Littérature
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Bernister, un petit ermitage oublié dans la forêt ardennaise, en bordure des Hautes Fagnes... Jusqu'à ce que le père Elysée, un moine en exil de sa communauté vienne y réveiller des drames enfouis. Un tourbillon d'intrigues ébranle alors les murs de l'antique bâtisse. Des visages disparus resurgissent. Des forces obscures harcellent le nouvel ermite et seul Crapule, son vieux chat neurasthénique semble le comprendre.
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Que cherche ce jeune homme idéaliste en ces saints lieux?? Des réponses à ses questions existentielles et sa voie parmi tant de chemins de vie, sans doute. Mais c'est un frère novice assassiné qu'il découvre bientôt derrière les murs de son institution religieuse... D'un couvent bruxellois à un ermitage ardennais et d'une Semaine Sainte bien peu régulière à un sombre passé guerrier, l'enquête policière bute et trébuche entre cachotteries et dénis. C'est que même dans la clôture d'un monastère liégeois, on oublie que le mensonge est un péché... capital?!
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Dès son arrivée en première année à la Faculté Européenne de Musique de Liège, le jeune et talentueux pianiste Guillaume du Beleck est confronté à un phénomène étrange en début de nuit. Il est attiré hors de sa chambre et se retrouve projeté dans le passé, à Paris, en compagnie des plus célèbres compositeurs tels que Claude Debussy et Maurice Ravel. Quelque temps après, il comprend la raison de son voyage dans le temps : il doit aider la fille du doyen de la Faculté à sortir du coma. Mais qui est vraiment cette jeune femme ? Et comment Guillaume peut-il l'aider sans mettre sa propre vie en danger ?
Un récit dramatique avec en toile de fond l'univers de la musique classique.
Au travers d'une intrigue originale parsemée d'anecdotes historiques, l'auteure laisse libre cours à son imagination et partage les émotions que la musique éveille en elle.
Ses personnages sont attachants et son écriture, fluide et poétique, rend accessible à tous un univers que l'on croit souvent, à tort, hors de portée : la musique classique.
Un véritable chef-d'oeuvre !
Beaucoup d'ingrédients sont réunis : mystère, suspense, culture générale, amitié, trahison, secret de famille. -
L'âme d'une ville est faite de la mémoire de ses maisons, de ses places, de ses cafés, de ses églises, de ses jardins...
Ghelderode, Cliff, Michaux, Hergé, Vaneigem, mais aussi Baudelaire, Hugo, Verlaine, Rimbaud, Karl Marx et beaucoup d'autres auteurs ont arpenté les rues de Bruxelles ou s'en sont inspirés. Truffées de renseignements inédits, d'anecdotes pittoresques, de descriptions littéraires et d'adresses utiles, ces promenades découvertes permettent de vivre, sur le terrain, l'atmosphère des lieux qui ont nourri l'imaginaire de nombreux écrivains.
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Troisième temps de son entreprise d'hommage paradoxal aux célébrations animalières de son maître et ami Maeterlinck, Robert Goffin passe outre, dans cette évocation des araignées, à toutes les préventions que peuvent provoquer ces arachnides aussi fascinants qu'intrigants. Ignorant toute animosité ou méfiance, guidé seulement par sa curiosité sans préjugé, il s'incline, se penche et s'agenouille devant cette singulière espèce où les extrêmes de la petitesse et de l'ingéniosité se rejoignent.
Et il est récompensé dans sa quête, puisqu'il découvre des prodiges de hardiesse et d'obstination. Même si, en tant que mâle, il ne peut que frémir de ce qu'aurait été son sort s'il avait été d'espèce arachnéenne...
Clôturant un triptyque aussi savant que poétique, propulsé par un style à la souplesse et au raffinement admirables, cette évocation confirme qu'avec cet ensemble d'une rare originalité Robert Goffin s'impose comme l'une des figures les plus fascinantes des lettres belges. -
Il existe un malentendu à propos de Georges Rodenbach (1855-1898) : l'histoire littéraire l'a figé dans le rôle du poète mélancolique d'un seul livre, Bruges-la-Morte, ce chef-d'oeuvre du symbolisme qui inspira Sueurs froides d'Alfred Hitchcock.
Monté à Paris en 1888 comme correspondant du Journal de Bruxelles, ce parfait dandy à la conversation éblouissante noue en peu d'années des amitiés aussi diverses qu'indéfectibles : Mallarmé, Joris-Karl Huysmans, Octave Mirbeau, Monet, Rodin, le jeune Proust et tant d'autres. Comme journaliste, il écrit avec une régularité de métronome des centaines d'articles pour le Journal de Bruxelles, le Journal de Genève (1895), Le Patriote (1895-1898). C'est toutefois le Gaulois (1889-1891) et le Figaro (1895-1898) qui le feront connaître du grand public de la Ville Lumière.
Ces chroniques parisiennes rehaussées d'impertinence et d'irrévérence permettent de découvrir un Rodenbach passionné. -
Sur les pas des ecrivains de Bruges à Damme
Joël Goffin
- Octogone
- Escales Litteraires
- 4 Mars 2006
- 9782930076805