François Olislaeger se promène dans les jardins du domaine de Kerguehennec, où les oeuvres d'art et la nature se confondent. Cet observateur, dessinateur, s'amuse à nous perdre avec lui au fil des saisons. Il questionne le regard en marchant dans les flaques et le naturel revient au galop.
Une fable sur le rapport entre l'homme et la nature, au cours d'une après-midi passée dans un parc entre un père et sa fille de 5 ans. Les jeux et les dessins qu'ils inventeront ensemble, au gré des rencontres, seront autant de propositions, de prises de conscience ou d'idées nouvelles pour préparer demain.
Les regards croisés de ces six auteurs renommés sur l'oeuvre métaphysique et surréaliste de Magritte instruisent le lecteur tout en lui offrant des points vue novateurs sur cette peinture unique. Il ne fallait pas moins de ses six talents venus des quatre coins de l'Europe pour rendre une lecture complexe et ludique de celui qui disait de son travail : «Ma peinture n'a d'intérêt véritable que pour ceux qui vivent au présent. Dans l'avenir, elle n'aura plus qu'une valeur historique.» Ce livre est une façon de réactiver au présent la puissance de la réflexion de cet artiste incontournable.
Sous le crayon astucieux de François Olislaeger, à l'occasion d'une grande rétrospective au centre Pompidou (septembre 2014 à janvier 2015), Marcel Duchamp revisite son oeuvre, au fil d'une promenade amusée et documentée, de l'enfance à la postérité : il commente, donne des pistes, prend des notes... Le tout sur une frise de plus de six mètres, sous la forme d'un livre à déplier.
C'est chaque fois la même chose : le bonheur et la frustration. Trop de tout au Festival d'Avignon, trop de belles choses, de belles rencontres, de belles personnes, trop d'agacement, de chaleur, de bruits, de choix à faire. Le sentiment qu'on n'en aura jamais fait le tour. Et au bout du compte, on repart toujours avec une image, celle d'un moment sublime dans un spectacle, d'un ciel étoilé dans la Cour d'honneur, de son actrice préférée à une terrasse, ou de son acteur aussi bien sûr, et même son metteur en scène, d'un débat passionné, d'un échange spontané avec des spectateurs. Comment conserver tout cela ? Des photos ? Tout le monde en fait et il y en a tellement dans notre vie de tous les jours... Quel médium choisir alors ?
Hortense Archambault et Vincent Baudriller, directeurs du Festival d'Avignon de 2004 à 2013 ont eu l'idée géniale de demander à François Olislaeger de dessiner le Festival pour le blog officiel. Avec du papier et un crayon on peut aller partout, dessiner en silence, voir ce que nous n'avons pas vu mais aussi retrouver l'émotion que nous avons partagée. Spectateur privilégié, François Olislaeger découvre la programmation et, au jour le jour, le regard pointu, nous fait part dans son langage, de ses émotions et de ses observations, capte le théâtre dans son souffle premier avec humour, poésie et subtilité. Le théâtre qui est une affaire contingente, éphémère, fragile.
«Je crois plus fort que jamais qu'un spectacle est comme un livre, disait Odile Quirot, il peut avoir un écho au-delà des spectateurs qui y ont assisté, selon une étrange circulation des idées et de l'énergie.» Le pari d'Hortense Archambault et Vincent Baudriller, est gagné - avec François Olislaeger on refait, vraiment, le voyage d'Avignon, ce Théâtre des théâtres, on découvre, on se souvient.
Un documentaire aux allures de bande dessinée pour tout savoir sur Charles Darwin et la théorie de l'évolution.
Cet ouvrage évoque la vie et les travaux du génial Charles Darwin. Les grandes étapes de sa démarche scientifique, de l'observation naturaliste à l'explication théorique puis à l'expérimentation, sont expliquées de façon vivante et permettent de faire comprendre au lecteur comment est née la théorie de l'évolution.
Ingrédients : des baskets, un MP3, Pergolese, une dette, un couteau, un larcin, un juge, la télévision, la paella al pimenton, un poivron de trop, un portable de trop, un centre commercial.
La première BD hip hop de William Henne et françois Olislaeger (et de la 5ème Couche) nous montre où peut mener, parfois, l'emboîtement des circonstances et des personnes.
Remontant d'une situation absurde à ses causes logiques et inéluctables, "La régression" est une fable à la fois grotesque, banale, extraordinaire et réaliste.
On reconnaît la façon de construire un récit qu'affectionne tant Henne, qui ne se lasse pas de déplacer la chronologie des évènements. Et comme toujours, si tout s'inverse et tout régresse dans le dispositif narratif, c'est pour mieux représenter.
Un récit en prise avec le réel (son dessinateur met un point d'honneur à dessiner tout sur le vif ) où l'intrigue nous éclaire sur les petites misères du monde, sur les tares et les conflits dérisoires de la vie moderne.