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Jacques De decker
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«Je détruirai l'ordre établi, qui sépare le plaisir du travail, qui fait du travail un fardeau et du plaisir un vice, qui rend un homme misérable par indigence et l'autre par surabondance.» Wagner (1813-1883), né au crépuscule de l'épopée napoléonienne, traverse son siècle en artiste, en révolutionnaire, en aventurier. Confronté à quelques penseurs essentiels - Schopenhauer, Nietzsche -, associé au destin de son pays, l'Allemagne dont il fut longtemps banni, hanté par le projet d'une oeuvre gigantesque que, poète, compositeur et homme de théâtre, il finit par mener à bien, il n'a cessé de déclencher les passions et de les vivre lui-même, qu'elles soient politiques, esthétiques ou amoureuses. Adulé par Louis II de Bavière, ami, rival et gendre de Liszt, honni par certains, admiré par Baudelaire, Shaw, Thomas Mann et Valéry, mais aussi un des initiateurs de la pire dérive du XX? siècle, il est un titan dont l'existence fut le plus haletant des romans.
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Ce livre est né d'une complicité, de l'amour commun des tableaux, de quelques contraintes amicalement choisies et de l'irrésistible envie de rendre le sérieux ludique. Jacques écrirait une fiction sur la peinture au début du XXIe siècle.
Quel autre écrivain aurait pu se mouvoir avec tant de facilité et de souplesse dans l'univers quasi secret des galeries et des ateliers d'artiste ? Sous son regard assuré d'observateur, ce fils de peintre a inclus dans un récit aussi précis que passionnant une tranche de vie complète de l'époque : les personnes qui travaillent pour qu'une galerie « tourne », les comportements parfois étranges des collectionneurs, les commerces avoisinants avec leurs vitrines et leurs secrets avouables et inavouables. Au cinéma, nous imaginerions l'auteur en photographe joué par James Stewart dans Fenêtres sur cour. Mais il ne s'est pas arrêté là.
Par une provocation habile, il m'a amenée, quelques années plus tard, à mettre son récit en images. En fin connaisseur, il savait parfaitement comment parler à l'illustratrice que je suis. Nous avons ainsi joué à un jeu vertigineux : prendre la peinture, la transformer en verbe pour retransformer celui-ci en images...
Hélas, le décès inopiné de Jacques est survenu avant la parution de ce livre.
Puisse Suzanne à la pomme offrir au lecteur le même plaisir que celui que nous avions à évoquer si souvent ce petit monde insolite et tellement humain.
Maja Polackova
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Litterature belge d'aujourd'hui ; la brosse à relire
Jacques De decker
- Espace Nord
- 3 Septembre 2015
- 9782930646954
Ce volume rassemble le meilleur des chroniques littéraires de Jacques de Decker. De sa plume audacieuse et complice, il juge des plus grandes oeuvres, et ce, à partir des années 1970, caractérisées par un important chamboulement des lettres francophones de Belgique et par l'éruption d'auteurs d'exception. C'est ainsi qu'il nous fait (re)découvrir des auteurs plus ou moins connus, qu'il nous pousse à relire une oeuvre parcourue nonchalamment, en bref, qu'il nous montre la littérature en train de se faire. L'auteur nous peint les richesses d'Amélie Nothomb, de Claire Lejeune, d'Alain Berenboom, de Pierre Mertens, de Jacqueline Harpman. et de bien d'autres encore ! Frôlant parfois l'essai (« qu'est-ce que la poésie ? »), l'écriture de De Decker est savoureuse et sagace.
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« J'écris des tranches de vie, des pièces policières, des vaudevilles, des one-man-shows, ce que je préfère nommer - restons français - des comédies solo, toutes formes réputées désuètes, carrément ringardes et que je revendique avec une insolence qui indigne les beaux esprits qui me prennent pour un tire-au-flanc, un traître à la cause. Or, il n'y a aucune agressivité dans ma stratégie ; elle est tout simplement régie par le plaisir, ou par un certain goût du camouflage. Mes pièces sont moins naïves qu'elles ne le paraissent, plus savantes qu'elles ne se donnent. J'aime tendre au spectateur attentif, au lecteur réellement pénétrant, des perches qui lui sont réservées, des images dans le tapis, des "bêtes dans la jungle"... »
(Jacques De Decker, Extrait d'une conférence donnée à la Chaire de Poétique de l'UCL en 2003.) -
Liège, juillet 1991, un ministre d'État gît à côté de sa voiture, abattu par deux tueurs à gages. Mais qui a vraiment tué ce grand leader politique?? Le Ventre de la baleine raconte une histoire que chacun croit connaître depuis l'assassinat d'André Cools, celle d'Arille Cousin, son double romanesque. Il y a les questions du monde judiciaire et des médias, mais aussi les vérités des hommes et des femmes qui ont côtoyé et aimé la victime. Ou qui l'ont trahie... Le romancier n'aborde forcément pas la réalité comme le ferait le journaliste, le politologue ou l'historien. Une génération après les faits, ce roman à clés, riche de regards multiples, propose au lecteur contemporain le portrait d'une Wallonie du siècle passé, pas si lointaine que ça.
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Le rapprochement entre Jacques De Decker et Alain Chamfort est certainement inédit.
Est-ce grave s'il porte à sourire ? Souris puisque c'est grave est le titre de chanson qui résume peut-être le mieux l'humeur que dégagent des textes (dont certains eux aussi sont inédits) où même les moments les plus graves mettent de bonne humeur. Quant à l'époque qui parfois transparaît dans la réédition de quelques « modèles réduits » devenus introuvables, elle apparait ici comme le grand retour d'un has been super.
Au lecteur de choisir qui des modèles de ces tableaux ou qui de leur cadre, cette Belgique de Cocagne à laquelle ils appartiennent, est réduit. Nains de jardins ou jardin miniature ?
La variété donne à cette boîte à malices une légèreté bienvenue pour longtemps dans la marge.
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Né en 1946 à Bruxelles, Henri Ronse s'installe à 19 ans à Paris où il collabore en tant qu'écrivain et chroniqueur à diverses publications (Nouvelle Revue Française, Critique, Lettres Françaises, Quinzaine littéraire, Cahiers du Symbolisme). Il produit des émissions radiophoniques à France Culture. Secrétaire de rédaction de L'Arc dont il dirige plusieurs numéros spéciaux (Bataille, Lautréamont, Butor, Joyce, notamment), il fonde, en 1971, avec Roger Borderie, la revue Obliques. En 1971, également, il crée à Paris sa propre compagnie théâtrale : Le Théâtre Oblique qu'il dirigera jusqu'en 1980. Metteur en scène de théâtre et d'opéra, il est invité à la Comédie Française, au Théâtre National de l'Odéon, à l'Opéra de Paris, à la Comédie de Genève, au Capitole de Toulouse... Il est présent par ses créations dans de nombreux festivals internationaux de New York à Madrid, de Florence à Patras, Athènes ou Vérone. De 1980 à 1997, Henri Ronse dirige le Nouveau Théâtre de Belgique à Bruxelles, il y multiplie les créations et les accueils dans une perspective pluridisciplinaire orientée principalement sur le répertoire contemporain. Parmi les études qui lui ont été consacrées, on retiendra deux ouvrages : Mettre en scène au présent de Raymonde Temkine et Henri Ronse ; La Vie oblique de René Zahnd.
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Un bagage poetique pour le 3e millenaire
Jacques de Decker
- Renaissance Du Livre
- Paroles D'aube
- 9 Mai 2001
- 9782804605148
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Les philosophes amateurs
Jacques de Decker
- Le Grand Miroir
- Petite Litteraire
- 13 Avril 2004
- 9782930351483
Donc, tu déclares forfait, tu abdiques.
Toi que rien n'excitait plus qu'aller au fond des choses, tu t'avoues tout d'un coup vaincu. Mais alors, cher ami, autant renoncer à tout ce que tu es, à tout ce qui t'a fait, à tout ce que tu aurais encore pu accomplir dans ta vie.Henri et René sont les Bouvard et Pécuchet des temps modernes.
Amis, ils dissertent sur le monde en marche à chaque occasion que les circonstances leur tendent.
Ainsi assiste-t-on au débat contradictoire des deux philosophes amateurs sur des thèmes aussi contemporains que l'attentat du 11 septembre, l'affaire Dutroux ou l'épidémie du sida. A l'heure où tout s'accélère, il est bon de retrouver le temps de penser.
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C'est parce qu'il a voulu que son propos soit concret, préhensible - Die Wahreit ist concret, la vérité est concrète, c'est sa phrase favorite - que Brecht s'est converti au théâtre et qu'il a écrit une poésie qui ne s'aventure presque jamais dans les contrées de l'indicible, du flou artistique et incommunicable. La poésie de Brecht est avant tout communication, échange, dialogue. Elle fournit à son lecteur des indices, des signes, des preuves ; à lui de faire le reste du travail, de tirer la conclusion qui s'impose, même si elle n'est que provisoire.
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«Pour moi, ce fut une question de droits de l'homme. Si vous lisez mes livres attentivement, vous vous en rendrez compte. Il est évidemment souhaitable de résoudre le problème des femmes ; mais cela n'a pas été mon seul objet. Ma tâche fut de faire le portrait d'être humains.» Usant d'une langue peu répandue, né dans un petit port du sud de la Norvège, assistant-pharmacien dans sa prime jeunesse, Henrik Ibsen (1828-1906) est devenu l'auteur dramatique le plus discuté et le plus controversé de son époque, idolâtré par James Joyce, George Bernard Shaw et Henry James. Il est tenu aujourd'hui pour l'un des dramaturges majeurs de tous les temps. Son parcours de génie et de labeur est une étonnante odyssée artistique.
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Tu n'as rien vu a waterloo
Jacques de Decker
- Le Grand Miroir
- La Litteraire
- 9 Janvier 2003
- 9782930351230
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La brosse à relire ; littérature belge d'aujourd'hui
Jacques de Decker
- Luce Wilquin
- 1 Mars 2002
- 9782882531339
Les années 70 étaient celles d'un essor ; les années 80 et 90, celles d'un déploiement.
Les lettres belges ont fait feu des quatre fers. Des auteurs ont poursuivi sur leur lancée comme Cliff, Compère, Crickillon, Lejeune, Mertens, Rolin, Verheggen ou Wouters. D'autres se sont trouvé un nouveau souffle comme Harpman, Jones ou Vaes. Et surtout, plein de nouveaux talents se sont révélés, et non des moindres : Berenboom, Bologne, Cels, Emmanuel, Lambert, Lippert, Nothomb, Outers, Roegiers, Tirtiaux, Toussaint.
Les voici saisis dans le surgissement même de leurs livres, et parfois interrogés à bout portant, selon la méthode de De Decker, qui sait ce que lire et écouter veulent dire...
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Discours de réception de Lydia Flem à l'Académie royale de Belgique
Lydia Flem, Jacques de Decker
- Seuil
- La Librairie Du Xxie Siecle
- 3 Mars 2011
- 9782021049633
Discours de réception de Lydia Flem à l'Académie royale de Belgique accueillie par Jacques de Decker.
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