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Jacques Henrard
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Il marche dans sa maison, dans les sentiers de son jardin et de ses souvenirs.
Vers oú? vers qui? celui auquel on donne le nom de dieu? ce dieu qui l'a quitté sur la pointe des pieds à un tournant de sa jeunesse. on se retourne, il n'est plus là. a l'âge de la retraite, il se vide la mémoire de tout ce qu'on lui a appris à son sujet et entreprend de partir à sa recherche. ce sera l'errance d'un sans mémoire à la rencontre d'un sans visage. avec une sincérité totale, mais sans aucune agressivité, jacques henrard tente d'arracher dieu à ses prisons et à ses geôliers.
Il développe le paradoxe d'un attachement viscéral à une église dont il critique avec fermeté la sclérose, l'immobilisme fatal dans une époque qui galope.
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Personnage hors du commun, Georges Simenon a toujours fasciné ses pairs.
Par son oeuvre et par sa vie. Jacques Henrard plonge ici dans l'une et dans l'autre en s'attachant aux pas du célèbre écrivain liégeois et de son principal personnage, tout aussi célèbre, l'inspecteur Maigret. "L'enquête d'une vie" en quelque sorte, sans souci d'hagiographie, nous menant des premiers pas du jeune Georges sur les pavés de la Cité Ardente à ses derniers instants entourés de toutes les femmes qui ont marqué sa vie, en passant par la verve du petit journaliste engagé, ses triomphes mondains à Paris et sa conquête du Nouveau Monde.
Une pièce captivante et attachante, qui se lit avec le même bonheur qu'on aura sans doute à la découvrir à la scène.
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Dans le jardin de sa maison de repos, Belle converse avec son jeune docteur, avec un vieux pensionnaire. Sa vie défile. Père, époux, petits-fils, deuxième mari prennent tour à tour les traits d'un de ses deux interlocuteurs. Pourquoi cette urgence à se raconter ? Quelles angoisses refoulées Belle tâche-t-elle de libérer ? Pourquoi ne voit-on pas sa mère ? Où est-elle ? Belle eut-elle une mère ? Et si elle avait oublié de naître ?
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«Jeu théâtral nerveux et intense, où l'interprète principal, le Maître d'oeuvre qui conçut et mit en chantier l'édifice gothique, nous guide à travers le temps, les joies et les vicissitudes qui alternèrent au long des 220 ans qu'exigèrent la construction. Autour de lui, les patriciens dédaigneux aussi bien que les gens de métier, le haut et le bas clergé, les ordres religieux qui surent faire taire leurs rivalités pour créer cette «âme commune» nécessaire à un peuple pour mener jusqu'au bout un de ces «projets qui enjambent les siècles». Grâce à son style précis et concret, riche d'émotion, Jacques Henrard parvient à humaniser la pierre, à faire revivre non seulement le passé de la prestigieuse église, mais celui de la ville entière...» (Béatrice Libert)