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Les campagnes hallucinées ; les villes tentaculaires
Emile Verhaeren
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 2 Novembre 1982
- 9782070322275
«L'oeuvre de Verhaeren - et c'est là un des traits qui la distingue - porte témoignage de son temps. À cet égard, les Campagnes comme les Villes reflètent un des grands moments de l'ère industrielle et prolétarienne du XIX? siècle. L'émigration vers les concentrations urbaines est un phénomène trop connu pour qu'on l'appuie ici de références historiques précises. Engagé par ses idées dans le mouvement d'émancipation sociale, le poète ne pouvait se borner à en transcrire l'idéologie. Le risque n'en subsistait pas moins de sombrer dans le prosaïsme. Ce danger, il faut le reconnaître, n'a été évité que de justesse. Sans doute, Les Villes tentaculaires n'affichent pas encore le prosélytisme humanitaire qui pèsera sur Les Forces tumultueuses et La Multiple Splendeur après que leur auteur aura découvert le chemin qui le conduit à la célébration du travail, de l'effort dans la joie, de la solidarité universelle. Cet idéal se trouvait déjà en puissance dans le poème L'âme de la ville où la ville se projette dans un avenir messianique. Ainsi naît un culte, celui du cerveau et de la science, illustré à la fin des Villes tentaculaires par des pièces telles que La recherche et Les idées.» Maurice Piron.
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Les Villes tentaculaires
Emile Verhaeren
- Gallimard
- La Bibliotheque Gallimard
- 8 Juin 2006
- 9782070337743
C'était au temps où la révolution industrielle était en marche, où les campagnes perdaient leurs travailleurs au profit des villes, où les métropoles grossissaient... Et dans ce temps-là, quelle est «L'Âme de la ville», se demande le poète ? Qeuls sont ses nouveaux temples : «Les Usines», «La Bourse», «Le Bazar» ? À quel rythme vit-elle : celui du «Spectacle», de «La Révolte», des «Idées» ? Les réponses sont en vers, en strophes, en poèmes : attendez-vous à être surpris. Après avoir rappelé le contexte historique et littéraire des Villes tentaculaires, l'accompagnement critique rend compte de la structure du recueil. Les échos avec Les Fleurs du Mal de Baudelaire font l'objet de lectures comparées. La réactualisation des formes poétiques par Verhaeren est mise en lumière : la fresque historique et l'allégorie, par exemple. Deux poèmes, «La Plaine» et «Les Usines», font l'objet d'une analyse précise. Recueil de poésie (XIX? siècle) recommandé pour les classes de lycée. Texte intégral.
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Outre une série d'essais littéraires intitulée : Impressions, Émile Verhaeren ne se sera intéressé, en tant que critique, qu'à trois peintres : Monet, Rembrandt, et James Ensor. Et le premier essai d'envergure consacré à l'oeuvre de James Ensor, sera celui de Verhaeren, paru en 1908, alors que le peintre n'a que 48 ans. Ce dernier est encore alors relativement méconnu, et n'est toujours pas celui que nous pouvons à présent considérer comme un artiste majeur, comme s'il lui fallait demeurer en marge de tous les mouvements nouveaux dont il est pourtant le contemporain, leur préférant peut-être le défi d'un retrait résolu.
Même s'il est intelligent et riche (n'oubliant pas, par exemple, de mettre l'accent sur des aspects moins connus de l'oeuvre d'Ensor comme le dessin ou la gravure) il serait difficile de réduire le texte de Verhaeren à quelque chose comme une biographie où se mêlerait l'étude. Il s'agit en son fond comme en sa forme d'un texte d'écrivain, qui plus est de poète, et même d'un document original sur l'activité artistique belge entre le xixe et xxe siècle. Et plus encore : un témoignage sur l'amitié et l'affection qu'ont pu se porter les deux hommes, sur leur partage d'une époque et d'un temps où prirent corps tant de mouvements de création aujourd'hui célébrés et partout reconnus. -
Devançant les avant-gardes du XXème siècle et ouvrant la grande tradition surréaliste de l'art belge, James Ensor (1860-1949) a crée, lentement, inconsciemment, mais avec une sure logique, un royaume de masques dont il sera roi. Ce fut pour lui la découverte d'un pays, province par province, avec ses lieux pittoresques succédant aux endroits terribles et ses parages tristes prolongeant ou séparant les districts fous.
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Saviez-vous que le Christ était né en Flandre ? que les églises et les théâtres s'animent après le départ des spectateurs et des fidèles ? que l'on peut pêcher son âme dans l'Escaut ? Un tableau dévorateur, des statues qui semblent prendre vie, une sarabande de spectres, des coïncidences troublantes, des visions hallucinées, des morts aussi tragiques qu'énigmatiques: dans les nouvelles de Verhaeren, les paysages flamands se nimbent d'une aura de mystère et les cités espagnoles fourmillent de drames qui suscitent l'angoisse.
À l'exception des trois Contes de minuit, ces nouvelles n'avaient pas été rassemblées en volume du vivant de l'auteur ; cette édition permet de remettre en circulation plusieurs textes qui avaient été oubliés depuis plus d'un siècle. -
D'inspiration très flamande, le recueil de poésie Les Villages Illusoires renferme certains des poèmes les plus célèbres du symbolisme belge.
Dépeignant la déchéance des campagnes pendant l'industrialisation, ils marquent aussi, par le portrait qu'ils dressent d'une société en mutation, une véritable foi dans le progrès. Les personnages du recueil, issus des mondes ouvriers ou de la paysannerie (passeur d'eau, meunier, forgeron, pêcheur, fossoyeur, etc.) sont arrachés à leur détermination villageoise pour être grandis aux dimensions du mythe. Cette oeuvre, tournée vers l'avenir, marque un moment charnière de l'éveil des Lettres Belges.
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Rembrandt est le peintre des miracles. Il doue d'authenticité le surnaturel. Pour y réussir, il n'y a qu'un moyen : confondre volontairement le mystère et la vie, les tordre en un même éclair. Rembrandt y parvient toujours, parce qu'il est, en même temps qu'un peintre divin, le peintre le plus émotionnellement humain. Il tient entre ses mains les deux tronçons de la foudre.
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Mai 409. Le roi wisigoth Alaric assiège Rome. Un vieux sénateur, Tullius Metellus, va tenter de sauver la situation. Resté fidèle aux Dieux de l'Olympe, il porte en lui le terrible souvenir d'un crime de jeunesse qu'il va chercher à exorciser. Parti pour Ravenne, où réside le faible empereur Honorius, il s'efforce de définir les contours d'une paix durable aux côtés d'innocent III, le pape du moment, qui pressent le rôle de l'Église dans la survie d'une civilisation où se multiplient les premières communautés religieuses. Au terme de diverses péripéties tant historiques que personnelles, le siège est levé, mais un incident inattendu va aboutir à la reprise des hostilités et au sac historique de Rome, pillée pendant trois jours, du 24 au 27 août 410.
Ce récit, qui suit l'histoire de près, décrit la fin d'un monde, celui de la brillante civilisation romaine, et témoigne du rôle du christianisme dans la transmission de l'essentiel de ses valeurs. -
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Tant que des sentiments amoureux naîtront entre des hommes et des femmes, tant que nous aurons plaisir à nous découvrir, et "à descendre ensemble au jardin de la chair", ces poèmes, coulés dans une langue cristalline, nous parleront à l'âme. Par Les Heures, le poète nous convie à son émerveillement : "Et te donner ne suffit plus, tu te prodigues !" Au fil des 85 poèmes des Heures claires, des Heures d'après-midi et des Heures du soir, il chante l'amour de la femme qui débouche sur l'amour cosmique.
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La force et la vie sont au-delà des vérités et des « erreurs » (Nietzsche aurait dit : par-delà le bien et le mal), et il faut se jeter dans la vie et l'action, aimer éperdument la vie comme une houle qui nous porte, transposer la foi de l'intelligence dans l'instinct.Deux poèmes portant le même titre, « Sur la mer », encadrent le recueil. Ils suggèrent évidem-ment l'idée d'un voyage, celui de l'homme sur l'océan des forces ; et d'une nef, qui ne sombrera jamais.Cette image du voyage sur la mer, vers le port lointain, est le développement lyrique de l'idée que sur l'océan des âges vogue le plus étonnant des navires, celui qui porte l'Humanité. Celle-ci donne son unité au recueil et nourrit une ample orchestration verbale, appuyée sur un rythme ample et balancé.Cette composition musicale comportant trois grands mouvements se termine sur le rêve de communion totale avec l'univers, le désir de se fondre dans le jaillissement incessant de la vie.
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Les heures claires / Émile Verhaeren Date de l'édition originale : 1896 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Émile Verhaeren est né le 21 mai 1855 à Saint-Amand, en Belgique. Installé comme avocat stagiaire à Bruxelles, il fréquente Rodenbach, Théo van Rysselberghe, James Ensor, et débute dans la critique d'art.
C'est vers le naturalisme qu'il paraît s'orienter d'abord, dans ses premières poésies. Puis, au travers d'une grave crise spirituelle, il dépasse le style « décadent » pour donner des recueils d'une morbidesse exaspérée et fiévreuse. Devenu le poète des « hauts fourneaux », des docks, du port et de la grande ville, on peut dire qu'il a donné au monde moderne, sous son aspect le plus matériel et le plus brutal, droit de cité dans la littérature.
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De Baudelaire à Mallarmé ; parnassiens et symbolistes
Emile Verhaeren
- L'Age D'Homme
- La Petite Belgique
- 5 Mars 2008
- 9782825138243
A l'instar de Paul Verlaine qu'il admirait tant, Emile Verhaeren n'a pas seulement été un très grand poète, mais en outre un essayiste remarquable. Ses essais, ses études et ses articles restent toutefois mal connus, à l'exception sans doute de son livre sur James Ensor publié en 1908 dans la belle « Collection des artistes contemporains » chez Van OEst & Cie à Bruxelles. De 1876 (il avait alors 21 ans à peine) à 1916, l'année de sa mort, il a collaboré à de nombreux journaux. C'est à l'hebdomadaire bruxellois L'Art moderne qu'il a donné, dès le premier numéro, le plus d'articles, en général sans les signer. Dans le présent volume figurent en majorité les articles les plus pénétrants de ceux qu'il a consacrés à ses pairs, de Charles Baudelaire qu'il n'aura pas eu la chance de connaître à son compatriote Georges Rodenbach, né comme lui en 1855. La justesse de ton de chacun de ces textes de circonstance est d'une étonnante actualité.
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Les forces tumultueuses et autres poemes
Emile Verhaeren
- La Difference
- 4 Décembre 1994
- 9782729110123
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Poesie complete 1 les soirs les debacles les flambeaux noirs
Emile Verhaeren
- Labor Litterature
- 24 Avril 2002
- 9782804009083
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Poesie complete 2 les campagnes hallucinees les villes tentacula
Emile Verhaeren
- Labor Litterature
- 3 Mai 2000
- 9782804010287
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Poésie complète Tome 11 : les ailes rouges de la guerre ; et autres poèmes (1914-1916)
Emile Verhaeren, Michel Otten
- Archives Et Musee De La Litterature
- Archives Du Futur
- 24 Novembre 2016
- 9782507054571
L'invasion de la Belgique le 4 août 1914 par l'armée allemande provoque l'effondrement immédiat du mythe culturel germanique que Verhaeren avait incarné en langue française. Elle révèle le patriote qui avait misé sur l'évolution des nations et des classes sociales. L'adhésion des sociaux-démocrates allemands à la déclaration de guerre l'ulcère, plus encore que les comportements de Guillaume II qui ne le surprennent pas. En contraste, Verhaeren dresse la figure d'Albert Ier. Les poèmes du recueil s'ouvrent sur l'évocation de cette trahison du Reichstag et s'achèvent par un appel au peuple allemand. Le livre convoque aussi bien des faits précis (ainsi les zeppelins sur Paris) que des méditations personnelles, sur le printemps de 1915, "sans joie et sans merci". Outre Les Ailes rouges de la guerre, que le Mercure de France publia en 1916, ce volume reprend et fait découvrir des poèmes épars, publiés dans des périodiques, dont "La Belgique sanglante", pamphlet lyrique hautement polémique.
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Poésie complète Tome 9 : poèmes en prose
Emile Verhaeren, Jean-Pierre Bertrand, Aurélie Mellen
- Archives Et Musee De La Litterature
- Archives Du Futur
- 11 Octobre 2016
- 9782507054557
Comme nombre de poètes de la seconde moitié du xixe siècle après Baudelaire, Verhaeren s essaie assez tôt au poème en prose. Entre 1886 et 1895, il en publie une cinquantaine avant d opérer un retour spectaculaire au vers. Véritable laboratoire de son art comme de sa modernité, ce genre est l occasion d expérimenter des formes-limites d expression. S y mêlent une vision du monde et un verbe qui font voler en éclats cadres syntaxique, lexical et prosodique du langage. Comme pour le Rimbaud des Illuminations, il s agit, ainsi que l écrit Verhaeren, de trouver « des mots que comprendront les vivants à venir pour dire avec leur langage cette douleur de siècles épars que je découvre en moi. » Bref de mettre en oeuvre une langue. Jamais réunis, ces textes publiés au fil des revues sont rassemblés pour la première fois en un ensemble cohérent, complété d un inédit. La modernité éclatante et sombre de ces poèmes en prose fait découvrir un tout autre visage du poète. Une révélation dans le cadre de cette édition critique.
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Théâtre : le cloître ; Philippe II
Emile Verhaeren, Michel Otten, Christophe Meurée
- Archives Et Musee De La Litterature
- Archives Du Futur
- 3 Novembre 2017
- 9782507055509
Le tournant du siècle déploie toute la palette du talent et des contradictions de Verhaeren. Les grandes monographies consacrées à Rembrandt et à Ensor le voient célébrer l'idéale lumière et la couleur ; les recueils des Forces tumultueuses et de La Multiple Splendeur (tome 10 de la Poésie complète) magnifient la vie de façon quasi païenne et témoignent d'une profonde espérance en l'avenir humain.
Verhaeren travaille en revanche le continent sombre qui le hante depuis toujours à travers le théâtre. Coup sur coup, il compose Le Cloître (1900) et Philippe II (1901), pièces très différentes des Aubes (1898).
Immense succès sur les scènes européennes, Le Cloître donne à voir et à entendre la tardive confession publique du parricide commis par Dom Balthazar. Son aveu menace presque de dissolution la communauté monastique qu'il a choisie.
Philippe II plonge au coeur de la légende noire qui alimenta en Belgique la conscience nationale et prolonge l'intérêt du Romantisme européen pour la figure de l'infant. La pièce se concentre en effet sur le conflit qui oppose le fils de Charles Quint à son propre fils, Don Carlos.
Deux pièces marquées par le meurtre et le parricide, donc. Deux pièces mêlant vers et prose. Deux pièces centrées sur le choc des ambitions individuelles et des raisons collectives, qu'il s'impose de redécouvrir. -
Poésie complète Tome 5 : les flamandes ; les moines
Emile Verhaeren, Michel Otten
- Archives Et Musee De La Litterature
- Archives Du Futur
- 14 Novembre 2008
- 9782507000875
Les Flamandes et Les Moines ou les recueils contrastés d'un poète qui entre avec eux dans la carrière des lettres. En 1883 et en 1886, ces livres entendent imposer un jeune auteur et conforter une identité belge dont les Romantiques avaient donné la formule : picturalité, truculence et mysticisme. Verhaeren, qui entame parallèlement son oeuvre de critique d'art, se dote ici d'un art poétique d'une cohérence singulière. Il réussit à associer aux grands modèles littéraires que sont Baudelaire et Lemonnier, les répondants picturaux que lui offrent Grünewald, Zurbaran, Rubens, Jordaens ou Meunier. Pour la première fois, cette édition rapproche de leurs sources ces transpositions d'art très Fin-de-Siècle. A travers le mythe de la Flandre littéraire et picturale, elle nous fait voir l'étonnante vitrine d'une Belgique intense, vibrante et débordante de talent.