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Eric Allard
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Les écrivains nuisent gravement à la littérature ; maux d'auteurs, vices de lecture et autres calamités littéraires
Eric Allard
- Cactus Inébranlable
- Les P'tits Cactus
- 1 Décembre 2017
- 9782930659688
"Pour paraphraser Chardonne, on peut dire que l'amour de la littérature, c'est beaucoup plus que l'amour des écrivains. Ceux-ci, pauvres mortels, peu aidés des Muses, n'accèdent qu'exceptionnellement à la postérité. Face à la foi qui anime le lecteur, l'écrivain est rarement à la hauteur.
Sur un ton tantôt badin, tantôt vachard, ces aphorismes et nanofictions écornent celles et ceux qui, le temps d'un livre ou d'une oeuvre, font impression sur la scène littéraire tout en rendant hommage à leur bravoure. Car, à n'en pas douter, à chaque phrase, l'écrivain (et a fortiori l'auteur d'aphorismes) vise à rien moins qu'à réinventer la littérature."
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Grande vie et petite mort du poète fourbe
Eric Allard
- Cactus Inébranlable
- 21 Décembre 2021
- 9782390490548
Pendant que je cherchais à caractériser le poète et à raconter sa vie, sa définition me filait sous les doigts et il se rencognait pour ne rien livrer de sa vie propre. Puis, le poète fourbe, son avatar roué (toujours prêt à épouser la cause, à adopter l'attitude les plus à même de servir ses intérêts) m'a livré 62 fragments contrastés de son existence sans compter la relation de sa petite mort. Dans ce recueil, on trouvera aussi d'autres vies que la sienne et de brefs dialogues, histoire de dire ce dont est fait une certaine scène littéraire. Histoire surtout d'en rire.
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La blessure du blé, c'est ce qui fait retour vers l'enfance, cette saison d'une vie où l'on engrange des moissons de sensations, où l'insouciance fait écho à l'insensé, où se recharge le char à foin de la nostalgie, où se fondent toutes les nuances de bleu et de blond.
Dans la préface, Philippe Leuckx écrit :
« Éric Allard est un poète rare. Il est aussi un magicien du verbe, du jeu de mot, de l'émotion contrecarrée par le style. [...] Voici donc, dédiés à ses parents, quarante poèmes de toute beauté : maîtrisés sur la longueur et parfaits sur le ton dont use avec grâce le poète de Jumet. [...] C'est une âme qui, ici, se livre, fait naître sous le poème, une effusion sans pareille. La langue y est surprenante de malice, de vertige et d'émotion ; elle chante un paradis « blessé », un père parti. » -
Et si le désir se consumait jusqu'au bout. Cendres pour la terre et fumées pour le ciel. Les ailes chargées de souffles. Les pattes ancrées dans un charnier. Avec les brûlures qui ravivent les anciennes morsures du feu et la peau dont on peine à ranimer les senteurs, même bénie, même aspergée d'eau de mer. Et les caresses désormais absentes sous les doigts, et le vent des images emporté dans le grand brasier éteint du passé. Tout coule pour déformer ce qu'on a vu droit, plein, dense, ce qu'on a modelé de nos mains et respiré comme la fleur immortelle de l'instant. En se défaisant des corps par les flammes, ne garantissons-nous pas l'avenir du verbe ? De foyers de fables. Des mots-étincelles pour une dernière flambée des souvenirs...
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