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ACTES SUD
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Trois jeunes archéologues soviétiques tentent de mettre au jour, au Tadjikistan, la sépulture d'un homme de Neandertal. L'un d'entre eux relate dans son Journal le patient travail d'exhumation, les petites péripéties quotidiennes, les minuscules trouvailles et les amples conjectures. Car creuser cette tombe c'est traverser l'épaisseur des siècles, descendre à la rencontre d'un gisant de quarante-huit mille ans. C'est aussi tenter de comprendre le sens de l'inhumation dans l'histoire humaine. Chaque soir ou presque, un bref poème permet au narrateur d'exprimer le vertige de son âme inquiète, hantée par le temps et l'être.
Réflexion poétique sur l'aube de l'humanité, ce premier roman d'une étonnante maturité a été récompensé par le prix Victor-Rossel.
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A Treste cohabitent Zelbes et Trestovars. La famille (zelbe) du narrateur a un jour dû quitter les étages de l'immeuble qu'elle occupait pour s'installer dans la cave... C'est de cette "caverne" que le jeune Dizoût envoie ses lettres à sa correspondante, une Parisienne rêvée à qui il décrit sa ville (invisible) et son destin (illisible).
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Eitô, "Lampe d'ombre", est le nom de plume dont un inconnu a signé ces lignes retrouvées au dos d'un vieux manuscrit bouddhiste provenant du temple Gokoku à Hiroshima. Protégé par son coffret de bois laqué, le "Sûtra de la Grande Compassion", qui se chante en guise d'exorcisme après les catastrophes, nous a ainsi transmis, tel le revers de cette pieuse médaille, un témoignage sur les jours qui ont suivi l'explosion atomique du 6 août 1945 à Hiroshima.
A travers ce document que lui-même aurait traduit et annoté, Daniel De Bruycker fait entendre dans ce roman la voix bouleversante d'un rescapé - combien provisoire - du désastre, marchant parmi les ruines, avec l'innocence stupéfaite d'un miraculé, sur le chemin d'une douloureuse réconciliation avec le monde.