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Une allée est au centre de ce texte. Une allée sur laquelle vont et viennent des familles et des proches qui rendent visite à des patient·es dans un ho^pital psychiatrique. Au bout de cette allée, se trouvent des jeunes qui décompensent, tout comme ces baleines échouées, égarées par le bruit du monde.
Confrontées à leur propre douleur, à leurs propres difficultés, toutes ces familles forment néanmoins un ensemble, un «?troupeau?», lit-on.
Sur cette allée, théa^tre d'?une histoire qui oscille entre espoir et résignation, on va et vient, comme dans un mouvement pendulaire, accompagnant les allers et retours de celles et ceux qui nous livrent, au fil de leurs visites, la mesure de la solitude dans laquelle chacun.e se trouve au quotidien. -
Sophie, 14 ans, répond pour la première fois à une annonce pour faire du baby-sitting. Quelle surprise lorsqu'elle découvre qu'il s'agit d'une grand-mère. Cette femme, Mouche, cherche une baby-sitter pour l'aider à s'occuper de ses 4 petitsenfants, car elle souffre d'un cancer et est condamnée. Sophie s'attache à cette femme de caractère qui veut vivre chaque instant de son mieux, mais elle commence à trouver étrange que les enfants n'arrivent pas. Petit à petit, Sophie découvre ainsi le douloureux secret de Mouche : si ses petits enfants ne viennent pas, c'est parce que l'un d'eux est devenu aveugle suite à une négligence de Mouche.
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Marcus et son chien, Dog, doivent déménager car ses parents font une pause dans leur carrière. Marcus, très attaché à sa maison, y retourne en cachette, y entre, grâce à la clé qui était cachée pour Jacqueline, leur femme de ménage. La maison change, au gré des travaux.
Jusqu'au jour où la porte est remplacée. Marcus et Dog n'y vont plus, ils se promènent sur la rive du Fleuve qui borde le fond du jardin.
C'est là qu'ils rencontrent Louis, celui qui dort maintenant dans la chambre de Marcus. La naissance de l'amitié boucle le travail du deuil et élargit le monde trop solitaire de Marcus. -
Jade, Gabin, Mike, Alice, Liam...
Une bande de copains, une soirée, plusieurs options...
Ils sont partagés entre ce qu'ils ont envie de vivre et les attentes de leurs parents.
L'amitié, l'amour, l'alcool, les études, la famille.
Entre samedi soir et dimanche, 6h du matin, la vie de ces jeunes va basculer.
Face à la tragédie, ils seront tous coupables et héroïques, responsables et effondrés.
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On se ressemble depuis toujours, Anna et moi, mais depuis que j'ai rattrapé sa taille, depuis que j'ai laissé pousser mes cheveux, on pourrait nous prendre pour des jumelles. Je pense que maman ne supporte pas ça. Je suis tout ce qu'elle aurait voulu pour Anna, et je ne suis pas Anna. Je suis son clone, son double préservé. l'usurpatrice assassine : elle avait huit ans et moi six, nous jouions à papa-maman, mais je ne me souviens de rien. J'étais dans les bras d'Anna, ma poupée est tombée et je rue suis penchée pour la ramasser Anna a perdu l'équilibre et notre famille a basculé dans l'escalier.
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Je m'appelle Homère Kish, et ce nom est déjà tout un programme.
En dehors du départ de Maman, je suis responsable de ce qui est arrivé. Qu'il s'agisse de mon amitié avec Sophie*, de la vie amoureuse pathologique de Papa, de mon addiction à l'ordinateur, de l'inscription de mes frères dans un mouvement de jeunesse, de mon choix de n'aller chez l'orthodontiste qu'avec Papa...
... chacun de ces choix a eu pour effet que je viens de passer des vacances épouvantables et traumatisantes.
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Flora a tenté de mourir, après avoir envoyé un message à Jeanne pour la libérer de « leur secret ». Jeanne est seule et écrit à sa mère, restée aux urgences. Elle comprend enfin ce qui s'est passé quatre ans plus tôt entre David, l'ex-amant de sa mère et Flora, et la prison dans laquelle ce secret l'a coincée.
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Hugo aime les Namuroises. Rondes ou maigres, riches ou pauvres, en talons aiguilles ou en baskets, le pas vif ou l'allure traînante, il les aime. Sans doute cette odeur sambrée, ce voile mystérieux qui trouble le regard de ceux qui vivent à deux pas d'un confluent ou peut-être encore ce mélange de force et de fragilité dans l'échine des provinciales protégées par une citadelle depuis des générations.
À vrai dire, il ignore pourquoi, mais il aime les Namuroises. Depuis que Marlène est partie, il s'est juré de consacrer sa vie à leur offrir le plus beau moment de leur vie : il les demande en mariage. Et il veille à ce qu'elles ne souffrent plus.
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Félix part en vacances chez Mamy. C'est la première fois qu'il prend l'avion seul alors non, il ne fait pas attention aux autres enfants, il ne remarque pas la fille qui bientôt va lui casser les pieds, lui voler ses vêtements et pour qui il va risquer sa vie. Et il est encore loin de s'imaginer que c'est à cause d'elle que va surgir l'horrible doute : a-t-il tué Victor ? À ce moment-là, seul dans l'aéroport de Lisbonne, tout ce qui compte c'est cette monstrueuse valise à fleurs que sa mère a choisie. Jamais il ne s'est senti aussi ridicule.
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Sophie (héroine de Premier Chagrin) et Gauthier (personnage principal de La Conséquence de mes actes) ont presque 17 ans, ils sont amoureux et vont être séparés pendant deux semaines.
Il est à Rome en séjour linguistique, elle accueille une étudiante américaine. Tous deux en viennent à questionner leur amour. Peut-on être sérieux en amour quand on a 17 ans ? Sophie a caché tant de choses à Gauthier, elle ne lui a pas parlé de l'exclusion qu'elle subit à l'école. Et Gauthier lui aussi s'interroge : pourquoi ressent-il autant d'attirance pour les jupes des filles alors qu'il aime profondément Sophie.
Mais « tout va bien », Gauthier et Sophie se l'écrivent, comme promis, par sms.
Le troisième et dernier volume de la trilogie (Premier chagrin, La conséquence de mes actes et Tout va bien ) Un roman qui aborde la question du véritable amour, la question des boucs émissaires à l'école. Le ton est joyeux et optimiste, on suit les pérégrinations des 2 héros avec bonheur tant les questions posées sont justes, envisagées de façon positive et dans une narration bien menée et captivante.
L'espace d'un roman, le lecteur a lui aussi 17 ans !
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Momo est hyperactif et ça tombe bien : quand il n'est pas occupé à sauver Filleul Royal du suicide, il veille sur Ramon, coincé entre sa mère et sainte Bibine. Le plus souvent, il fait la causette aux visiteurs de la Résidence, un centre qui accueille les naufragés de la ville et de la vie. Puis, un jour, Jacques arrive, avec ses histoires de sexagénaire cabossé : « Je n'ai rien vu venir. Que dire d'autre ? » Plein de choses, sans doute...
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Sylvia a dix-sept ans.
Parce qu'elle en a marre de la garde alternée, parce qu'elle ne veut plus vivre avec son père, cet éternel absent, elle l'appelle. Et il meurt. Il dit d'accord et il meurt, Un père absent et un père mort, ce n'est pas pareil. Ne plus vivre avec lui. Cela paraissait si simple.
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Orpheline et en charge de Fred, 4 ans, Simone, 18 ans, vient de s'installer dans un studio que lui loue son cousin en e´change de quelques heures de travail dans sa boutique. De´cide´e a` reprendre sa scolarite´ apre`s deux anne´es de retard, elle de´barque dans un colle`ge huppe´. L'arrive´e de cette jeune fille atypique ne laisse personne indiffe´rent. De`s le de´but, Simone met en place une organisation redoutable lui permettant de ge´rer ses e´tudes et son travail. Elle se lie aux e´le`ves brillants, ceux qui lui sont utiles, mais ne cherche pas de relations amicales. Tre`s vite, Simone est perc¸ue comme une profiteuse et sa relation privile´gie´e avec E´douard, le nouvel e´ducateur, attise les jalousies. Mais la jeune fille reste concentre´e sur son objectif : se construire un avenir. Pourquoi ? A-t-elle une revanche a` prendre sur la vie ? Pourquoi Simone est-elle si myste´rieuse ?
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Quatre jeunes, qui ne se connaissent pas, meurent à des moments différents et pour des raisons différentes. Lisa, qui a perdu sa fille Mathilde, accueille d'autres mères ayant perdu leur enfant et qui se retrouvent seules. Elles finissent par vivre dans la même maison, en autarcie, en acceptant la condition " On ne parle pas de ça ". Tout le village les aide en silence. Puis un jour Sadya, 18 ans, dont la vie est menacée, débarque. Elle pense que le meilleur refuge est cette maison où vivent des mères privées de leur enfant. Et elle a raison car ces mères vont la protéger. C'est pour Sadya qu'elles vont enfin sortir de cette maison et de leur isolement.
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Un "road-movie" hilarant à la sauce mésolithique !
S'il avait eu accès à internet, utilisé des préservatifs ou regardé des séries TV, Galère aurait été un humain ordinaire et rien n'aurait justifié qu'il devienne le héros de ce roman. Mais Galère est un personnage majeur de la Préhistoire qui invente la pédagogie active, la décoration intérieure, la gestion de groupe et découvre le sentiment amoureux dans une période où la perpétuation de l'espèce est le moteur d'une sexualité joyeusement débridée.
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Léa, du haut de ses douze ans, décide d'écrire un roman. Elle raconte la drôle de vie des gens qui l'entourent. "Regarde autour de toi", lui recommande sa mère qui, tout au long du récit, donnera sur l'art d'écrire des conseils aussi utiles au lecteur qu'à sa fille. Une histoire d'aujourd'hui, humoristique et émouvante, où des femmes élèvent seules leurs enfants et se soutiennent mutuellement dans une petite ville de province. Comment vivre avec un père absent, des soeurs adolescentes et une mère en quête du grand amour? Une petite fille craquante vous offre ici quelques clés à ne pas perdre !
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Pour effacer une douleur dit-on, il suffit qu'une autre, plus importante, survienne.
Que faire pour survivre à la souffrance d'une rupture ? Véritable spécialiste du chagrin d'amour, la narratrice décide cette fois d'arrêter de fumer. Durant cinq jours, elle accumule les stratégies pour renoncer à la cigarette et nous livre un portrait lucide et pourtant plein d'humour de ses amies et voisines de la rue des Déportés, qui, comme elle, élèvent seules leurs enfants, entre blessures et désirs d'autour.
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Je ne sais pas nommer les choses.
Je vais écrire l'histoire d'une famille qui va en vacances pour la dernière fois. Je ne dirai rien de la souffrance infinie de la narratrice. Je la garde pour moi. Je lui donnerai un amour magnifique pour s'accrocher à la vie. Je pleurerai toutes ses larmes jusqu'à la mer, et j'écrirai cette histoire pour lui dire qu'il peut y avoir, entre les branches des arbres, des histoires d'amour qui attendent qu'on les invente pour exister.
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L'homme que j'aime
Eva Kavian, Marie Campion
- Les Carnets Du Dessert De Lune
- 7 Février 2019
- 9782930607597
« Ce que cherche ton corps/la nuit/en enlaçant le mien/ je ne l'ai pas encore écrit » Il y a eu les « guirlandes amoureuses » ces recueils de poésies érotiques, et « la carte du Tendre » ce pays imaginaire de la vie amoureuse... il y a à présent, la « tresse amoureuse »... Dans ce recueil, Eva Kavian ne cesse d'entrelacer son souffle à celui de celui qu'elle appelle « son mari », comme un nom qui le différencie de tous les autres hommes. Peu importe son nom, il est « mon mari ». La possession amoureuse, elle le possède, il la possède. Et la Tresse progresse : lui/elle, dehors/dedans, nuit/jour, avant lui/avec lui. Un entrelacs que l'on suit dans l'éblouissement des gestes du quotidien. ?Elle s'émerveille/elle s'inquiète. Le bonheur n'est pas une guirlande éternelle, par le fait même de la vie qui coule.?« Parfois le nuit/mon mari/devant son écran/cherche le voyage/que nous ferons/dans quelques mois/pendant que je dors/sans lui. » ?La vie heureuse aura une fin, la vie a une fin.?Le dernier entrelacs de ce recueil est celui-là : la vie avec l'autre/la disparition de l'autre, qui est l'âme du recueil, le tuteur sur lequel la Tresse se forme, solide et fragile à la fois. © Francesco Pittau.
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L'art de conjuguer des hommes mariés
Eva Kavian, Julian Vanroey
- Les Carnets Du Dessert De Lune
- Pleine Lune
- 13 Mars 2012
- 9782930607443
Chaque histoire d'amour est unique, bien sûr, et pourtant, dans certains cas, le singulier touche à l'universel. J'ai entendu ces phrases, ces belles paroles. Je les ai conjuguées, non pas pour relever le défi inutile de traverser notre conjugaison complexe, mais parce que j'ai entendu d'autres femmes, éblouies, hallucinées d'amour, me répéter ces mêmes phrases qu'elles venaient d'entendre, tirées elles aussi d'histoires singulières et exceptionnelles. Ces phrases étaient pour elles la preuve de la beauté de leur histoire d'amour unique et merveilleuse, comme elles le furent pour moi. Et, à les entendre, j'ai eu envie d'écrire cet art de conjuguer des hommes mariés. Je le revendique : dans ce texte je règle mes comptes avec ceux qui usent de cette lâcheté dévastatrice.
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Amoureuse
Eva Kavian, Georges Van hevel
- Les Carnets Du Dessert De Lune
- 21 Février 2007
- 9782930235769
"Eva est amoureuse". Cette phrase revient comme un leitmotiv dans le livre. Comme une aventure sans cesse renouvelée. Une aventure qui enferme un peu, qui libère beaucoup, qui inquiète aussi, avec ses départs, ses retours, ses abandons, ses enthousiasmes. Une aventure nourrie de petits évènements pour faire grandir l'autre dans ses pensées. Les autres. Les mille et une choses quotidiennes qui ont des goûts de fruits rouge, avec l'envie de faire durer "amour" avec "toujours" en sachant que rien n'est sûr. Un livre grave et léger. Plaisant.