Quelle est la malédiction de la dinde ? Un Arabe peut-il être antisémite ? Comment les femmes ont-elles disparu de la langue française ? Autant de questions qui permettent de mieux comprendre comment le langage nous influence, nous façonne et transforme la réalité. La Sémantique c'est élastique se propose d'offrir des armes aux lecteurs pour mieux se défendre, et, surtout pouvoir frimer lors de repas de famille.
Quand le quotidien est sans intérêt, que les rêves n'existent plus, il reste la réalité virtuelle : comme la plupart des jeunes de son âge, Michael passe son temps sur le VirtNet, une plateforme tentaculaire à mi-chemin entre un jeu vidéo et un réseau social. Relié au serveur par des fils sensoriels, son cerveau baigne dans cet univers parallèle. Mais quand une série de suicides - bien réels, ceux-là - intervient dans le cadre du jeu, Michael et ses amis hackers doivent se rendre à l'évidence, effrayante. L'intelligence artificielle aurait-ellepris le pas sur la réalité ?
« Mes amis les oeuvres de vision personnelle seules resteront. Il faut se créer une science picturale personnelle et vibrer devant la beauté comme devant la femme qu'on aime. oeuvrons avec amour, ne craignant pas les défauts, compagnons habituels inévitables des grandes qualités. Oui, les défauts sont les qualités et le défaut est supérieur à la qualité. Qualité signifie uniformité dans l'effort en vue d'atteindre certaines perfections communes accessibles à tous. Le défaut échappe aux perfections uniformes et banales. Le défaut est donc multiple, il est la vie et reflète la personnalité de l'artiste, son caractère, il est humain, il est tout et sauvera l'oeuvre. » Discours prononcé au banquet offert à Ensor par « La Flandre Littéraire », 1922
Un corps sans vie est découvert dans un pré au coeur du Finistère. L'autopsie révèle la présence d'hydrogène sulfuré dans les poumons, typique d'une intoxication due aux algues vertes. Comment peut-on mourir instantanément à cause des algues vertes si loin de la côte ? Une enquête compliquée s'annonce pour la commissaire Linguine et son adjoint Pichard face à l'hostilité de la mafia bretonne.
Paul, le comptable, est découvert mort à son poste de travail. La police mène l'enquête. Comment Paul a-til été tué ? Qui pouvait bien lui en vouloir ? Pour prendre sa place ? Serait-ce un crime passionnel ? Le quotidien de l'entreprise se trouve bousculé par ce drame, qui va révéler les dessous des relations entre les services, les jalousies internes, les luttes de pouvoir.
Benjamin a la passion des chiffres. Où qu'il aille, il ne peut s'empêcher de tout compter : les points des coccinelles, les fleurs... Mais il est tellement occupé à compter qu'il entre par mégarde dans le terrier du renard... Il échappe de justesse à la casserole en proposant à la renarde de l'aider à compter les ingrédients de sa recette !
Jacques Izoard aimait tout particulièrement travailler avec des artistes. Quand il rencontre Martin Vaughn-James qui vient vivre à Bruxelles, il propose d'écrire un livre avec lui. L'artiste lui donne des dessins qu' Izoard illustre par des textes. Rencontre qu'on dira inattendue. Devant ces oeuvres empreintes d'une certaine violence, il quitte son monde minuscule. Ce livre a été publié une première fois en 1982 par /'Atelier de l'agneau en Belgique. La couverture est le facsimilé de cette édition. Extrait de leur bibliographie à !'Atelier de l'agneau : Jacques Izoélrd «Bègue, bogue, borgne» Martin Vaughn-James, «Après la bataille»
Du port de Dunkerque à celui d'Amsterdam, c'est une véritable ode à la mer du Nord que propose ce recueil exceptionnel de plus de 200 photographies, ponctuées de peintures, poèmes de Baudelaire ou Hugo, chansons et autres déclarations d'amour à ces côtes splendides. La beauté des paysages nous est ici donnée à voir sous toutes ses formes : rude, puissante, douce et riante.
Avec plus de 100 000 exemplaires vendus à ce jour, l'ouvrage du Pr. James Morrison est la référence internationale incontestable en matière d'entretien clinique. Pour de nombreux praticiens et professionnels qui mènent ces entretiens - psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux, infirmiers, auxiliaires médicaux et conseillers d'éducation entre autres -, il est devenu l'outil indispensable qui les guide tout au long du processus d'évaluation.
S'appuyant sur les recherches les plus récentes, le Pr. James Morrison propose ici une synthèse des meilleurs outils et techniques de diagnostic puisés tant dans la littérature scientifique que dans l'expérience de la conduite d'entretiens auprès de plus de 15 000 patients. Exemples à l'appui, il couvre un vaste éventail de personnalités et de situations et permet d'atteindre les objectifs communs à tout entretien de personnalité : obtenir rapidement le plus grand nombre d'informations exactes et pertinentes pour le diagnostic et la gestion de la thérapie.
Dans cette dystopie aux multiples références philosophiques et littéraires, James Turner met en scène Monsieur Nul, un habitant de Nihilopolis comme les autres mais en fuite après avoir été injustement accusé de meurtre.
À travers une suite de péripéties absurdes et humoristiques, le lecteur découvre la vie à Nihilopolis où Destruction rime avec Désillusion, où le Rien est l'unique croyance autorisée, et où les démons de l'Enfer s'installent alors que la rumeur court que Dieu serait mort. Et dans tout cela, Monsieur Nul se découvre lui-même au fil de ses péripéties, et se met petit à petit à espérer.
Un roman graphique intelligent, engagé et drôle, au graphisme très surprenant.
Featuring the most well-known photos from Robert Doisneau since the beginning of his career, (re)discover his talent through an original and unknown full colour photoreport.
This retrospective of the works of Doisneau also give an insight in the lives of famous artists such as Picasso and Niki de Saint Phalle.
The book is themed by three subjects: the main characteristics of his work and his importance for 20th century photography, the notion of the poetry of realism and 164 photos, which are also themed: daily beauty, Palm Springs, artists' studios.
Published to accompany an exhibition in Musée Ixelles (Brussels) from 19 October 2017 until 4 February 2018.
Comme le fast food, la fast science, c'est vite fait, pas bon et pas très digeste ! Une économie spéculative - avec ses bulles et ses krachs - s'est emparée de la recherche scientifique : les chercheurs doivent intéresser des « partenaires » industriels, participer aux jeux guerriers de l'économie compétitive. Conformisme, compétitivité, opportunisme et flexibilité : c'est la formule de l'excellence. Mais comment poser publiquement la question d'un désastre lorsque l'on ne veut pas que le public perde confiance en « sa » science ? Les mots d'ordre comme « Sauvons la recherche » font consensus, alors qu'ils ne posent surtout pas la bonne question : « De quoi faut-il la sauver ? » Isabelle Stengers montre que les chercheurs doivent cesser de se prendre pour le « cerveau pensant, rationnel, de l'humanité», refuser que leur expertise serve à faire taire l'inquiétude de l'opinion, à propager la croyance en un progrès scientifique inéluctable capable de résoudre les grands problèmes de sociétés. Il s'agit pour eux de nouer des liens avec un public potentiellement intelligent et curieux, c'est-à-dire aussi de produire des savoirs dignes de cette ambition.
En 1903, le philosophe américain William James (1842-1910) publiait « Le poulpe du doctorat ». Il éprouvait une telle répugnance vis-à-vis de l'enseignement académique qu'il se présentait comme un outsider, voire un charlatan. Au regard des plus récentes inventions institutionnelles visant àévaluer les chercheurs, les examens auxquels James s'en prend apparaissent pourtant comme d'innocents archaïsmes... Le poulpe enlace les chercheurs plus puissamment que jamais.
Les portraits de villes si parcourues nous intéressent moins par ce qu'ils décrivent, de venise à ravenne, que par ce qu'ils nous révèlent d'un long amour pour l'italie - cinquante ans -, le pays oú il y a un décor pour chaque émotion, oú les états d'âme conversent avec des fresques, des champs et des places.
[. ] james, l'américain, dès son premier séjour, en 1869, n'a cessé de revenir en italie, suivant et précédant des générations de flâneurs. il apportait avec lui ses hantises et, de voyage en voyage, délirait sa propre histoire, son lot de secrets et d'obsessions. [. ] il cherche des alignements, des perspectives, des rencontres entre les paysages et leurs représentations. l'italie, réinventée par son caprice, devient une terre de miracles et de sortilèges.
Tout a l'air de vouloir y paraître pour la première fois et, même s'il s'agit, parfois, de parler de quelques retours, ils semblent surgir de l'éternité. james, en italie, sur champ d'éboulis, a pu construire, durablement, le plus fascinant des tombeaux, voué à la mémoire des sentiments.
Les écrits peu connus de James Ensor - pas loin d'une centaine de textes rédigés de 1882 à 1946 à la faveur de diverses circonstances - sont d'un style éblouissant et d'une virulence sans pareille : " Ah, parlons-en des peintres doctrinaires et négociants de leurs suffisances matamoresques : leur métier à répétition nous vaut nausées sur nausées.
Que de veuleries d'imitations serviléformes re-pondues, ruminées mille et mille fois par ces beaux cancres de la peinture, gargouillant, affreux déchets... " Il y célèbre la bonne peinture, y honnit les architectes qui défigurent sa belle ville d'Ostende et vitupère contre la bêtise, les arrivistes, les malfaisants de tout poil qui occupent le devant de la scène de son temps.
D'une incroyable modernité.
Textes inconnus en France.
Une écriture à l'image de sa peinture : radicale, sarcastique et insolente.
La Grande Forêt de Saint-Hubert, une appellation qui concrétise un regroupement de dix communes avec un objectif commun, celui de répondre aux envies de ceux qui veulent découvrir, de manière on ne peut plus conviviale, une nature sauvage préservée mais aussi une histoire riche et passionnante, des produits de bouche mis en valeur par des chefs amoureux du terroir. Cette découverte fera de vous l'hôte privilégié d'une terre de légendes dont le confort des infrastructures se marie harmonieusement avec les trésors de la nature et des vielles pierres.
James Ensor, salué comme « le prince d'Ostende », avec ses visions extravagantes et ses fulgurances colorées, se place dans la lignée de Bosch et de Breughel. Auteur de gravures facétieuses, de caricatures acérées, plus connu pour ses masques de carnaval foisonnant dans ses toiles, il ouvre la voie à la peinture expressionniste au travers de ses paysages et portraits.
L'artiste d'origine flamande revendique la langue française. Ah ! J'adore dessiner les beaux mots claironnés de lumière. Je vous aime mots sensibles de nos douleurs, mots rouges et citron d'Espagne, mots bleu d'acier des mouches élégantes, mots parfumés de soies vivantes, mots fins de roses et d'algues odorantes... Des extrais de ses écrits se glissent dans la correspondance qu'il entretient avec son amie Emma Lambotte, chroniqueuse d'art, poète et mécène.
Cinquante ans après la mort du peintre des masques, l'épistolier Ensor est révélé au public dans un volume richement annoté. L'ouvrage rassemble en majeure partie des lettres inédites adressées à des écrivains et des critiques d'art (Emile Verhaeren, Camille Lemonnier, August Vermeylen, Maurice des Ombiaux, Eugène Demolder, Franz Hellens, Pol de Mont, André De Ridder...), à des artistes peintres (Dario de Regoyos, Théo Hannon, Théo Van Rysselberghe, Jan Toorop, Anna Boch, Armand Rassenfosse...), des compositeurs et musicologues (Flot Alpaerts, Georges Vriamont), des mécènes et des collectionneurs (les frères Franck, Max Gevers, Cléomir Jussiant, Albert Croquez...). Ces lettres permettent de connaître l'artiste sous un autre jour que celui de sa légende. L'homme Ensor apparaît avec ses joies, ses espoirs, ses craintes et ses frustrations. Les informations contenues dans cette correspondance jettent une lumière nouvelle sur la genèse et la datation de ses oeuvres picturales et musicales. Après les catalogues raisonnés de ses estampes et de ses peintures, ce rassemblement de lettres constituera un instrument de travail pour maints chercheurs et historiens d'art.
En cent quatre-vingt pages que ne traverse aucun personnage, Martin Vaughn-James bâtit un univers obsessionnel d'une rare puissance à partir de l'incessante transformation de quelques lieux et quelques objets : chambres peu à peu envahies par le sable, murs qui se lézardent à vue d'oeil, larges taches d'huile, d'encre ou de sang, végétation proliférante qui recouvre des ruines, tableaux et cadres amoncelés dessinant le plus aberrant des musées. La Cage est un somptueux labyrinthe, un ouvrage étrange devenu un classique. L'ouvrage est accompagné d'une préface de l'auteur, qui le resitue dans le contexte des années 70, de la contre-culture et du Nouveau Roman.
James Lord, jeune américan à Paris, rencontre Picasso en 1944, pour qui il nourrit une amitié mêlée de crainte. Dans ce livre, il évoque surtout les rapports complexes et équivoques qui se sont noués entre Dora, la maîtresse dont Picasso allait bientôt se séparer et lui-même. Dora Maar fut sans doute le plus important mais le moins connu des amours de Picasso. James Lord fait revivre ce personnage de légende en traçant un portrait incisif et hardi. Dans cette évocation du milieu artistique parisien d'après-guerre des personnages aussi célèbres que Balthus, Jacques Lacan, André masson, Giacometti... Il nous éclaire sur la perversité et la mégalomanie de celui-ci ; Dora habituellement décrite comme une femme recluse et amère, apparaît ici pleine de vitalité et de fierté.
Les lieux que nous visitons se distinguent fréquemment par un patrimoine touristique reconnu. Mais à côté de tout cela, il y a l'inattendu, le pittoresque, l'unique peut-être.
Au menu, en vrac et entre autres : Ensor par lui-même, ses hauts faits artistiques, sa défense du milieu naturel, ses insultes aux architectes, peintres à manières " étriquées " et autres " vivisculpteurs ", ses célébrations d'Ostende, de la mer, de la Flandre et, bien sûr, de l'Eternel (c'est-à-dire Ensor), le tout payé en devises mirobolantes.
Ici, " les suffisances matamoresques appellent (toujours) la finale crevaison grenouillère "... du verbe.
Au-delà du patrimoine majeur, connu et mis en valeur, bien des raretés, des vestiges d'un autre temps, des bizarreries ou curiosités jalonnent également le paysage wallon, en ville ou dans les campagnes.
La province de Luxembourg recèle un grand nombre de ces petits trésors. Les auteurs ont parcouru ses 44 communes pour vous en révéler les principaux et vous inviter à découvrir autrement un patrimoine qui vaut le détour.
Veste de cuir, chapeau Fedora et fouet à la ceinture, tels sont les attributs d'Indiana Jones. Ce personnage de fiction, incarné sur grand écran par Harrison Ford, est devenu culte. Après trois épisodes explosifs, tous sortis dans les années 1980, les fans auront dû attendre près de vingt ans avant de retrouver Henry Jones Jr dans les salles obscures.
La sortie d'Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal est un événement. Au travers d'un reportage photo exclusif et complet, le lecteur découvre les coulisses de la réalisation de ce quatrième volet des aventures du professeur d'archéologie le plus apprécié de tous les temps.