Filtrer
Support
Prix
James
-
« Mes amis les oeuvres de vision personnelle seules resteront. Il faut se créer une science picturale personnelle et vibrer devant la beauté comme devant la femme qu'on aime. oeuvrons avec amour, ne craignant pas les défauts, compagnons habituels inévitables des grandes qualités. Oui, les défauts sont les qualités et le défaut est supérieur à la qualité. Qualité signifie uniformité dans l'effort en vue d'atteindre certaines perfections communes accessibles à tous. Le défaut échappe aux perfections uniformes et banales. Le défaut est donc multiple, il est la vie et reflète la personnalité de l'artiste, son caractère, il est humain, il est tout et sauvera l'oeuvre. » Discours prononcé au banquet offert à Ensor par « La Flandre Littéraire », 1922
-
La vie secrète de Walter Mitty
James Thurber, Chistiane Potesta
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 16 Mai 2019
- 9782221241370
Lire Thurber est un malicieux plaisir : cet écrivain et dessinateur - qui fut l'un des grands talents et l'un des piliers du prestigieux New Yorker - a un sens considérable du dialogue et de la repartie. L'écriture est fluide, nette, souple, et le ton fantaisiste et désinvolte. D'une redoutable clairvoyance, le caricaturiste, quand il écrit, fait mouche.
La Vie secrète de Walter Mitty en est le parfait exemple : ce recueil de vingt-trois nouvelles et six fables animalières présente des personnages fantasques et naïfs empêtrés dans des situations d'une comique absurdité. Tel Walter Mitty, le héros de la nouvelle-titre, classique de la littérature américaine, qui après avoir roulé en silence jusqu'à Waterbury et déposé sa femme chez le coiffeur, part faire quelques courses et se jette dans des divagations toutes plus loufoques les unes que les autres. Devenant tour à tour capitaine de navire, médecin ou tireur d'élite, il nous place en témoin privilégié de ses vies secrètes. -
La magnifique langue de Perrault est ici mise en valeur par la modernité des illustrations de Joëlle Jolivet. Ces dernières nous font découvrir les grands yeux naïfs du Petit Chaperon Rouge, et l'irrésistible séduction du Loup.
La morale d'origine de Charles Perrault clôt le texte et s'adresse aux enfants de tous temps : « On voit ici que les enfants, surtout les jeunes filles belles, bien faites et gentilles, font mal d'écouter toutes sortes de gens. »
-
James Ensor ; masques et mascarades ; adaptation de sa correspondance avec Emma Lambotte
Agnès Akérib, James Ensor
- Triartis
- Scènes Intempestives
- 26 Juin 2018
- 9782916724997
James Ensor, salué comme « le prince d'Ostende », avec ses visions extravagantes et ses fulgurances colorées, se place dans la lignée de Bosch et de Breughel. Auteur de gravures facétieuses, de caricatures acérées, plus connu pour ses masques de carnaval foisonnant dans ses toiles, il ouvre la voie à la peinture expressionniste au travers de ses paysages et portraits.
L'artiste d'origine flamande revendique la langue française. Ah ! J'adore dessiner les beaux mots claironnés de lumière. Je vous aime mots sensibles de nos douleurs, mots rouges et citron d'Espagne, mots bleu d'acier des mouches élégantes, mots parfumés de soies vivantes, mots fins de roses et d'algues odorantes... Des extrais de ses écrits se glissent dans la correspondance qu'il entretient avec son amie Emma Lambotte, chroniqueuse d'art, poète et mécène.
-
Mes écrits ou les suffisances matamoresques
James Ensor, Hugo Martin
- Espace Nord
- Espace Nord
- 23 Avril 2002
- 9782804014476
Au menu, en vrac et entre autres : Ensor par lui-même, ses hauts faits artistiques, sa défense du milieu naturel, ses insultes aux architectes, peintres à manières " étriquées " et autres " vivisculpteurs ", ses célébrations d'Ostende, de la mer, de la Flandre et, bien sûr, de l'Eternel (c'est-à-dire Ensor), le tout payé en devises mirobolantes.
Ici, " les suffisances matamoresques appellent (toujours) la finale crevaison grenouillère "... du verbe.