L'Université Saint-Louis de Bruxelles édite avec l'Université de Namur le tout premier manuel consacré à la traduction de la Langue des Signes de Belgique francophone (LSFB) vers le français.
Alors que la Langue des Signes de Belgique francophone (LSFB) est désormais intégrée à l'éventail des langues que les futurs traducteurs (et interprètes) peuvent étudier à l'université, il est apparu essentiel de leur proposer un ouvrage de référence.
Si cette forme de traduction se pratique depuis quelque temps déjà, les recherches en matière de traduction entre une langue des signes et une langue vocale dans sa dimension écrite sont en effet encore peu nombreuses. Or, la traduction d'une langue iconique, quadridimensionnelle, enregistrée sur un support vidéo, en une langue linéaire, fortement normalisée et écrite suscite de nombreuses questions, auxquelles s'ajoutent des aspects sociaux et culturels éminemment complexes.
Destiné aux étudiants traducteurs et interprètes ainsi qu'aux professionnels actifs, ce manuel unique en son genre constitue un outil pratique d'apprentissage et de travail étayé de solides références théoriques et de nombreux exemples. Loin d'édicter des règles, il a pour ambition de susciter les bonnes pratiques en orientant les traducteurs en quête de balises théoriques tout en les aidant à déjouer les pièges traductifs spécifiques à cette combinaison de langues.
De façon plus générale, toute personne intéressée par les spécificités d'une langue visuelle, et de la LSFB en particulier, trouvera dans cet ouvrage matière à nourrir ses réflexions.
Ce livre fourmille d'exemples sous forme d'extraits vidéos, accessibles en ligne. Ils sont destinés à familiariser le lecteur avec les concepts dégagés par les observations et la pratique des auteurs, qui recommandent de les visionner simultanément à la lecture pour saisir le sens exact de leurs propos.
Les CPAS et l'informatique : un mariage de raison, un couple déchiré, une grande passion ou encore un jeune ménage aux prises avec des belles-mères un peu trop envahissantes ? . Il s'agit sans doute d'un peu tout cela tant les réalités informatiques que nous avons observées dans le paysage wallon y sont plurielles et contrastées. C'est à l'analyse des relations parfois tumultueuses entre les CPAS et l'informatique qu'est consacré cet ouvrage. Dans une première partie Philippe Versailles nous introduit à la réalité des CPAS à travers une présentation de leurs missions et de la manière dont celles-ci ont évolué au cours du temps. Si les CPAS sont aujourd'hui très informatisés, il importe de se demander comment cette informatique s'y est construite, qui l'a décidée et qui l'a orientée ? C'est à cette analyse que Claire Lobet-Maris consacre la deuxième partie de cet ouvrage. La rencontre entre l'informatique et les travailleurs sociaux n'est pas sans poser question, certains n'hésitant pas à la qualifier de " choc des cultures ". A travers un regard organisationnel, Véronique Laurent nous propose une analyse très nuancée de ce choc culturel. La quatrième partie de l'ouvrage porte sur le public des CPAS. Françoise Navarre s'interroge plus particulièrement sur la fracture numérique. Cette fracture touche en partie le public des CPAS et contribue à le fragiliser. Faut-il dès lors que les CPAS s'en préoccupent et si oui, avec quelles actions et quels moyens ? Est-ce bien le rôle des CPAS que de favoriser l'usage de l'informatique par ses bénéficiaires ? Le droit n'est pas absent de ce voyage. L'informatisation des CPAS pose en effet de très nombreuses questions juridiques relatives à la protection de la vie privée, au secret de la correspondance mais aussi à la valeur probante de certains documents aujourd'hui dématérialisés. C'est à ces questions que Cédric Burton et Yves Poullet répondent dans la dernière partie de l'ouvrage. Nous terminons cet ouvrage par quelques conclusions et recommandations.Mais, d'abord : place à l'analyse !
Ce numéro est le dernier de la revue Enjeux à paraître au format papier. La revue continuera son existence au format électronique, dès 2017. Sa ligne éditoriale, son comité de direction et son comité de lecture seront légèrement remaniés pour l'occasion. De plus amples informations à ce sujet seront disponibles prochainement sur le site CedocefCe denrier volume comprend six articles. S'ouvrant par une réflexion de Vincent Capt, Mathieu Depeursinge et Sonya Florey sur l'enseignement du français à l'heure du numérique, il se poursuit par des contributions de Jean-Louis Dumortier sur la lecture, en classe, de la dimension idéologique des textes littéraires; de David Vrydaghs et Nathalie Gillain sur l'enseignement de la dimension orale de toute poésie; de Benoît Sans sur l'enseignement de l'«ancienne» rhétorique comme moyen de former des citoyens de demain et de Djamel Kadik sur l'exploitation didactique de l'altération, soit une forme de réécriture des textes littéraires. Un article de Jean-Louis Dumortier consacré à un enseignement de la forme passive mieux adapté à l'objectif de développement de compétences de communication verbale donne une coloration linguistique à ce numéro plus littéraire.
Depuis près de vingt ans, la communauté des chercheurs en didactique de la littérature s'est attachée à décrire et à interroger les expériences de lecture littéraire dans la formation des élèves, des étudiants, des enseignants. La diversité des études a montré combien la dimension scripturale constitue un paradigme clé dans les apprentissages de la lecture littéraire et dans la formation d'un sujet-lecteur. Écriture-trace, écriture-mémoire, l'écriture prolonge la lecture et joue un rôle déterminant dans les dispositifs d'évaluation de l'école à l'université. À rebours, l'attention portée au développement de la compétence esthétique et l'importance accordée à l'activité du lecteur ont libéré les pratiques d'écriture, tracé de nouvelles voies et confirmé leur valeur heuristique.Comment sont identifiées, classées, les écritures de la réception dans les curricula des différents systèmes éducatifs? Dans quelle mesure la pratique experte - celle de l'artiste, celle de l'écrivain dans sa correspondance, dans ses carnets, par exemple - intervient-elle dans les dispositifs de formation? Quelles formes peut prendre à l'école et à l'université le discours sur l'oeuvre? Quels rapports l'expression singulière du lecteur entretient-elle avec les formes rhétoriques en usage ou les langages de spécialité, de nature métatextuelle?Les textes de cet ouvrage en deux volumes apportent des éclairages multiples et complémentaires à ces questions sensibles de la réception des textes littéraires, de la trace laissée du souvenir de lecture et des modes d'expression du texte du lecteur. Ils témoignent, chacun à leur manière, de la nécessité de penser l'enseignement de la littérature dans une étroite association de la lecture et de l'écriture, émancipée des cadres rhétoriques du commentaire.
S'inscrivant dans la continuité de publications précédentes, cet ouvrage réunit onze articles qui interrogent la progression de l'enseignement de la lecture au long de la scolarité obligatoire dans les quatre pays francophones (Belgique, France, Québec, Suisse). Plusieurs de ces articles portent sur différents cycles d'enseignement, dont ils soulignent les spécificités et les continuités. D'autres abordent la question de la progression en confrontant textes institutionnels et pratiques effectives, ou encore en comparant différents programmes nationaux. Une partie importante des articles, enfin, traite de situations d'apprentissage effectives ou de performances d'élèves, fournissant ainsi des savoirs empiriques nouveaux.
L'ouvrage rassemble des contributions d'équipes de recherche confirmées ou qui travaillent depuis plusieurs années sur le sujet. Plusieurs de ces études constituent dès lors des recherches d'envergure, qui, à bien des égards, entrent en dialogue et se complètent mutuellement.
Témoin d'un courant important de la recherche actuelle en didactique du français, ce livre n'esquive aucune des problématiques soulevées par le sujet, qu'il s'agisse de l'apprentissage continué de la lecture entre les différents cycles, de la progression curriculaire du lecteur, des comparaisons internationales de pratiques d'enseignement et d'apprentissage, ou encore des différents types de compétences mobilisées en lecture. Il constitue à ce titre un ouvrage de référence pour tout chercheur qui s'intéresse à la progression en lecture et désire s'appuyer sur les travaux les plus récents en la matière.
Ce volume est publié sous la direction de Magali Brunel, de Judith Emery-Bruneau, de Jean-Louis Dufays, d'Olivier Dezutter et d'Erick Falardeau.
Outre les contributions des coordinateurs, il contient des articles de Christophe Ronveaux, de Yann Vuillet, de Chloé Gabathuler et d'Orianna Franck, de Daisy Pelletier, de Cindy Pelletier et de Marion Sauvaire, de Séverine De Croix, de Jessica Penneman et de Marielle Wyns et de Julie Babin.
Repenser l'écriture et son évaluation au primaire et au secondaire Directeurs éditoriaux Catherine Brissaud, Martine Dreyfus, Bernadette Kervyn.
Contributions de Sandrine Bazile, Catherine Brissaud, Christine Dupin, Jérôme Faux, Claudine Garcia-Debanc, Marie-Claude Javerzat, Bernadette Kervyn, Véronique Larrivé, Hélène Le Levier, Gersende Plissonneau, Claire Ponton, Pierre Sève, Corinne Totereau, Claire Wolfarth Presses universitaires de Namur.
L'objectif de cet ouvrage est d'approfondir la réflexion sur l'écriture et son évaluation de l'école élémentaire au lycée. Les auteurs abordent plusieurs questions et étudient, pour y répondre, des dispositifs variés, des publics contrastés, des contextes scolaires divers. Quelles ont été et quelles sont les entrées privilégiées et les points aveugles dans les pratiques d'évaluation ? Comment analyser, en recherche, en formation ou en classe, les écrits des élèves ? Comment concevoir des situations d'enseignement qui permettent aux élèves de construire les compétences scripturales attendues ?
Au travers d'orientations méthodologiques et théoriques différentes et complémentaires, les travaux de recherche présentés invitent à considérer plusieurs dimensions ou facettes de l'activité scripturale : culturelle, linguistique, métalinguistique, dialogique, temporelle...
Au final, cet ouvrage, ancré dans l'observation du terrain et étudiant de façon plurielle l'écriture à l'école, contribue à renouveler la réflexion didactique engagée depuis les années 1980-1990 par nombre de didacticiens ou d'auteurs situés à l'interface entre la didactique et des disciplines contributoires.
Destinée aux enseignants de français, ses destinataires privilégiés, la revue Enjeux rassemble, dans chacun de ses numéros, une somme d'articles susceptibles de contribuer à la formation continuée de ses lecteurs.
Son but est d'articuler recherche théorique et réponses concrètes aux besoins des enseignants en introduisant à un triple plaisir :
Plaisir de découvrir des champs théoriques en lien avec les tâches et les finalités de l'enseignement secondaire ;
Plaisir d'élaborer des outils pédagogiques en suscitant des pistes, en livrant des exemples, en proposant des actions fondées sur des modèles ;
Plaisir de tester des exercices, d'évaluer des progressions, d'initier des expériences ...
Rigueur théorique, créativité pédagogique, évaluation critique, ce triple objectif fait d'Enjeux une revue de recherche de didactique au service des enseignants et, finalement, de leurs élèves.
Revue publiée avec l'appui de l'Administration générale de l'Enseignement et de la Recherche scientifique. Service général du pilotage du système éducatif.
This volume provides a broad overview of the question of adverbials at the syntax/discourse interface, covering a variety of different languages - French, English, German, Norwegian and Finnish - and using different frameworks such as Cognitive Grammar, Constructional Grammar, Grammaticalization Theory, experimental approaches and formal approaches developed in Segmented Discourse Representation Theory (SDRT). It offers a rich insight into the functions linked to adverbial positioning. One of the main claims defended in this book is that the initial position itself plays a specific role in discourse cohesion.
At issue is the grammaticalization of this initial position, seen as a privileged locus for categorical changes and for the emergence of various discourse functions of adverbials such as discourse markers, connectives and framing adverbials.
It is hoped that contributions in this volume will lead to a better understanding of the complex interplay of competing motivations affecting the use of adverbials in discourse.
Ancrée initialement dans le domaine des études littéraires et linguistiques, la notion de genre a fait, depuis les années 1980, l'objet de nombreuses recherches en didactique du français. Dans ce domaine, les genres ont d'abord fait l'objet de classements conçus essentiellement comme des outils de guidage de la lecture et de l'écriture. Des recherches plus récentes se sont également interrogées sur les situations de production et réception langagières ainsi que les différentes transformations que connaissent les genres lorsqu'ils deviennent des outils ou des objets d'enseignement et d'apprentissage de la classe de français.
Dans ce volume de la collection « Recherches en didactique du français », nous avons voulu prolonger la réflexion critique et didactique sur les rôles des genres dans l'enseignement du français selon deux axes. Le premier axe regroupe des contributions visant à établir un état des lieux concernant la place et le statut accordés aux genres dans la recherche en didactique et, plus spécifiquement encore, dans les instructions officielles et programmes actuels de français des différents pays francophones. Le deuxième axe est consacré aux travaux portant sur les genres et leur statut dans la formation et/ou dans les pratiques enseignantes. Il rassemble des recherches qui thématisent la notion de genre comme outil et/ou objet d'enseignement dans différents contextes scolaires, du primaire à l'université.
En didactique du français, de grands pas ont déjà été accomplis sur la voie de l'intégration et de la diffusion des savoirs scientifiques relatifs à la spécificité des discours universitaires et aux difficultés éprouvées par les étudiants à en lire et en produire. Dans la ligne de cet intérêt pour la littéracie universitaire, ce numéro présente quelques réflexions et pratiques d'enseignement relatives à l'appropriation des écrits universitaires. Grâce aux contributions de chercheurs et praticiens venus de différents pays, il s'agit ici de réfléchir à la question des ajustements qui s'imposent, dans nos diverses institutions d'enseignement supérieur, sur le plan des compétences lecturales et scripturales à développer chez nos étudiants tout au long de leur cursus.
Destinée aux enseignants de français, la revue rassemble, dans chacun de ses numéros, une somme d'articles susceptibles de contribuer à la formation continuée de ses lecteurs. Revue de didactique, « Enjeux » tente d'articuler entre eux l'acte d'enseigner, la recherche théorique et le plaisir de la créativité pédagogique.
Jérôme DAVID - Enseigner la littérature à l'heure de la globalisation : variations sur Philippe Jaccottet Micheline DISPY et Jean-Louis DUMORTIER - Sur les classes de questions et d'injonctions Marc SLINGENEYER et Serge BIBAUW - Des pratiques réflexives au troisième degré du secondaire : pourquoi? comment? Martine CAVANAGH - Élaborer une séquence didactique en écriture : selon quels principes théroriques? Henda TOUMI - Améliorer la qualité de la production écrite grâce aux stratégies d'évaluation formative.
Les enseignants et les formateurs disposent aujourd'hui de nombreux travaux qui portent autant sur la description des albums que sur les pratiques de classe qu'ils peuvent engendrer. Mais la question de leur réception par les élèves est sans doute moins souvent traitée. Comment ceux-ci comprennent-ils les albums? Quelles difficultés de lecture peuvent-ils rencontrer? Comment abordent-ils, depuis la petite section jusqu'au cycle 3, la spécificité iconotextuelle de ces livres? Une journée d'étude a été consacrée à ces questions. Ce numéro de Diptyque reprend les contributions de N. Audoin, V. Boiron et M. Rebière, E. Canut et F. Gautier, M. Froment, A. Leclaire- Halté (et al.), P. Péroz, F. Quet et M. Vertalier.
Le roman sentimental, la B.D., les blogs, les récits du terroir font aujourd'hui partie de notre univers culturel. Parfois perçus comme des objets futiles, ces mauvais genres présentent cependant une vertu appréciable : celle de susciter, chez beaucoup, le goût de la lecture. L'école ne peut l'ignorer, sans pour autant se couper des valeurs traditionnelles.
Comment aborder en classe la question de la lecture des mauvais genres ?
Quels enjeux culturels, idéologiques, didactiques, représente l'enseignement de/par les mauvais genres ? Ce sont ces questions - notamment - que le présent volume entend aborder.
Comment le rapport à l'écriture et, plus globalement, le rapport à l'écrit des élèves et des enseignants sont-ils pris en compte par l'institution scolaire? Telle est la question à laquelle tentent de répondre huit chercheuses en didactique du français de Belgique, de France, du Québec et de Suisse dans le cadre du symposium du REF en 2007. Ces notions de rapport à l'écriture et de rapport à l'écrit élaborées dans le sillage des travaux de Michel Dabène et de Christine Barré-De Miniac mettent en lumière des aspects longtemps ignorés par l'école : les représentations, les valeurs, les attitudes, les sentiments des sujets entourant leurs pratiques de l'écrit et les écrits. Elles fournissent des pistes d'intervention prometteuses pour l'enseignement-apprentissage de l'écriture et de la lecture, comme en témoigne cet ouvrage qui regroupe les contributions de Chr. Barré-De Miniac, Chr. Blaser, S.-G. Chartrand, M. Dabène, C. Deschepper, J. Lafont-Terranova, M.-Cl. Penloup, B. Schneuwly, Fr. Thyrion et M. Wirthner. e livre.
Cette nouvelle livraison de la revue Enjeux comprend cinq articles. Le premier, que l'on doit à Christian Dumais et Geneviève Messier, propose un modèle didactique de l'enseignement de l'oral centré sur l'atelier formatif, fondé sur une découverte progressive, par les élèves, de l'objet à enseigner puis sur une mise en pratique des enseignements reçus. La contribution d'Hervé Hunkeler détaille les résultats d'une enquête menée sur la pratique de dictées au collège et souligne le conservatisme de cette activité, liée étroitement à l'évaluation. L'article d'André Yaba, Olivier Dezutter et France Lacourse examine les dispositifs de francisation des immigrés adultes mis en place au Québec afin de voir dans quelle mesure ils se révèlent utiles mais aussi ce qui leur fait encore défaut pour réussir pleinement à favoriser l'insertion socio-professionnelle de ces populations. Dans cette perspective, l'accent est mis sur la maîtrise de l'écriture, trop souvent encore problématique dans ces dispositifs. L'article de Nathalie Gillain s'inscrit dans le prolongement d'un module de formation proposé en Belgique francophone et destiné à favoriser l'enseignement-apprentissage des courants littéraires à l'aide de l'analyse de peintures, de photographies et de films. Elle présente ici un aspect de ces recherches en se focalisant sur le cinéma d'avant-garde en relation avec le surréalisme d'une part et le Nouveau Roman de l'autre. Enfin, la contribution de Jean-Louis Dumortier et Micheline Dispy propose des dispositifs didactiques pour développer des compétences de lecture dans l'enseignement primaire en exploitant les livres de jeunesse.
L'influence grandissante du monde économique sur l'école occidentale a favorisé la création d'une multitude d'indicateurs et d'évaluations censés rendre compte de l'efficacité des systèmes éducatifs. Les résultats des épreuves internationales comme PISA ainsi que les classements internationaux qu'ils entrainent influencent les politiques éducatives et les pratiques enseignantes. En français, discipline scolaire particulièrement sensible politiquement, les pratiques d'évaluation sommative prennent ainsi souvent le pas sur les évaluations formatives, davantage centrées sur les apprentissages des élèves et sur les indices de leur progression.
Les contributeurs de cet ouvrage mettent en tension ces différents volets de l'évaluation en français, étudiant à travers les tâches langagières spécifiques à cette discipline la façon dont les enseignants et les institutions interprètent leur mandat d'évaluation.
Deux ensembles de travaux structurent cet ouvrage: ceux portant sur les pratiques d'évaluation en classe et ceux qui abordent les tests d'évaluation certificative, dans une perspective nationale ou internationale.
Ce 89e numéro de la revue Enjeux comprend trois articles de didactique de la langue. Le premier d'entre eux, que l'on doit à Suzanne-G. Chartrand, propose un ensemble cohérent d'outils didactiques (touchant la syntaxe, la ponctuation, les accords et la morphologie verbale) destinés à amener les apprenants à penser la langue française comme un système de régularités. Cette approche a pour objectifs de rendre l'organisation de la langue plus intelligible et de faciliter son apprentissage et sa maitrise. La deuxième contribution, signée Irène-Marie Kalinowska, contient une réflexion critique sur la grammaire interrogeant diverses prises de position récentes quant à son utilité dans les classes et proposant quelques pistes pour une utilisation raisonnée de la grammaire en classe de français. Enfin, l'article de Jean-Louis Dumortier s'adresse principalement aux formateurs de maitres pour leur proposer d'enseigner, exemples à l'appui, le discours rapporté en ne l'envisageant plus seulement comme un éventail de possibilités d'enchâsser un discours dans un autre, mais en tant que facteur potentiel de succès ou d'échec d'un acte de communication.
Ouvrage de référence clair et complet, la Grammaire Anglaise de Base (GAB) peut être utilisée à la fois comme outil d'auto-apprentissage et comme complément ou support d'un cours avec un professeur. La GAB, conçue sur mesure pour les francophones, traite en particulier des difficultés spécifiques que ces apprenants rencontrent dans l'apprentissage de la grammaire anglaise. Elle se compose de dix chapitres systématiques illustrés de nombreux exemples et comprenant chacun une batterie d'exercices de difficulté croissante, accompagnés de leurs corrigés.
L'équipe des auteurs - Christine Bouvy, Frédéric Depas, Emma Desforges, Véronique Doppagne, Pascale Drianne, Ellen Harry et Nathalie Schraepen - sont professeurs d'anglais, anglophones et francophones, à l'Institut Supérieur des Langues Vivantes de l'Université de Liège, où ils enseignent depuis de nombreuses années à des étudiants de différentes facultés. La GAB est le fruit de leur expertise didactique et linguistique et de l'expérience acquise avec ces publics variés et exigeants, lesquelles ont été mises en commun à l'occasion de cette collaboration.
"Cette publication propose un panorama de textes qui vont de lathéorie féconde, à des descriptions de pratiques innovantes,d'interrogations remontant du terrain de l'école jusqu'à la formation.Ces textes sont le fruit d'un travail de collaboration de partenairesbelges et européens. Qu'il soit de Belgique, de Norvège ou deRoumanie, tous oeuvrent aux mêmes défis et se posent des questionscousines en terme d'innovation pédagogique."
"Comment les didactiques envisagent-elles l'acquisition des compétences de communication orales comme écrites ? Quelle place réservent-elles à la grammaire et quelle grammaire proposent-elles ? Comment tirer parti de la proximité entre langues soeurs pour faciliter l'apprentissage des langues étrangères ? Telles sont les principales questions abordées dans cet ouvrage..."
L'enfant qui quitte l'école primaire et celui qui, deux mois plus tard, entame ses études secondaires ne sont pas deux élèves différents. Les maîtres successifs qui s'attachent à faire de lui un lecteur sont formés dans les mêmes établissements d'enseignement supérieur, et un même référentiel de compétences leur indique les buts à atteindre.
Les auteurs ont donc pris le parti de s'adresser à la fois, nonobstant une ségrégation éditoriale traditionnelle, aux instituteurs, aux agrégés du secondaire inférieur et aux formateurs des uns et des autres.
Pour permettre aux élèves d'acquérir les savoirs et les dispositions caractéristiques de l'amateur éclairé de récits de fiction, il faut soi-même aimer et connaître ces récits. Ce volume propose donc dans une première partie - sans jargon et avec une touche d'humour - une réflexion pédagogique sur la compréhension des fictions narratives.
Pour favoriser le développement progressif des compétences de lecture, il faut des tâches qu'orientent des objectifs d'apprentissage précis. Les auteurs détaillent donc, dans la seconde partie, huit dispositifs pédagogiques, concernant de brefs récits complets susceptibles d'être envisagés en classe, de la 4e année primaire à la fin de la 2e secondaire.