Christine Aventin
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FéminiSpunk est une fabulation à la Fi? Brindacier, qui raconte l'histoire, souterraine et infectieuse, des petites ?lles ayant choisi d'être pirates plutôt que de devenir des dames bien élevées. Désirantes indésirables, nous sommes des passeuses de contrebande. Telle est notre ?ction politique, le récit qui permet à l'émeute intérieure de transformer le monde en terrain de jeu. Aux logiques de pouvoir, nous opposons le rapport de forces. À la cooptation, nous préférons la contagion. Aux identités, nous répondons par des af?nités. Entre une désexualisation militante et une pansexualité des azimuts, ici, on appelle " ?lle " toute personne qui dynamite les catégories de l'étalon universel : meuf, queer, butch, trans, queen, drag, fem, witch, sista, freak... Ici, rien n'est vrai, mais tout est possible. Contre la mascarade féministe blanche néolibérale, FéminiSpunk mise sur la porosité des imaginaires, la complicité des intersections, et fabule une théorie du pied de nez. Irrécupérables !
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Un recueil de poèmes habité par la violence et le désir d'émancipation des femmes.
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FéminiSpunk ; le monde est notre terrain de jeu
Christine Aventin
- Éditions Zones
- 1 Avril 2021
- 9782355221644
FéminiSpunk est une fabulation à la Fifi Brindacier. Elle raconte l'histoire, souterraine et infectieuse, des petites filles qui ont choisi d'être pirates plutôt que de devenir des dames bien élevées. Désirantes indésirables, nous sommes des passeuses de contrebande. Telle est notre fiction politique, le récit qui permet à l'émeute intérieure de transformer le monde en terrain de jeu. Aux logiques de pouvoir, nous opposons le rapport de forces. À la cooptation, nous préférons la contagion. Aux identités, nous répondons par des affinités. Entre une désexualisation militante et une pansexualité des azimuts, ici, on appelle fille toute personne qui dynamite les catégories de l'étalon universel : meuf, queer, butch, trans, queen, drag, fem, witch, sista, freak... Ici, rien n'est vrai, mais tout est possible. Contre la mascarade féministe blanche néolibérale, FéminiSpunk mise sur la porosité des imaginaires, la complicité des intersections, et fabule une théorie du pied de nez. Irrécupérables !
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Une histoire liée à Laurine, morte investie de tous les possibles, dont les traits se voilent et se dévoilent. Souvenirs fragilement recomposés, fantasme, oubli, mensonge... Ces voix ne disent peut-être qu'une incapacité à être là.
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Christine Aventin est lectrice de Bataille?: l'acte sexuel est une expérience de la transgression tout comme l'écriture est une pratique transgressive du langage. Elle est aussi lectrice de Jelinek?: Il ne peut y avoir de langue spécifiquement féminine du plaisir et de l'obscénité, parce que l'objet de la pornographie ne peut développer de langue qui lui soit propre. C'est dans cet interstice qu'elle a écrit Portrait nu, un roman qui impose autant qu'il réfute la possibilité de faire un récit à partir d'une expérience pornographique au féminin, c'est-à-dire de donner la parole à l'objet sexuel au moment précis où il en est fait usage. Il en résulte non un texte de plaisir - travaillé en vue d'une pratique confortable de la lecture -, mais un texte de jouissance dont la lecture nous met dans un état de perte.