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DE BRUYCKER
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Ici tout n'est qu'ombre et lumière, où se cachent les fauves comme dans un manteau, où évoluent des corps drapés de couleurs. L'écriture du poète touche à l'essentiel, à la chair du monde. L'oeil du photographe lui dépeint un horizon qui réunit les quatre points cardinaux, qui égraine toutes les nuances, même celles que nul ne voit. Un dialogue lumineux. Une illumination.
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Trois jeunes archéologues soviétiques tentent de mettre au jour, au Tadjikistan, la sépulture d'un homme de Neandertal. L'un d'entre eux relate dans son Journal le patient travail d'exhumation, les petites péripéties quotidiennes, les minuscules trouvailles et les amples conjectures. Car creuser cette tombe c'est traverser l'épaisseur des siècles, descendre à la rencontre d'un gisant de quarante-huit mille ans. C'est aussi tenter de comprendre le sens de l'inhumation dans l'histoire humaine. Chaque soir ou presque, un bref poème permet au narrateur d'exprimer le vertige de son âme inquiète, hantée par le temps et l'être.
Réflexion poétique sur l'aube de l'humanité, ce premier roman d'une étonnante maturité a été récompensé par le prix Victor-Rossel.
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Exode
Daniel De bruycker, Maximilien Dauber
- Les Carnets Du Dessert De Lune
- Dessert A L'italienne
- 9 Mars 2017
- 9782930607818
Des tercets pour décrire un exode, la recherche d'un lieu, ou bien est-ce la recherche de soi-même. Des hommes et des femmes avancent, page après page, accompagnés dans leur marche par des paysages désertiques, des oasis captés par le photographe. Y trouveront-ils refuge.
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Voyage ; miscellanées
Chantal Deltenre-de bruycker, Daniel De bruycker
- Nevicata
- 6 Octobre 2014
- 9782875230669
Voici 150 façons de goûter l'expérience du voyage, savourer ses émotions multiples et se laisser émerveiller par l'effervescence d'un départ, le charme d'une rencontre, l'étonnement d'une découverte, le bonheur d'un retour...
Des petits textes à lire au hasard de vos envies, à poser puis à reprendre, pour entrer en voyage par la littérature ou la poésie, l'histoire ou la mythologie, le cinéma ou la peinture, l'ethnologie ou l'aventure, les croyances et les rêves...
Cet ouvrage est comme un cabinet de curiosités, qui séduira tant l'intrépide explorateur du bout du monde que le contemplatif plongé dans ses livres.
Un vade mecum pour une suite de périples réels ou imaginaires. Et pour comprendre ce qui pousse depuis toujours voyageuses et voyageurs à prendre la route.
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Oléron, en 372 A.D., était île et aussi frontière.
Mi vague mi lande, entre terre ferme et haute mer : d'un côté les sagesses d'un empire finissant, Rome ; de l'autre la promesse aventurée d'un nouveau règne qui s'approche, celui des pirates germains.
Ici se rencontraient, ici s'observaient, ici devaient se trouver, comme chaque fois, comme aujourd'hui encore et comme demain, deux temps, deux mondes, deux façons pour chacun d'être homme. -
Japon ; miscellanées
Maximilien Dauber, Chantal Deltenre-de bruycker
- Nevicata
- 1 Mars 2012
- 9782875230294
Voici un livre qui ne se lit pas nécessairement du début à la fin, mais que l'on peut ouvrir au hasard de ses deux cents articles pour lever le voile sur une habitude, une croyance, un paysage, une mode, un objet, une personnalité, un art, une fête, une expression ou encore un proverbe, bref tout ce qui fait le quotidien et l'extraordinaire d'un pays : le Japon.
Du latin miscellanea (mélange), les miscellanées sont un genre littéraire composé de fragments qui dessinent une mosaïque d'informations sur un thème donné. Il y a eu les miscellanées du sport, du rock ou de la cuisine. Celles-ci sont les premières consacrées à un pays. Ni manuel pratique ni guide de voyage, ces textes étonnent et charment par leur façon de mêler le passé et le présent, l'intemporel et le très actuel, le visible et le caché, le signe et le sens, l'anecdote et le conte, la prouesse technologique et la poésie ancestrale.
Ce livre est pour les amoureux du Japon une façon d'être déjà là-bas sans encore avoir fait le voyage, de goûter son périple une fois sur place, et même de s'en souvenir avec émoi.
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Qu'est-ce qui sépare une journaliste radio à Paris, spécialiste des conflits en Afrique, et un jeune ethnologue roumain ? Suffisamment de choses pour que Claire, dans un premier temps, décline poliment l'invitation de l'énigmatique Stefan M. à venir réaliser un reportage sur la Roumanie de l'après Ceausescu.
Et qu'est-ce qui, mystérieusement, les relie pour qu'elle se ravise et rejoigne l'ethnologue qui ne la connaissait jusque là que par sa voix ?
La voix, c'est tout le thème de ce roman que l'on sent de bout en bout adressé.
Dans le petit village de Snagov, Claire découvre la chape de silence par-dessus les tensions, amertumes et violences d'autant plus sensibles un an à peine après la révolution de 1989 qu'au bord de ce lac renommé les victimes du pouvoir côtoient encore leurs bourreaux.
Peu à peu elle donne la parole à ceux qui se désignent eux-mêmes comme «démolis» de l'ancien régime, victimes d'un Plan parmi d'autres, où ils ont été forcés de détruire leur maison et d'habiter des immeubles construits par le pouvoir. Son intention pourtant n'est pas de réaliser un reportage...
Dans ce village meurtri, la journaliste et l'ethnologue s'attendent, se cherchent et se perdent, chacun prisonnier de ses hantises. Ils n'ont que quelques jours pour accomplir le rituel qui seul peut les sauver...
À la fois livre de l'intime et livre d'enquête, ce roman clôture une trilogie commencée par l'auteur avec La Plus que Mère et La Cérémonie des Poupées, tous deux parus chez maelstrÖm et traversés par cette même obsession du non-dit et de la prise de parole, du rituel et de la catharsis.
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À l'aube d'un voyage au bout du monde, une jeune femme fait halte dans son pays natal, tressaillant d'avance au choc des souvenirs qui l'y attendent. Cette enfance qu'elle se rappelle avoir vécue n'a ni le goût du sucre, ni la douceur de l'amour.
Par impatience de vivre ou par indifférence, sa mère l'a abandonnée, la confiant aux soins de grands-parents trop âgés pour oser jouer, trop fanés pour insuffler l'élan vital de la tendresse.
L'enfant grandit avec son chagrin, sa mélancolie et sa colère. La maison des grands-parents leur ressemble. Tout y est austère. L'enfant impuissante à changer le cours des choses, n'a qu'un espoir : au-delà des vallons de ce pays ouvrier qui ronge ses hommes et les abat d'un seul coup, quelque chose existe. Le monde. Un jour, elle partira. Et la musique de la vie la remplira.
Le récit de Chantal Deltenre est de ceux qu'on n'oublie pas.
Bouleversant et pudique, il explore les méandres de l'attente, du désir de la mère, de la peur de la mort.
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L'Inde ? Mais quelle Inde ? L'Inde n'est pas un pays, c'est un continent, à peine moins vaste que l'Europe et tramé d'au moins autant de diversités que du Cap Nord à Palerme ou de Lisbonne à Moscou :
Paysages, langues, modes de vie, histoires, saveurs, couleurs.
Reste cette ferveur spirituelle qui émaille la vie quotidienne dans les villes comme dans les villages. Reste cette touffeur moite du début de mousson ou la fournaise de la saison sèche. Reste surtout cette énigme qu'incarne chaque Indien : de quelle caste, de quelle croyance, de quel monde ? Reste enfin tout ce qui tisse les liens entre l'Inde et l'Occident, les gourous, les héros politiques, les stars de Bollywood et de l'économie planétaire.
Les Miscellanées de l'Inde tentent quelques pistes non pas érudites mais sensibles pour rêver l'Inde, la comprendre ou l'arpenter.
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Eitô, "Lampe d'ombre", est le nom de plume dont un inconnu a signé ces lignes retrouvées au dos d'un vieux manuscrit bouddhiste provenant du temple Gokoku à Hiroshima. Protégé par son coffret de bois laqué, le "Sûtra de la Grande Compassion", qui se chante en guise d'exorcisme après les catastrophes, nous a ainsi transmis, tel le revers de cette pieuse médaille, un témoignage sur les jours qui ont suivi l'explosion atomique du 6 août 1945 à Hiroshima.
A travers ce document que lui-même aurait traduit et annoté, Daniel De Bruycker fait entendre dans ce roman la voix bouleversante d'un rescapé - combien provisoire - du désastre, marchant parmi les ruines, avec l'innocence stupéfaite d'un miraculé, sur le chemin d'une douloureuse réconciliation avec le monde. -
A Treste cohabitent Zelbes et Trestovars. La famille (zelbe) du narrateur a un jour dû quitter les étages de l'immeuble qu'elle occupait pour s'installer dans la cave... C'est de cette "caverne" que le jeune Dizoût envoie ses lettres à sa correspondante, une Parisienne rêvée à qui il décrit sa ville (invisible) et son destin (illisible).
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L'ombre et autres reflets
Daniel De bruycker
- L'Herbe Qui Tremble
- D'autre Part
- 15 Mars 2023
- 9782491462550
Un poète rêve d'une oeuvre effaçable. Un livre contient une introuvable page en trop. Une peuplade pratique l'amour des essences de bois rares comme une forme de bibliophilie. Un espion est poursuivi par une mélodie entêtante qui signera l'arrêt de son destin. Des cités perdues dans le désert sont à la fois partout et nulle part... Les nouvelles de Daniel De Bruycker sont habitées de reflets trompeurs. Les lieux, les êtres, la littérature même y sont frappés d'incertitude. Elles ne connaissent d'écrivains qu'apocryphes et suggèrent qu'on n'est jamais que le prête-nom de soi-même. Le charme ensorcelant des contes orientaux ne leur est pas non plus étranger. Elles célèbrent en somme les pouvoirs mystifiants de l'imagination, pour l'égarement délicieux de la lectrice et du lecteur.
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Neuvaine : série de neuf choses quelconques, notamment d'exercices spirituels quotidiens.
Règle (de l'auteur) : 9 séries (en trois volumes, dont celui-ci est le premier), chacune comprenant neuf cycles de neuf poèmes de neuf vers.
Règle (du lecteur) : qu'en chaque cycle il se sente libre de recombiner à sa guise ces neuf brèves méditations, pour en tirer une dixième, la sienne - à jamais mon mystère, et son propre secret.
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Un étudiant au coeur tendre, obsessionnellement épris d'une belle inaccessible.
Un scribe obscur, exilé aux confins de l'empire des T'ang et du désert de Gobi.
Un poète à mille lieues de son époque, mort à vingt-cinq ans pour s'être rêvé Mongol. Le héros mythique d'un piètre roman pour jeunes filles.
Qui fut vraiment Hou Dang Yeoe Que nous est-il aujourd'hui ?
Ses poèmes, sans doute, recueillis çà et là avec passion par l'auteur, détiennent seuls la clef de l'énigme.
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dans vent des royaumes, michael taylor évoque victor segalen " découvrant un jour que, durant tout ce temps, sa constante obsession du vide n'était rien autre que le sentiment de l'absence de dieu, et que si on peut la ressentir, cette absence, si profondément, si durablement, c'est bien la preuve que dieu existe.
" la science nous a montré depuis lors que l'univers n'est pas vide - mais la formule peut aussi bien se retourner comme un gant, et s'appliquer dès lors à tout l'homme : sa constante obsession de dieu ne serait-elle qu'une inconsolable nostalgie du néant ? de même dans prière les mains derrière le dos, oú le poète explore, tour à tour ironiquement, tendrement ou désespérément, une " mystique du manque ", l'écho intérieur d'un vide en nous, appelant sa réponse.
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Pierre sent qu'un danger nous frôle ici, quelque chose qu'il ne maîtrise pas. Il a peur. Et même cette peur-là, il ne peut la dire. Glissant sa main sur ma nuque, il soulève mes cheveux, les tourne autour de sa main sans s'apercevoir qu'il tire trop fort et me fait mal, et souffle doucement dans mon cou pour me rafraîchir. «Ainsi tu veux rentrer en France ?» J'ai posé la question sans le regarder. Il lâche d'un coup mes cheveux qui se déploient dans mon dos avec une sauvagerie électrique. «Je préférerais rester ici. J'adore ce pays, mon travail, cet appartement...» «Alors pourquoi ?» «Je suis inquiet.» «Inquiet ?...» Ton léger malgré ma gorge nouée et la braise prête à jaillir. Pierre devine ma comédie, son visage se durcit, il accepte tout de moi sauf que je lui mente. Il ravale sa colère et d'une voix où ne perce plus que le désarroi : «Ici, je te perds et je ne comprends pas pourquoi.» Je me blottis contre lui, lui caresse le dos, éprouve son désir, le mien. Et je lui réponds : «Je n'ai que toi, tu le sais bien. Que toi et... ici.» Un jeune couple - il est français et elle est japonaise, mais a toujours vécu à Paris - s'installe à Tokyo pour deux ans. Peu à peu, un malaise s'installe dans leur relation jusque-là fusionnelle. Sous son apparente sérénité, la jeune femme cache une blessure dont la brûlure s'est ravivée au premier contact avec le pays des origines....
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« À la première lettre de mon patronyme, ma main s'arrête, le feutre tombe. Ce nom que je m'apprête à écrire, n'est pas le mien. Il est aussi lourd à porter que la valise pleine de grands bocaux remplis des humeurs maladives de mon père que j'essaie d'enterrer en vain. » Une femme apprend la mort de son père qu'elle n'a presque pas connu. Mais plutôt que sceller l'oubli, cette disparition ravive les rares souvenirs de lui. Dans la forêt-mémoire qu'elle s'était inventée enfant, ce père jusque-là absent occupe peu à peu toute la place.
Sur le temps d'un atelier des patrimoines qu'elle anime avec des enfants migrants, elle arpente la forêt, marche sur les traces de la perte, de l'égarement. Les patrimoines ne sont que leurs propres histoires, les jalons de la mémoire, qui s'écrivent du pays d'enfance au pays d'accueil. C'est en les aidant à poser leurs repères qu'elle retrouve peu à peu les siens.
Par-delà le deuil, La Forêt-Mémoire est le récit onirique et réel d'une redécouverte de soi, des autres, au travers de parcours singuliers qui, tous, s'entremêlent.
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« Pourquoi m'est-il si difficile de comprendre qui je suis ?
Le coucou fait 'coucou' le pinson fait 'cuicui' :
Tout est clair ils n'en font pas mystère un cri et c'est dit Pourquoi écrire un poème est-il soudain si compliqué ? » Neuvaine : série de neuf choses quelconques, notamment d'exercices spirituels quotidiens.
Trois volumes, englobant neuf séries de neuf cycles de neuf poèmes, chacun de neuf vers. En voici le second volet : le projet se poursuit, se confirme, de page en page m'assurant - comment en eussé-je été certain ? - que j'en verrai la fin. C'est bien.
Mieux : il évolue, se renouvelle, se déploie, et c'est un meilleur signe encore : vivre aussi procède ainsi.
Je vis.
D. D. Br.