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Charles Van lerberghe
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Les Flaireurs (1889) est un petit drame qui marque, avec L'Intruse de Maeterlinck, le début du théâtre de l'angoisse. Une vieille femme (la Mère) est à l'agonie ; sa fille la veille ; on frappe à la porte de façon insistante. On entend des voix de plus en plus pressantes. Sans doute ces voix sont-elles celles des émissaires de la mort. Pan (1906), déclaration ouverte d'anticléricalisme, est un comédie satirique en trois actes. Sur les dunes de Flandre, dans une petite hute, Pan ressuscite. Hébergé par un berger et sa femme, il prend leur fille pour épouse, sans cérémonie. Tous vivent nus, dans un bosquet, entourés de gitans. Adulé par la foule, Pan est vu comme une menace pour les autorités qui décident que ce-dernier doit être décrété soit dieu, soit démon.
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Charles Van Lerberghe : lettres à Albert Mockel
Charles Van lerberghe, Robert Debever
- Aml Editions
- Archives Du Futur
- 1 Janvier 1990
- 9782804001438
Un document fondamental pour la compréhension du symbolisme et de la psychologie du poète de La Chanson d'Ève.
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Lettres a fernand lerberghe
Charles Van lerberghe
- Academie Royale De Langue
- 27 Juin 2002
- 9782803200504
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L'âme et l'esprit des Entrevisions reflètent la poésie symboliste par excellence, celle qui allie une douce et susurrante musicalité à une transposition du réel dans le songe et entraîne le lecteur dans une quête de la beauté fugitive et insaisissable, dans une interminable et suggestive rêverie. Et Mallarmée de soutenir : « Suggérer, voilà le rêve ».Les Entrevisions sont des fragments de Beauté capturés par le jeu d'une mouvance réceptive. Ce sont des images prismatiques et spéculaires de l'âme, saisies au détour de la réalité, qui sont ici offertes aux lecteurs.Cette oeuvre dont la réception a été auréolée par la critique constitue encore aujourd'hui un jalon important dans l'histoire de la littérature belge de langue française. Avec les Entrevisions et La Chanson d'Eve, deux oeuvres de haute volée, Van Lerberghe inscrit son nom au panthéon de la littérature symboliste. Par la conjonction thématique de l'angélisation de la femme et de la poétisation du jardin, « le poète au crayon d'or » a illustré à merveille le panthéisme dont se sont réclamés nombre d'écrivains belges du dix-neuvième siècle.
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