiévale, l'architecture exprime une culture esthétique et une identité religieuse.
Elle connaît un progrès continu, mêlé de retour à la grande tradition antique (Renaissance carolingienne, du XIIe, du XVe en Italie...), et un moment de création radicalement neuve : l'architecture gothique. À son tour, cet art gothique inspirera le renouveau néogothique qui, du XVIIe au début du XXe siècle, sera la source de la légitimité religieuse et, en partie, politique.
En est-il de même au Japon ? Aujourd'hui, le style éclectique du Pavillon d'Or et du Pavillon d'Argent résume dix siècles d'évolution architecturale, de l'importation de l'architecture bouddhique à l'architecture moderne.
Du style et de la technique.
Si, aux XVIIIe et XIXe siècles, les historiens de l'art se sont interrogés d'abord sur les fondements philosophiques du beau, dont l'architecture n'est qu'une manifestation matérielle, aujourd'hui, ils s'intéressent non seulement à la stylistique, mais aussi aux techniques de construction, partie intégrante de l'esthétique. C'est peut-être dans cette évolution que le Japon et l'Europe retrouvent l'idée d'architecture médiévale.
Cet ouvrage a pour ambition de mieux faire connaître le patrimoine et les origines de Bruxelles au travers de ce lieu de pouvoir que fut le palais du Coudenberg, devenu un incontournable de la découverte de la ville.
Point culminant au coeur de Bruxelles, le Coudenberg est en effet un lieu de pouvoir depuis le Moyen âge. Aujourd'hui encore, ce quartier qualifié de « royal » rassemble les institutions centrales du pays.
Également baptisé « Mont des Arts », le Coudenberg perpétue l'héritage culturel de l'ancienne cour par le regroupement de nombreuses institutions culturelles et financières autour de la place Royale.
Les souterrains de la place Royale constituent un remarquable lieu de mémoire destiné à conserver et mettre en valeur ce témoignage de l'histoire européenne.
Les fouilles menées dans les années 1990 par la Société royale d'Archéologie de Bruxelles, et dont ce livre est le tout premier à faire état, ont notamment permis de mettre au jour les vestiges de la grande salle d'apparat du palais ducal, complétant de manière substantielle la connaissance et la visibilité du site. L'équipe d'archéologues, historiens et historiens de l'art chargée de la rédaction du présent ouvrage a développé son propos à partir de ces vestiges archéologiques, désormais présentés au public au gré d'un vaste parcours muséographique.
Ces professionnels ont réuni leurs compétences pour interpréter les vestiges fouillés, relire les sources historiques et iconographiques, et ouvrir de nouvelles perspectives de recherche. Grâce à ces éclairages variés, les auteurs ont enrichi cet élément majeur du patrimoine architectural européen d'un contexte historique renouvelé.
La collection " Patrimoine architectural et territoires de Wallonie ", réalisée par la Direction générale opérationnelle de l'Aménagement du territoire, du Logement, du Patrimoine et de l'energie, met à jour et complète le premier inventaire du patrimoine immobilier en Wallonie, publié entre 1973 et 1997, sous le titre " Le patrimoine monumental de la Belgique.
Wallonie " (editions Pierre Mardaga, 23 volumes en 37 tomes). En effet, l'évolution du concept de patrimoine impose désormais de prendre également en compte d'autres composantes du patrimoine, témoins plus récents ou plus modestes de la vie sociale et économique de la Wallonie, tels que les ensembles bâtis, l'architecture industrielle ou celle des 20e et XXIe siècles, par exemple. En outre, les dimensions paysagère et urbanistique d'un ensemble construit sont aujourd'hui reconnues comme étant un patrimoine indissociable de l'architecture.
Ce nouvel inventaire vise donc à mettre en exergue les spécificités patrimoniales de chaque territoire communal, localité par localité, sur les plans paysager, urbanistique et architectural, en croisant morphologie et dimension historique. Il propose un " état des lieux patrimonial ", une lecture de la géographie des lieux qui puissent aider à mieux comprendre le sens de nos paysages construits et, ainsi, à mieux gérer leur évolution.
La collection "Patrimoine architectural et territoires de Wallonie ", réalisée par la Direction générale opérationnelle de l'Aménagement du territoire, du logement, du Patrimoine et de l'Energie, met à jour et complète le premier inventaire du patrimoine immobilier en Wallonie, publié entre 1973 et 1997, sous le titre "Le patrimoine monumental de la Belgique.
Wallonie" (Editions Pierre Mardaga, 23 volumes en 37 tomes). En effet, l'évolution du concept de patrimoine impose désormais de prendre également en compte d'autres composantes du patrimoine, témoins plus récents ou plus modestes de la vie sociale et économique de la Wallonie, tels que les ensembles bâtis, l'architecture industrielle ou celle des 20e et 21e siècles, par exemple. En outre, les dimensions paysagère et urbanistique d'un ensemble construit sont aujourd'hui reconnues comme étant un patrimoine indissociable de l'architecture.
Ce nouvel inventaire vise donc à mettre en exergue les spécificités patrimoniales de chaque territoire communal, localité par localité, sur les plans paysager, urbanistique et architectural, en croisant morphologie et dimension historique. Il propose un "état des lieux patrimonial ", une lecture de la géographie des lieux qui puissent aider à mieux comprendre le sens de nos paysages construits et, ainsi, à mieux gérer leur évolution.
La commune d'Ans se déploie au nord-ouest de la commune de Liège. Le sud de son territoire comprend les localités d'Ans, de Loncin et une partie de celle d'Alleur ; il est complètement urbanisé et fait partie intégrante de l'agglomération liégeoise. Initialement concentré dans la vallée, l'habitat de type urbain s'y est d'abord développé dans le prolongement du faubourg Sainte-Marguerite, à la sortie de Liège, et plusieurs hameaux se sont établis sur les versants, au relief prononcé, de la Légia. À partir de la seconde moitié du 19e siècle, Ans a connu un important développement économique, lié notamment à l'industrie charbonnière, ce qui a entraîné la densification de son habitat par, entre autres, l'implantation de cités de logement social. Cette expansion s'est poursuivie au 20e siècle par l'urbanisation planifiée du plateau, qui a vu la création de nouveaux quartiers présentant des rues bordées de maisons mitoyennes à toitures plate et de nombreux immeubles à appartements.
Quant à la partie nord du territoire, s'étendant du hameau de Waroux à Xhendremael, elle appartient à la Hesbaye liégeoise. Les localités s'y caractérisent par un habitat de type groupé généralement entouré d'une couronne de prairies et de vergers, au-delà desquelles s'étendent de vastes zones de terres cultivées. Alleur conserve les constructions les plus anciennes de la commune avec le château et la ferme de Waroux, la chapelle Saint-Pierre et l'ancienne ferme-château de Hombroux. Sont également à épingler, la cense de Montfort à Ans et celle de Montferrand à Loncin. À la limite nord de la commune, le patrimoine militaire est illustré par l'ancien fort de Loncin.
La commune compte aujourd'hui 27.350 habitants.
Localités : Alleur, Ans, Loncin, Xhendremael AWANS La commune d'Awans s'étend à la limite nord-occidentale de la commune de Liège. Située en Hesbaye liégeoise, elle présente un relief peu ondulé résultant de la présence d'anciens ruisseaux , dénommés rouwâ, aujourd'hui pour la plupart asséchés. Les vastes campagnes ouvertes, dévolues à la culture céréalière et à celle de la betterave sucrière, sont parsemées de villages de type groupé, auréolés d'une couronne de vergers et de prés. Installés sur les plateaux, les noyaux bâtis présentent un réseau de voiries où s'alignent des fermes des 18e et 19e siècles, en quadrilatère ou en long, implantées à front de rue. Au 19e siècle, des alignements de maisons, souvent mitoyennes, se sont intégrés au tissus primitif et dans la seconde moitié du 20e siècle un habitat de type résidentiel à caractère pavillonnaire, en rupture avec l'implantation, la morphologie et les matériaux traditionnels, s'est développé. Ces extensions importantes sont dues à la proximité de l'agglomération liégeoise et d'un important noeud autoroutier ainsi qu'au passage de la chaussée Liège-Saint-Trond. Cette densification n'a cependant pas trop altéré le caractère rural des différents centres de villages.
La commune compte aujourd'hui 8.642 habitants.
Localités : Awans, Fooz, Hognoul, Othée, Villers-l'Évêque
L'asbl Les Amis de La Forêt de Soignes est la plus ancienne association belge de défense de l'environnement. Pour fêter son centenaire en 2009, elle a choisi de regarder non vers le passé mais vers l'avenir de cette forêt si chère au coeur de tous ceux et celles qui la fréquentent. Elle a donc invité une vingtaine de spécialistes à mettre à la portée du grand public les dernières connaissances, acquises depuis une trentaine d'années, sur ce fleuron du patrimoine naturel et culturel de la Belgique. En 25 chapitres répartis en quatre parties, cet ouvrage propose ainsi un panorama le plus complet possible des découvertes récentes et recherches nouvelles sur la forêt de Soignes : son cadre historico-géographique, la flore, la faune, l'influence mutuelle du milieu physique et du milieu biologique, les associations de protection. Les promeneurs et autres amoureux de Soignes y trouveront des réponses aux nombreuses et diverses questions qu'ils se posent, telles que : Pourquoi le hêtre régresse-t-il ? Pourquoi est-il si facilement renversé par le vent ? La hêtraie cathédrale a-t-elle encore un avenir ? Même en cas de changement climatique ? Pourquoi laisse-t-on tant de branches et de troncs d'arbres pourrir sur place ou la végétation naturelle croître le long des chemins ? Trouve-t-on encore en Soignes des plantes rares ? Que devient le chevreuil ? Y a-t-il d'autres grands mammifères en forêt ? Qu'en est-il du sanglier ? Y a-t-il beaucoup d'espèces de chauves-souris en Soignes ? L'agglomération bruxelloise tire-t-elle de la forêt une partie de l'eau qu'elle consomme ? Pourquoi cavaliers, cyclistes et même souvent piétons ne peuvent-ils pas s'écarter des chemins ? Peut-on lâcher son chien partout ? En quoi la forêt a-t-elle changé du fait de sa répartition entre les trois Régions ? Comment éviter le morcellement de Soignes par les voies de communication ? Espinette/Hut - Jezus-Eik/Notre-Dame au Bois - Bonne Odeur/Welriekende... Pourquoi les noms de lieux ne coïncident-ils pas toujours dans les deux langues ?
Sculpteur établi à Bruxelles, Alfred Blondel travaille le bronze, la pierre, la terre cuite et exprime, à travers les corps de jeunes femmes, éloges, rêves et réalité de la beauté féminine.
Ses oeuvres sont visibles à son atelier, lors d'expositions, et en des lieux publics.
L'ambition de la revue est à la fois d'aborder des thématiques qui correspondent à des enjeux concrets tout en prenant le recul nécessaire à une analyse globale. Ce premier dossier thématique mélange les genres et les disciplines de l'Antiquité à nos jours. Ces articles scientifiques s'accompagnent d'autres formes d'écriture propres au champ architectural et urbain opérationnel, telle cette évaluation des aménagements urbains entrepris à Lyon durant la dernière décennie.
Les articles interrogent les formes urbaines et architecturales qui entourent ceux qui marchent : les portiques le long des rues antiques ou aux abords des temples évoquent la forme archétypale de la déambulation, celle des stoïciens sous la stoa, de la figure du marcheur dans les traités d'architecture romains, tandis que les parcours décorés à l'occasion des Joyeuses Entrées à Bruxelles sont ceux des princes en procession, admirés par la foule. L'apport de la space syntax à la compréhension des parcours dans les vestiges incas ou encore les prothèses développées pour les piétons, telles le tapis roulant, sont également autant de contributions originales aux études sur la marche. Comme l'est aussi le point de vue critique qui amène à retourner la question de la marche en interrogeant l'immobilité.
Ce troisième numéro de la revue CLARA Architecture/ Recherche rassemble l'état des interrogations au sein de CLARA et des réseaux académiques auxquels le Centre appartient.
Le croisement des points de vue offre l'opportunité de questionner la discipline architecturale et ses méthodes qui, comme toute discipline transversale, emprunte à d'autres sciences, diverses écoles, multiples cultures académiques et professionnelles. Le dossier « Architecture et Sciences Humaines » est animé par plusieurs scènes de rencontre entre des chercheurs et des méthodes empruntées à la sociologie et l'histoire culturelle, la promotion immobilière, l'anthropologie, la philosophie.
Ce numéro est également une livraison anniversaire.
CLARA félicite AlICe - un de ses laboratoires associés - pour ses vingt ans de recherche dédiée aux questions de représentation architecturale à travers l'outil numérique.
Un dossier « archives » exhume des projets inédits de Jacques Dupuis, à 30 ans de sa disparition et 100 de sa naissance. Enfin, CLARA rend hommage à André Jacqmain en publiant un dernier entretien mené par des étudiants de la faculté d'architecture de l'ULB.
« La couleur est par excellence la partie de l'art qui détient le don magique. Alors que le sujet, la forme, la ligne s'adressent d'abord à la pensée, la couleur n'a aucun sens pour l'intelligence, mais elle a tous les pouvoirs sur la sensibilité. » Ces paroles d'Eugène Delacroix ont guidé la structure de cette anthologie, où c'est la couleur qui rythme les pages pour nous faire découvrir une manière de lire et d'apprécier « autrement » ces oeuvres contemporaines, sans a priori aucun sur les mouvements artistiques dont elles sont issues. Pierre Alechinsky y côtoie ainsi Anto Carte et Auguste Herbin y dialogue avec Constantin Meunier. Des extraits littéraires d'écrivains belges sur l'art et la couleur jalonnent les chapitres et offrent au lecteur une évasion artistique au fil des gammes chromatiques présentées.
Cet ouvrage nous invite à une visite guidée dans une collection d'art, celle de la province du Brabant wallon en Belgique. Cet ensemble, disséminé dans plusieurs bâtiments, était jusqu'ici invisible pour le grand public, auquel il est aujourd'hui « rendu » grâce à ce livre.
Lfouvrage rassemble une serie de regards croises sur lfenseignement de lfarchitecture a Paris, depuis le debut du XIXe siecle, aussi bien a lfEcole des beaux]arts, qui occupe une place centrale dans ce panorama, que dans les ecoles dfingenieurs, qui proposent des approchent differentes, privilegiant la rationalite economique, fonctionnelle ou constructive, plutot que la recherche esthetique.
A travers les methodes dfenseignement, les documents (livres ou supports de cours), qui les decrivent ou les resument, et les travaux dfeleves qui sfy rapportent, se sont differents paradigmes de la creation architecturale qui sfopposent et qui se conjuguent au fil des decennies.
Lfopposition initiale entre les demarches artistiques des ateliers preparant au Prix de Rome et les principes lfEcole polytechnique, apparait ainsi comme le point de depart dfun fructueux processus dialectique, alimente par de nouveau enjeux scientifiques ou de nouvelles aspirations sociales.
Cette mise en perspective sur une longue periode se termine par des ouvertures sur les enjeux contemporains et les nouveaux horizons que constituent notamment la question du climat et celle des territoires.