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Jean loup Nollomont
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"Jean-Loup Nollomont voit la nuit tomber irrémédiablement, la lumière s'estomper, les portraits, les paysages, les images deviennent souvenirs, la phrase s'articule autour de sonorités, la police de caractère n'a plus lieu d'être.
Preuve que dans l'esprit des non-voyants s'élaborent des idées qui ne se sont pas forcément noires, le propos de l'auteur s'avère joyeux, parfois amer, mais souvent philosophe et toujours (im-)pertinent.
Il est difficile, pour nous, d'imaginer comment la phrase s'articule dans sa tête, comment elle prend forme, comment il fait pour qu'elle semble si limpide, si forte, si pertinente."
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Voici, toujours présentés dans l'ordre décroissant, 333 nouveaux contes brefs, ce qui, au cumul des deux recueils, porte leur total à 666. Ce qui correspond aussi au nombre de la Bête. Ne nous demandons pas ce que le diable vient faire dans cette galère ! Disons que l'auteur a le démon de la brièveté. Alors, à défaut de mettre le feu à l'enfer, ce qui ne serait pas très « Malin », ces histoires courtes, voire ultracourtes, parviendront certainement à enflammer les lecteurs et les lectrices ?
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Il était de ces hommes à qui l'expérience d'une cécité précoce a fait dire un jour : « C'est parce qu'ils ont perdu la vue que les gens comme moi ne voient pas le temps passer. » (J-L N.) Pour Jean-Loup Nollomont, la lumière s'éteint progressivement sans pour autant que ne disparaisse son bonheur de faire dire aux mots et aux phrases la dérision avec laquelle il observe le monde. Dans ses pensées, il y a bien moins de noirceur que dans celles de certains « bien-voyants », mais suffisamment d'irrévérence et d'humour (noir ?) pour que ses méditations paraissent dans la collection des P'tits Cactus.
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Si l'aphorisme et le conte bref s'alignent sur la même distance, leurs buts respectifs diffèrent sensiblement. Alors que traits d'esprit et autres jeux de langage sont l'apanage du premier, le second peut y recourir sans en faire sa priorité. Ici, s'agit-il plutôt d'histoires courtes, voire ultra-courtes, histoires même parfois sans histoire comme autant de récits qui entrouvrent une porte : celle d'un magasin dont le sens de l'absurde, la dimension supposée ou faussement poético-philosophique constituent le fonds de commerce. Le sérieux et le dérisoire se côtoient, échangent leur masque, réel et irréel font de même. Voici donc, présentées dans un ordre décroissant, 333 fables qui tournent court et, à défaut de contaminer l'esprit du lecteur intéressé, pourraient laisser celui-ci perplexe ou dubitatif, voire interrogateur. Pourtant, inutile de gamberger ou de se prendre la tête ! Écoutons plutôt le pied de nez à la logique que le conteur adresse en guise de conclusion : « Si d'aventure l'une ou l'autre question venait à se poser au même lecteur par le biais de ces microfictions, là où ce dernier ne l'attendait pas, autant que ce soit sur son épaule ! »