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Jan Morris
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Un portrait délicat de la cité de l'Adriatique, carrefour des tumultes de l'histoire européenne.
L'écrivain britannique Jan Morris a découvert Trieste comme soldat en 1945, et cette ville n'a cessé depuis de la hanter. Maintes fois bousculée par les remous de l'histoire, Trieste incarne la précarité des frontières, la finitude des empires et s'est affirmée depuis des siècles comme un havre pour les exilés, célèbres ou anonymes.
Évoquant l'histoire, l'art, la littérature ou l'architecture, Jan Morris esquisse dans ces pages un tableau élégant et teinté de mélancolie de la grande cité portuaire des Habsbourg, éprouvée par les années noires du fascisme et le glacis du rideau de fer. La Trieste d'aujourd'hui, cosmopolite et frémissante, à la fois latine, slave et germanique, reste une métaphore de l'histoire troublée de notre continent.
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En 1955, les vents du changement commençaient souffler sur les montagnes et déserts du sultanat d'Oman. Les effluves troublants du pétrole promettaient de bouleverser cet État encore médiéval. Les rumeurs de révolte se mélaient aux intrigues de puissances étrangères.
Pour le sultan, il était temps d'agir.
Appuyé par les Britanniques, à l'époque encore influents, le souverain entreprit une grande tournée jusqu'aux coins les plus reculés de son royaume afin d'y affirmer son autorité.
L'expédition quitta un beau matin la ville côtière de Salala en direction de Mascate, la capitale du Nord. Le voyage était historique, jamais le sultan n'avait parcouru l'intérieur de son pays. Ce fut probablement la dernière traversée « classique » du grand désert avant la révolution du pétrole - et la première en véhicule motorisé.
Le sultan invita Jan Morris, alors journaliste au Times, à l'accompagner comme observateur. Son récit de cette aventure royale, tout en finesse et non dénué d'humour, est une ode à un monde disparu.