Qu'est-ce que la tradition jésuite ? En quoi s'inspire-t-elle de la vie d'Ignace de Loyola et de ses Exercices spirituels ? Comment se traduit-elle dans l'enseignement, la mission et le dialogue avec d'autres cultures et religions ? Telles sont les questions qui sont au départ d'un cycle de conférences organisé par les Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur (Belgique), et dont cet ouvrage est le fruit.
Elles y sont traitées tant dans leur dimension historique que dans leur résonance présente, comme en témoigne un aperçu des grandes orientations actuelles de la Compagnie de jésus. Ce livre entend introduire à la tradition jésuite et montrer comment elle peut être éclairante et agissante dans des domaines aussi divers que le devoir d'intelligence, le discernement personnel et le dialogue interculturel.
Pour la première fois, une histoire détaillée des trois collèges jésuites implantés à Bruxelles, au cours de quatre siècles, un volume unique édité sous la direction de Bernard Stenuit, à l'occasion du centenaire de l'implantation de 1905. Le collège Saint-Michel a cent ans! C'est l'occasion de retracer l'histoire des trois collèges jésuites qui se sont succédé à Bruxelles : le premier, inauguré dans le quartier du Sablon, en 1604, dut fermer ses portes par décision impériale ; après la restauration de l'ordre jésuite, un nouveau collège s'installa en 1835 à la rue des Ursulines, à l'emplacement de l'actuel Sint-Jan-Berchmanscollege ; en 1905, cependant, il investit les bâtiments fraîchement construits du boulevard Saint-Michel. Pourquoi ce transfert du centre vers la périphérie est de Bruxelles, alors très peu peuplée? Et comment se firent ces implantations successives? Que d'obstacles rencontrés, mais aussi quelle étonnante continuité sur près de quatre siècles! Les auteurs ont développé leurs recherches sur le rayonnement exceptionnel de cette institution et sur sa relation avec les Bruxellois et les pouvoirs en place, à travers l'enseignement, le théâtre, les académies, les «sodalités», les revues... Ils ont étudié les différents aspects du collegium et évoqué les nombreuses activités qui y ont trouvé un point d'appui. Remarquablement documenté et abondamment illustré, doté d'une bibliographie, d'une chronologie détaillée et d'un index, l'ouvrage s'enrichit d'une galerie de portraits et de souvenirs qui rendent un vivant écho de la vie trépidante des Compagnons de Jésus, des élèves et des professeurs, hier comme aujourd'hui. «Tel est bien le sens de l'ouvrage : énoncer le «présent à faire» en réponse au passé accompli tel qu'il peut être présenté aujourd'hui» (extrait de l'Épilogue). La presse en parle «Remarquablement documenté et abondamment illustré, cet ouvrage intéressera non seulement les anciens élèves des collèges de la Compagnie, mais aussi les amis des jésuites, les passionnés d'histoire de Bruxelles et plus largement tous ceux que fascine la belle aventure de la pédagogie ignatienne.» Lumen Vitae «Un livre captivant qui fait tout savoir, ou presque, sur la naissance et la vie, heurs et malheurs, de ce qui reste aujourd'hui un grand établissement d'enseignement bruxellois.» Marius Lavency (Latomus) Pierre Mourlon Beernaert (auteur) Robert Myle (†) (auteur) Robert De Coster (auteur) Xavier Dijon (auteur) Philippe Balon Perin (auteur) Thomas Coomans de Barchène (auteur) Michel Hermans (auteur) Bernard Stenuit (auteur) Marc Bourdoux (auteur) Xavier Dusautoit (auteur) Antoine Ferrant (auteur) Claude Goffart (auteur) Jean-Paul Laurent (auteur) Maurice Pilette (auteur) Xavier Rousseaux (auteur) Claude Vandevyver (auteur).
En ce temps de mutations rapides dans les systèmes de santé occidentaux, il paraît nécessaire de prendre le temps de faire le point sur les transformations de l'accompagnement spirituel et de l'accompagnement religieux. Ces mutations sont mues par plusieurs facteurs: la sécularisation de plus en plus poussée de la culture, accompagnée - de manière presque paradoxale - d'une importance accrue de la spiritualité pour les contemporains, la laïcisation de la gouvernance et de la gestion au quotidien des institutions sanitaires et l'intérêt marqué de la biomédecine pour l'expérience spirituelle en temps de maladie.
Dans ce contexte, l'accompagnement spirituel et l'accompagnement religieux en temps de maladie sont touchés à tous les niveaux: leurs fondements conceptuels, leurs pratiques, leurs modalités d'intégration dans la structure des établissements de soins. C'est à cette tâche de réflexion, qui touche à la fois des aspects pratiques et fondamentaux de l'accompagnement spirituel, que s'attellent les participants de divers horizons géographiques et professionnels réunis dans cet ouvrage collectif.
La question des relations entre l'Europe et l'Extrême-Orient est revenue sur le devant de la scène depuis plusieurs décennies, plus particulièrement dans le contexte du réveil de la Chine et son affirmation mondiale, d'abord sur le plan politique en 1949, puis sur le plan économique à partir des années 1980. La vie spirituelle n'est pas non plus à négliger, comme en témoignent à la fois la vigueur des courants traditionnels ou syncrétistes et l'efflorescence des multiples dénominations chrétiennes. Dans ce contexte, l'action et la réflexion de Vincent Lebbe, lazariste belge envoyé en Chine en 1901 et décédé à Chongqing en 1940, apparaissent à la fois comme décalées par rapport à son époque et prémonitoires quant à l'avenir non seulement des relations entre l'Église catholique et l'Extrême-Orient, mais plus globalement des relations entre deux pôles civilisationnels majeurs. Ce volume collectif rassemble des contributions de chercheurs sur l'intuition de Vincent Lebbe, la transmission et la valorisation de son oeuvre. Ses quatre fondations font l'objet de communications particulières en partie sous le mode du témoignage.
La réforme de l'organisation des cours dits « philosophiques » - cette formule ambiguë pour dire que l'on enseigne, à l'École en Belgique, la « morale non confessionnelle » et les religions reconnues par l'État - est à l'ordre du jour. Il est devenu urgent de changer un paradigme inadapté à une société pluraliste. Mais comment et pourquoi ?
Ce volume offre un ensemble, unique en son genre, de pistes et perspectives : des pédagogues, des professeurs de philosophie et de sciences des religions, des constitutionalistes, des représentants du Ministère compétent et du Conseil consultatif des cours philosophiques, de l'inspection des cultes et du cours de morale, mais aussi de la Laïcité et du monde politique apportent des analyses prospectives pour nourrir le débat.
Dénonciations font usage du lexique religieux de la critique des idoles : faux-dieux (argent, matché, profit, capital) , " culte " de la maîtrise technique (manipulations du vivant, emprise des images, mondes virtuels), " sacrifices " humains et animaux sur l'autel de la rentabilité (crises alimentaires, pillage du Sud par le Nord), " rituels " de compétition (médias, sports, luttes d'influences politiques). Pour révélateur qu'il soit, ce langage ne suffit cependant pas à élucider le rapport au pouvoir impliqué dans l'idolâtrie. L'idolâtrie a certainement à voir avec l'artifice, le simulacre, la reproduction du même, la maîtrise et les formes narcissiques du désir. Mais au fond, que cache l'idole par sa visibilité même ? Est-elle une figure extérieure, dont le seule critique entraînerait la destitution ? Ou bien est-elle le reflet d'une servitude immanente aux pouvoirs que l'humanité s'accorde à elle même, tout en se persuadant de sa liberté ? Ces questions recoupent la réflexion théologique sur l'idolâtrie. Il est trop court de traiter celle-ci comme une " erreur " sur Dieu, ou dans le cadre d'un dualisme opposant faux et vrai Dieu. Mais s'il y a un sens à parler d'idolâtrie, il convient de se demander pourquoi et comment parler aujourd'hui de Dieu. De sorte que, s'il nomme Dieu, l'humain puisse ne pas s'asservir à un mensonge à lui-même.
Entre 1750 et 1840, christianisme et Lumières à la fois s'affrontent et se fécondent mutuellement dans un cycle continu de crises, de guerres et de révolutions (en Europe comme dans les Amériques).
Aucune confession (catholiques, protestants, orthodoxes) ne peut échapper à la culture d'une modernité née d'une rupture instauratrice : la démocratie. De là des réponses souvent originales selon les espaces-temps culturels et politiques, les aires confessionnelles et des thématiques sensibles spécialement abordées dans ce volume.
Tolérance et intolérance, affirmations des laïcs (hommes et femmes), transferts du sacré, messianismes, " athéisme " dans la faillite des christologies constituent une pluralité de défis qui s'apparentent à autant de " possibles ", romantiquement pressentis dans cette période de transition.
Pendant des siècles, notre univers culturel s'est identifié au christianisme. L'essentiel de nos valeurs découlait de son message. Avec l'essor des techniques, la communication entre les hommes a fait un bond prodigieux au point que chaque humain n'a plus qu'une patrie : la planète terre. Le brassage de cultures et de mentalités qui s'ensuit, interroge nos différentes identités, fragilise nos croyances, relativise nos certitudes.
Le christianisme s'est toujours considéré comme un produit d'éternité que les mutations du temps et de l'histoire laissaient insensible. Peut-il encore camper sur ces positions souveraines quand il n'est plus l'espace fondateur de notre culture ? Ne doit-il pas lui-même se mesurer à la diversité des cultures qui, désormais, structure nos sociétés ?
Tester et confronter les nouveaux croisements culturels dans lesquels le christianisme est impliqué est le but que se propose cette nouvelle collection. Le projet est porté par la Faculté des Lettres de l'Université Catholique de Paris. Son champ d'enseignement et de recherches offre le meilleur espace de cette confrontation entre cultures et christianisme.
Le premier titre de la collection est consacré au volume d'hommage offert à Monseigneur Marchasson dont la seule ambition fut de servir la culture chrétienne.
S'interroger sur la place de la femme musulmane en Europe, c'est questionner son statut au sein de l'islam, mais aussi notre propre société et ce que nous voulons en faire. C'est interroger de nouveau la limite de ce que notre société accepte comme relevant d'un choix individuel et privé non disputable et ce qu'elle refuse au nom de ses valeurs.
Religion de nombre d'immigrés d'origine maghrébine vivant en Europe, l'islam prône des règles qui ne sont pas les nôtres, tant en matière de mariage que de succession. Quand le droit du pays d'origine et celui du pays d'accueil entrent en conflit, comment convient-il de régler le droit international, sachant que les situations s'inversent? Car le jeu de miroirs se poursuit. Et si l'Europe peut constituer une chance pour la femme musulmane, s'intéresser à son sort peut aussi être une chance d'améliorer l'Europe.
Ce volume constitue les actes du colloque éponyme organisé le 6 février 2004 dans les locaux du Parlement européen, où se sont retrouvés des universitaires et des intervenants de pays musulmans ou de culture musulmane.
Bach et le nombre se distingue de toutes les autres publications dans le domaine de la symbolique des nombres et des fondements ésotériques, par une présentation bien documentée et convaincante d'une approche très particulière, voire sensationnelle, de l'importance que revêtait la symbolique des nombres pour le Cantor de Leipzig.
Le sujet est abordé graduellement au début de la première partie de l'ouvrage. Au départ d'allusions au nom de Bach, le lecteur est amené - en passant par le symbolisme de la Fraternité des Rose-Croix - au coeur de la symbolique numérique de Bach, là où tout converge et où tous les rapports et toute la cohérence peuvent être compris. Il devient évident, alors, que la symbolique des nombres chez Bach touche aux choses les plus essentielles de la vie et qu'elle est indissociablement liée à une pensée ésotérique très profonde, presque surhumaine.
À partir de cette connexion ésotérique, la suite du livre traite des structures globales de nombreuses oeuvres majeures. Dans ces analyses, c'est toujours la totalité de chaque composition qui est traitée selon un schéma numérique cohérent. C'est ce qui confère un caractère très convaincant à l'ensemble de l'ouvrage, et ce en dépit du fait que les points de départ aussi bien que les résultats de cette étude débouchent sur des conclusions quasi incroyables.
L'étude distincte dont a bénéficié L'Art de la Fugue présente à la fois la continuation des investigations dans le domaine de la symbolique des nombres chez Bach ainsi qu'une reconstitution réelle de l'ensemble de cette oeuvre hors du commun.
Marinus Kasbergen enseigne la théorie et l'analyse musicales ainsi que l'histoire de la musique au Brabants Conservatorium de Tilburg.
Kees van Houten est professeur principal d'orgue au Conservatoire d'Utrecht et titulaire, depuis 1957, des orgues Robustelly (1772) de l'église Saint-Lambert à Helmond. Il donne régulièrement des concerts tant aux Pays-Bas qu'à l'étranger.
Prières venues de différents horizons spirituels, glanées dans tous les siècles et sur tous les lieux par Jean-Claude Gianadda et illustrées par Lode Keustermans. Un recueil pour entretenir la conversation intérieure. Et, petit à petit, toute la vie devient prière...
Qu'est-ce que la tradition jésuite ? En quoi s'inspire-t-elle de la vie d'Ignace de Loyola et de ses Exercices spirituels ? Comment se traduit-elle dans l'enseignement, la mission et le dialogue avec d'autres cultures et religions ? Telles sont les questions traitées tant dans leur dimension historique que dans leur résonance présente comme en témoigne un aperçu des grandes orientations actuelles de la Compagnie de Jésus en témoigne. Ce livre entend introduire à la tradition jésuite et montrer comment elle peut être éclairante et agissante dans des domaines aussi divers que le devoir d'intelligence, le discernement personnel et le dialogue interculturel.
Sans Dieu n'est pas un manifeste de l'athéisme. Si on ne croit plus en Dieu, cela veut-il dire qu'il n'y a pas de transcendance (philosophique, artistique, poétique...), que la vie n'a plus de sens, qu'il n'y a plus de valeurs universelles ? Sans Dieu, est-ce nécessairement un athéisme antireligieux ? N'y a-il pas différentes sortes d'athéisme, différents types d'agnosticisme ? Comment alors inventer un sens individuel, collectif, universel ?
"I. LE SERVICE LAÏQUE D'AIDE AUX PERSONNES D'HIER ET DE DEMAIN - Stéphane NELISSEN : Quarante ans d'assistance morale laïque / Marc MAYER : Timides précurseurs / Pierre DEBUSSCHERE : Le Service laïque d'Aide aux personnes. Les défis actuels / Andrée POQUET : Le conseiller laïque, acteur de la santé communautaire. Des pistes pour demain / II. REGARDS CROISÉS SUR LA RELATION D'AIDE - A. APPROCHES SOCIOLOGIQUE, ÉCONOMIQUE ET ANTHROPOLOGIQUE..."