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Celestin De Meeus
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Mythologie du .12
Célestin De Meeûs
- Éditions du sous-sol
- Feuilleton Fiction
- 22 Août 2024
- 9782364688032
C'est l'histoire d'un jour de solstice d'été au milieu de nulle part. C'est l'histoire de deux jeunes types qui zonent sur le parking d'un supermarché dans une vieille Clio, à se chambrer et à enchaîner les bières et les joints.
C'est l'histoire d'un médecin, dont la vie rangée et la famille modèle, construites dans une obsession de réussite, volent en éclats, un homme éméché qui ressasse, impuissant, ses échecs et s'enferme peu à peu dans un monologue paranoïaque et délirant.
C'est l'histoire d'une soirée qui n'en finit pas, d'un snack sur le bord de la route, d'un trip dans la nature et d'une petite cabane au bord de l'eau, de Max et de Théo, de Rombouts et du tenancier de Chez Moustache, d'un médecin à la dérive, de traînards, de la haine et de l'ennui, de ce qu'on ne regrette que parce que cela nous échappe, du besoin de possession et du constat amer que rien ne se contrôle, de l'ivresse et de la violence. -
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Écart-type se compose de trois parties et d'un appendice. Ses cinquante et un poèmes abordent plusieurs thèmes, depuis l'observation du monde environnant, avec certains poèmes plus « photographiques », jusqu'à l'implication - car tout est politique - de l'auteur dans ce même monde, en passant par le besoin de le comprendre, de l'ébaucher, le retranscrire par le recours au poème.
La seconde partie de ce recueil a entièrement été écrite lors d'un voyage, dans lequel les noms des villes choisies au hasard, le déploiement des cartes étaient à la fois la seule trame et les seuls repères. En termes statistiques, l'écart-type est la part indéfinissable entre deux données, entre deux balises : ce qui échappe au défini et à la règle, l'espace au sein duquel le poème se crée.
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Nouvelles pour nouveaux-nés
Célestin De Meeûs
- MaelstrÖm reÉvolution
- Bookleg
- 1 Décembre 2014
- 9782875052001
Les beaux jours ont duré une saison. Un automne, en fait. Comme nous, les plantes changeaient de visage. Leurs couleurs s'empourprent, c'est la saison des passions, c'est certain. En automne, personne n'a encore conscience de l'hiver. C'est comme au coucher de soleil, on ne s'attend pas à la nuit.
On profite de l'illusion qu'une telle chose nous offre. Juste un instant.
[...]
Nos rapports s'étaient complètement éteints. Parlez de pépin : nous venions d'emménager. Peut-être les murs ne sont-ils pas faits pour les hommes ?
Peut-être que si un homme commence à mettre paille sous un nid, un jour il y mettra flamme, comme par exprès ?
Puis les nuits se faisaient plus courtes, la passion est un somnifère imparable.
Le meilleur qui soit, à vrai dire. -
Depuis Saint-Josse dans la marche les marrons adoptent en tombant un bruit de poutres sur la route. C'est alors toute la vie qui déteint pour, avant son coma annuel, de toutes ses forces souffler sur les feuilles, transgresser les couleurs uniformes : l'automne est une procession de sens débridés, un équilibre en déroute. Et dans le cinquantenaire, la musique emboîtée dans les tympans des coureurs se lézarde dans un ronflement de verdure froissée.
Sur la gauche s'ouvre la rue Murillo que la barrière Nadar délimite ; les tringles aux vêtements comprimés en positionnent l'ouverture.
Les bâches sont une enfilade de boîtes et d'objets. Mais peut-on seulement dévisager ou connaître quelqu'un qui étale devant lui ce dont il désire se défaire ?
Entre les fringues mises en tas, les manuels scolaires, les livres de records et les quelques dits classiques, entre la vaisselle désuète, les guides touristiques, les disques compacts et les breloques kitsch : le temps est un amas de non-lieux. -
Atlantique narre l'histoire d'un voyage au gré des vents, en bateau-stop depuis la Bretagne. C'est l'histoire d'un voyage dont la destination importe peu, « soit au nord soit au sud », et dont le moyen finit par dépasser la fin. ô Atlantique j'ai dormi sous tes vents du nord-nord-ouest j'ai vu ton phare cette grande teigne rouge sombrer sur tes eaux tour à tour bleu pourpre ou vert bouteille et ne laisser le ciel qu'à la dérive de ses présages
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