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DAVID GIANNONI
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Un homme, un indien de partout et nulle part, séjourne en résidence à la Maison de la poésie de Quimperlé (Maison d'Hippolyte), en Bretagne, pendant l'hiver 2017.
Au cours de cette période aura lieu un grand pow-wow, le Festival de poésie Sémaphore.
En attendant, entre ateliers en écoles et déambulations dans les rues de Quimperlé et environs jusqu'à la mer, il saisit une image, un moment, une actualité, une intemporanéité, et écrit, directement sur sa page facebook, un poème.
L'écume lui amène des mots de la langue des lieux, mots qui animent chaque texte ou qui en sont le point de départ.
Le fruit de ce travail se trouve ici, sans avoir été retouché ou presque, pour rester au plus près de ces instants vécus en tant qu'indien... de Breizh...
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Le miroir, parfois, parle tout seul et personne ne le regarde Il ne cesse pourtant pas d'exister pas même toi pour lui donner ton regard Tout a été étudié pour qu'il continue à refléter mais quoi ?
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Cuore distillato : Coeur distillé
Marco Parente
- MaelstrÖm reÉvolution
- Bookleg
- 1 Janvier 2005
- 9782930355269
Cet acte poétique a lancé cette nouvelle série de livres pirates dont la devise est : "Que les livres circulent: la photocopie ne tue que ce qui est déjà mort!"
Coeur distillé est un acte poétique de et avec Antonio Bertoli et Marco Parente. Poésies, textes et chansons qui se sont presque automatiquement liés ensemble pour donner naissance à un parcours particulier et autonome, où la signature de Parente - musicale et d'auteur - se fond avec celle de Bertoli - poétique. La performance est née en seulement vingt minutes d'échange et d'essais - juste avant la première, à Rome - signe évident d'une affinité intérieure profonde, et s'est enrichie et structurée de façon plus complète dans les expériences suivantes de Assise, Florence, Trévise, Bergame, Paris, Mons, Bruxelles, Ancona, Venise..., mais surtout en vertu du partage d'une compréhension de fond commune de la part des deux auteurs et interprètes: la seule véritable oeuvre d'art c'est la vie... C'est dans ce sens que la performance retrouve son sens véritable et originaire: un événement qui se déroule ici et maintenant, une parole et une musique, un acte, qui se font chair et sang et qui comme celui-ci pulse et vibre sur le moment. Comme voulait Antonin Artaud, à qui l'un des morceaux est dédié, il s'agit d'un moment unique et non répétable qui - comme la vie - s'accomplit presque rituellement pour la durée exacte où elle se donne. Coeur distillé est le titre d'une chanson de Marco Parente et a été choisi comme emblématique du parcours de toute la performance, qui a dès lors distillé ses propres textes et ses propres façons de se donner sur la distillation du coeur et sur le niveau de conscience qui nous fait nous lever tous les matins. De «Je m'accuse» à «Ma révolution», de «Suceurs» à «No Time», de «Dans l'actuelle jungle» à «Serpent» jusqu'aux textes inédits comme «Blind/Aveugle» et «Coeur», Antonio-Marco et Bertoli-Parente, c'est-à-dire AntonioMarcoBertoliParente, se donnent complètement pour une soirée dans le seul but de recevoir parce que...
«Le coeur est une éponge en forme de coeur: et absorbe tout, tout le coeur...»
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Le rêve de l'hippocampe
David Giannoni, Daoud El Gian
- MaelstrÖm reÉvolution
- 8 Février 2013
- 9782875050304
À y regarder de près elle n'était pas si petite, cette jeune fille d'apparence fragile, noire de cheveux et au teint olivâtre, qui s'élançait gaiement au-dessus du vide, à plus de vingt mètres de hauteur. Elle avait appris son métier de sa mère, un maître pour tous les aspirants funambules du Cirque à la Mèche d'Or. Ce nom lui avait été donné par un oenologue allemand de renommée internationale - sans doute parce qu'allemand et non pas français ou italien - un soir de beuverie avancée entre les seins de la Femme à Barbe et les cuisses veloutées du Clown Triste. Depuis, les deux patrons du Cirque avaient gardé ce nom, en souvenir de ce moment mémorable.
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Le laveur d'ombres
Giannoni David
- MaelstrÖm reÉvolution
- Bruxelles Se Conte
- 8 Février 2013
- 9782875050922
À part ça il ne savait rien faire.
Il avait pourtant essayé tout type de métier : apprenti boulangeret maçon, vendeur de journaux et cireur de chaussures, déménageur et petit voleur à la tire. Il ne manquait pourtant pas d'imagination. Une fois il s'était même improvisé « accompagnateur de rue » : son boulot se résumait à aider les vieilles personnes à traverser la rue. La capitale était immense et le trafic intense. Cela avait marché un certain temps, plusieurs semaines. Mais lorsqu'on ne sait rien faire vaut mieux apprendre à s'abstenir : à la dixième
vieille morte écrasée en plein centre-ville aux yeux exorbités sur la chaussée avec au moins quarante mille témoins de ses distractions répétées il avait dû arrêter...