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Samsa
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Le quartier Royal de Bruxelles : un chef-d'oeuvre maçonnique
Joël Goffin
- Samsa
- Histoire Et Patrimoine
- 6 Mai 2022
- 9782875933980
La symbolique supposée du Parc de Bruxelles excite les imaginations depuis près d'un demi-siècle. L'auteur du présent essai a étendu son champ de recherches à la Place Royale, l'allégorie du fronton du Palais de la Nation rue de la Loi et l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg. Cet ensemble urbanistique et néoclassique, plus connu sous l'appellation de « Quartier Royal », a été érigé sous le gouvernement de Charles de Lorraine à la fin du xviiie siècle. Après l'étude poussée d'une abondante littérature maçonnique et de la correspondance autrichienne concernant le projet du nouveau quartier (Archives générales du Royaume), il a acquis la conviction que le ministre plénipotentiaire Starhemberg, membre éminent de la Stricte Observance Templière, en est le maître d'oeuvre. À travers cette enquête historique sourcée, parfois digne d'un thriller, l'auteur insiste sur l'importance de l'obélisque, refusé par l'empereur.
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Troisième temps de son entreprise d'hommage paradoxal aux célébrations animalières de son maître et ami Maeterlinck, Robert Goffin passe outre, dans cette évocation des araignées, à toutes les préventions que peuvent provoquer ces arachnides aussi fascinants qu'intrigants. Ignorant toute animosité ou méfiance, guidé seulement par sa curiosité sans préjugé, il s'incline, se penche et s'agenouille devant cette singulière espèce où les extrêmes de la petitesse et de l'ingéniosité se rejoignent.
Et il est récompensé dans sa quête, puisqu'il découvre des prodiges de hardiesse et d'obstination. Même si, en tant que mâle, il ne peut que frémir de ce qu'aurait été son sort s'il avait été d'espèce arachnéenne...
Clôturant un triptyque aussi savant que poétique, propulsé par un style à la souplesse et au raffinement admirables, cette évocation confirme qu'avec cet ensemble d'une rare originalité Robert Goffin s'impose comme l'une des figures les plus fascinantes des lettres belges. -
Il existe un malentendu à propos de Georges Rodenbach (1855-1898) : l'histoire littéraire l'a figé dans le rôle du poète mélancolique d'un seul livre, Bruges-la-Morte, ce chef-d'oeuvre du symbolisme qui inspira Sueurs froides d'Alfred Hitchcock.
Monté à Paris en 1888 comme correspondant du Journal de Bruxelles, ce parfait dandy à la conversation éblouissante noue en peu d'années des amitiés aussi diverses qu'indéfectibles : Mallarmé, Joris-Karl Huysmans, Octave Mirbeau, Monet, Rodin, le jeune Proust et tant d'autres. Comme journaliste, il écrit avec une régularité de métronome des centaines d'articles pour le Journal de Bruxelles, le Journal de Genève (1895), Le Patriote (1895-1898). C'est toutefois le Gaulois (1889-1891) et le Figaro (1895-1898) qui le feront connaître du grand public de la Ville Lumière.
Ces chroniques parisiennes rehaussées d'impertinence et d'irrévérence permettent de découvrir un Rodenbach passionné.