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Arts et spectacles
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Outre une série d'essais littéraires intitulée : Impressions, Émile Verhaeren ne se sera intéressé, en tant que critique, qu'à trois peintres : Monet, Rembrandt, et James Ensor. Et le premier essai d'envergure consacré à l'oeuvre de James Ensor, sera celui de Verhaeren, paru en 1908, alors que le peintre n'a que 48 ans. Ce dernier est encore alors relativement méconnu, et n'est toujours pas celui que nous pouvons à présent considérer comme un artiste majeur, comme s'il lui fallait demeurer en marge de tous les mouvements nouveaux dont il est pourtant le contemporain, leur préférant peut-être le défi d'un retrait résolu.
Même s'il est intelligent et riche (n'oubliant pas, par exemple, de mettre l'accent sur des aspects moins connus de l'oeuvre d'Ensor comme le dessin ou la gravure) il serait difficile de réduire le texte de Verhaeren à quelque chose comme une biographie où se mêlerait l'étude. Il s'agit en son fond comme en sa forme d'un texte d'écrivain, qui plus est de poète, et même d'un document original sur l'activité artistique belge entre le xixe et xxe siècle. Et plus encore : un témoignage sur l'amitié et l'affection qu'ont pu se porter les deux hommes, sur leur partage d'une époque et d'un temps où prirent corps tant de mouvements de création aujourd'hui célébrés et partout reconnus. -
Devançant les avant-gardes du XXème siècle et ouvrant la grande tradition surréaliste de l'art belge, James Ensor (1860-1949) a crée, lentement, inconsciemment, mais avec une sure logique, un royaume de masques dont il sera roi. Ce fut pour lui la découverte d'un pays, province par province, avec ses lieux pittoresques succédant aux endroits terribles et ses parages tristes prolongeant ou séparant les districts fous.
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Rembrandt est le peintre des miracles. Il doue d'authenticité le surnaturel. Pour y réussir, il n'y a qu'un moyen : confondre volontairement le mystère et la vie, les tordre en un même éclair. Rembrandt y parvient toujours, parce qu'il est, en même temps qu'un peintre divin, le peintre le plus émotionnellement humain. Il tient entre ses mains les deux tronçons de la foudre.
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Mai 409. Le roi wisigoth Alaric assiège Rome. Un vieux sénateur, Tullius Metellus, va tenter de sauver la situation. Resté fidèle aux Dieux de l'Olympe, il porte en lui le terrible souvenir d'un crime de jeunesse qu'il va chercher à exorciser. Parti pour Ravenne, où réside le faible empereur Honorius, il s'efforce de définir les contours d'une paix durable aux côtés d'innocent III, le pape du moment, qui pressent le rôle de l'Église dans la survie d'une civilisation où se multiplient les premières communautés religieuses. Au terme de diverses péripéties tant historiques que personnelles, le siège est levé, mais un incident inattendu va aboutir à la reprise des hostilités et au sac historique de Rome, pillée pendant trois jours, du 24 au 27 août 410.
Ce récit, qui suit l'histoire de près, décrit la fin d'un monde, celui de la brillante civilisation romaine, et témoigne du rôle du christianisme dans la transmission de l'essentiel de ses valeurs.