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Gaston Compère
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Un amour qui n'en finit pas de mourir, des pas dans les fougères, une ville de Germanie que l'on a peut-être connue, un homme que l'on attend et qui frappe à la porte tandis qu'on agonise. Sept machines à rêver, comme autant d'engrenages musicaux et végétaux, qui laissent au réveil un souvenir fiévreux de mystères inviolés. Premier recueil de nouvelles de Gaston Compère, édité en 1974 par Pierre Belfond, Sept machines à rêver a révélé le talent d'un conteur à l'écriture exacerbée.
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Lux mea ; anthologie poétique et arbitraire ; 1952-2004
Gaston Compère
- Maelstrom
- 15 Novembre 2004
- 9782930355245
Une anthologie poétique est forcément arbitraire. À quatre-vingts ans, Gaston Compère, l'un des plus grands auteurs d'expression française (Je soussigné Charles le téméraire Duc de Bourgogne, Polders, Bloemardinne ou du séraphique amour), nous donne «sa lumière» sur des textes écrits et publiés sur plus de cinquante ans.
L'un des objectifs de ce livre est de réunir en un seul livre le «meilleur» d'une somme poétique impressionnante autant par la quantité que par la beauté des textes.
D'accord avec l'auteur, nous n'avons voulu réaliser ni une anthologie thématique, ni chronologique et surtout pas une anthologie «exhaustive» et «universitaire».
C'est pourquoi la seule note d'introduction à cette anthologie est de l'auteur lui-même, et s'adresse directement au lecteur. Comme pour beaucoup de grands écrivains, la poésie est ce qui compte le plus aux yeux et au coeur de Gaston Compère. C'est donc avec beaucoup de bonheur et de pudeur à la fois qu'il nous livre ici une «collection» de ses plus beaux textes. La plupart sont aujourd'hui épuisés et donc introuvables. Cette anthologie en devient dès lors nécessaire.
Les textes les plus « lumineux » ont été privilégiés. La poésie comme rempart contre la noirceur du monde. D'où le titre Lux Mea qui est aussi une dédicace à l'épouse Lucie, et «sa lumière» sur plus d'un demi-siècle de création poétique.
La première édition de cette anthologie est accompagnée d'un CD offert à tirage limité reprenant des textes lus par l'auteur et des compositions musicales de Gaston Compère et interprétées par Jean-Paul Dessy (violoncelle), Naomi Tagaki et Jean Ferrard (orgue), Anna Ciborowska (piano) et Cezariusz Gadzina (saxophone)...
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Avant de nous quitter, Gaston Compère, immense auteur belge, nous léguait ce roman.
Quatre années se seront écoulées avant qu'il ne voie enfin le jour.
Roman de voyage, roman initiatique, où l'auteur règle ses comptes avec les religions, la philosophie, la politique, le syndicalisme, les médias, le machisme et un certain féminisme, la famille, mais surtout avec la psychanalyse. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il les règle avec verve et virulence. Entrons donc brièvement dans le vif du blanc de la nuit.
Nous y rencontrons Agathe, jeune femme insoumise, cultivée et sensible, qui dévoile son histoire d'insoumise. Nous suivons cette femme attachante, profondément triste et en colère à la fois, dans sa fuite d'Europe en Inde, d'où elle écrit des lettres à son oncle - lettres dans lesquelles elle cerne lentement les tréfonds de son âme mutilée et commente impitoyablement l'état du monde contemporain - dans un style fulgurant qui mêle virtuosité musicale, humour mordant, désespoir enjoué et volonté de vivre ; de revivre à travers l'écriture. Aussi éloigné que possible de l'hypocrisie, du mensonge et de la bêtise humaine sous toutes ses formes. Et ainsi Agathe nous fait fiévreusement parcourir des couloirs d'hôtels et des routes du subcontinent indien, en parcourant l'itinéraire inverse du héros du Nocturne indien d'Antonio Tabucchi... jusqu'au dénouement, qui lui pourrait se résumer dans une paraphrase de ce cher Jean-Sol Partre : la géhenne c'est autrui.
Je n'ai à vous offrir que des mots écrits et l'aimerais que, tout silencieux qu'ils sont, ils parviennent à crever le mur de nos solitudes - et qu'ils crient... me voici trop marquée par le péché originel que pour nourrir l'espoir de m'améliorer au contact des singes. Et j'en suis arrivée à ce stade, mon cher oncle, qu'à mon avis, le spectacle de ces bipèdes sans cesse affamés m'offre les clés les plus sûres pour ouvrir le Coffre aux secrets...
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La lecture du Torticolis de la girafe rappelle un conte persan.
D'après ce récit, il aurait existé autrefois une statue au doigt tendu, au pied de laquelle figurait l'inscription suivante : " Frappez ici pour trouver un trésor ".
Parfois, les romans de Gaston Compère nous placent dans la situation de ces chasseurs de trésors, un peu déboussolés, égarés, munis des plus grossiers outils d'analyse. Si pareil traitement finissait un jour par occasionner une brèche, laissant échapper un rai de clarté, que pourrait-il mettre en lumière ?
A défaut de statue au doigt tendu, Gaston Compère nous propose une girafe dans une pose inattendue.
Au lieu de nous présenter cette gracieuse créature de façon traditionnelle, accompagnant à l'aurore l'avènement du soleil, il choisit d'évoquer une zone d'ombre de son existence, soit à cette " fin extrême du jour ", au moment précis où elle pique du museau dans les eaux troubles. Et s'il s'agissait d'un doigt tendu ou plutôt d'une main ? Pourquoi ne pas la saisir ? La main ? La main tendue de l'auteur et l'occasion d'entrer dans le texte en suivant ce doigt.
" Et cela nous mènera où, tout ça ? " Jusqu'au bout de nos pas, au diable vauvert probablement, lorsque la clé du " comme si ", encore maniée avec effort, pèsera moins qu'une plume d'ange.
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Polders ; les noces de l'eau de la terre et du ciel
Gaston Compère
- Renaissance Du Livre
- Paroles D'aube
- 25 Août 2000
- 9782804603960
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Anne de chantraine ou la naissance d'une ombre
Gaston Compère
- Renaissance Du Livre
- Paroles D'aube
- 11 Septembre 2002
- 9782804606657
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L'homme s'est fabriqué des mots qui, en fin de compte, n'ont cessé de mentir. Bien que ce soit à toi que je parle (toi, la chair de ma chair, le sang de mon sang, et autres périphrases stupides que je rêve d'abord à de vieux patriarches pour la plupart quelque peu prophètes et tous atrocement barbus), je crois que j'abandonnerais l'entreprise de ce texte si, justement, le spectacle que j'ai sous les yeux ne me persuadait du contraire. Je suis revenu, oui, je me suis résolu à revenir là où tu n'es pas né (ne me le reproche pas)?: à la maison Ardiano (...).
Rappelle-toi, Lionel. Au bout du jardin, l'énorme peuplier d'Italie, que ni toi ni moi n'avons planté, emplissait l'espace d'une symphonie enragée de douceur. Ses feuilles, toujours renouvelées, n'ont cessé d'avoir de ces mouvements que l'humeur attribue à la fièvre, ou à l'impatience, ou à la détresse d'être attachées par le pédoncule docile, ou à la joie d'être encore vivante par ce même lien. Je t'écris, Lionel, et, sans l'entendre, j'entends l'arbre myriadaire (...).
C'est à cela, Ruth-Esther, que je travaille depuis toujours : à écrire une musique qui vous comble tout entier sans que vous leurre l'illusion. Il me faut sortir de l'espace où les hommes se sentent rassurés pour la raison que la sécurité leur y semble quotidienne, un monde où sans effort jouent leurs facultés et se condense le trésor noir de leurs misérables petits secrets (...).
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Eugène Mouton ne parlait jamais pour ne rien dire.
Tout de même, ce cher homme, je vais vous le situer, comme on dit. La soixantaine. Taille moyenne. Pas de poil sur le caillou. Beaucoup sous le pif, en cadence ondulée. Du ventre. Peu de cuisses. Des pieds anfractueux, j'entends :
Pas de pieds plats. J'eus la chance de faire sa connaissance au Du côté de chez Flore, un agréable petit bouchon où se débouchonnaient, excusez-moi, se débouchaient force bouteilles d'une gueuze exquise. On se parla. Il me plut ;
Je dus lui plaire. On se reparla. On bavarda dans la rue.
Sous l'auvent du kiosque à journaux. Sous la marquise du 152, rue Surin. Des porches nous servirent d'abris. Quel meilleur refuge que celui du tramway, à la hauteur de la rue Thermidor ? Mais j'aimais, mais nous aimions plus que tout l'asile des arbres du petit square Marie-Charlotte, organisé autour de son bassin, où crachait un triton asthmatique et paressaient des carassins gras et décolorés.
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L’Apocalypse de Saint Jean ; traduite en français moderne
Gaston Compère
- Parole Et Silence
- Le Cri
- 6 Août 1996
- 9782871061205
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In Dracula memoriam ; chronique vampirique vénitienne, parisienne et condruzienne
Gaston Compère
- Parole Et Silence
- Le Cri
- 10 Juin 1998
- 9782871061960
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Je soussigné, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne
Gaston Compère
- Renaissance Du Livre
- Paroles D'aube
- 7 Novembre 2001
- 9782804605865
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La musique enigmatique
Gaston Compère
- Renaissance Du Livre
- Paroles D'aube
- 20 Mars 2003
- 9782804607388
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