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Le livre des peintres
Karel Van mander
- Klincksieck
- Les Mondes De L'art
- 17 Février 2017
- 9782252040423
Parti pour l'Italie en 1573, le jeune peintre flamand Karel van Mander y découvre les Vies des plus excellents peintres, sculpteurs et architectes de Giorgio Vasari, et bientôt lui vient l'idée d'entreprendre un travail équivalent sur les artistes originaires des anciens Pays-Bas espagnols, des Provinces-Unies et de l'Allemagne. De retour dans son pays, il rédige patiemment, en se documentant avec soin, ses Vies des peintres des Pays-Bas et de l'Allemagne. Finalement publiées à Haarlem en 1604, elles vaudront à l'auteur une renommée bien plus grande que sa peinture - comme ce fut le cas pour Vasari.
À l'exemple de celui-ci, Van Mander a composé son ouvrage en deux parties : une longue évocation des maîtres du passé, suivie d'une présentation de l'oeuvre de ses contemporains. On y trouvera donc les biographies de certains peintres aujourd'hui oubliés, tandis que d'autres ont éclairé leur époque de leur génie, tels les Van Eyck, Hugo van der Goes, Dürer, Bosch, Holbein ou Bruegel. Car Van Mander entend démontrer que les peintres du Nord, remarquables dès le xve siècle par leur technique innovante, leur maîtrise du paysage ou du portrait, n'ont fait que revivifier leur art au contact des antiquités et des maîtres modernes d'Italie. L'ouvrage se veut ainsi une réponse fière à un Vasari affirmant la suprématie de la Renaissance italienne sur les autres écoles européennes.
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Soixante-neuf selfies flous dans un miroir fêlé
Karel Logist
- L'Arbre A Paroles
- 26 Avril 2021
- 9782874067075
Ce recueil, c'est de la poésie contemporaine, mais moins dans la forme que dans le choix des sujets et la façon de les traiter. Par exemple, Karel Logist écrit directement sur son smartphone. Comme pour s'assurer que dans leur saisie même, ses mots parlent du monde tel qu'il est, tel qu'on l'habite. Mais surtout tel que lui l'habite. Car c'est bien un autoportrait qu'il nous offre, le portrait de quelqu'un qui a voué sa vie aux mots et qui regarde le monde depuis un étonnement jamais passé. Certes, on sent de la lassitude et de la tristesse. Certes, bien des choses emmerdent le poète. Mais la grande force de ces 69 selfies flous est de ne jamais verser dans la désespérance. Au contraire, ils nous rappellent que la vie a «besoin d'être aimée et envie d'être désirée, de prendre le vent de face, de sentir et de consentir, de se savoir surprise». En ces temps incertains, qui n'y souscrirait pas?
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Petites mythologies flamandes
Jan Baetens, Brecht Van maele
- Lettre Volee
- 12 Avril 2019
- 9782873175337
Que signifie être ou se sentir Flamand ? La question flamande semble être un noeud gordien: langue et culture, histoire et économie, politique et justice y sont inextricablement liées. cependant, tout au long de ce fouillis, un autre fil rouge se dévide, presque inévitablement, celui de l'identité flamande, en tant que fiction et en tant que réalité. Philosophes, médias, politiques et hommes de la rue, tout le monde a son opinion sur cette identité flamande, tout comme les auteurs de cet essai inspiré des Mythologies de roland Barthes. À travers les trente vignettes analysées ici, ils interrogent la manière dont le Flamand se présente dans son comportement quotidien : que regarde-t-il à la télévision? comment tond-il sa pelouse? quand aime-t-il aller au bistrot? quelles expressions aime-t-il ressasser? comme Freud dans sa Psychopathologie de la vie quotidienne, les auteurs tentent de pénétrer « l'être » flamand, en regardant ce que le Flamand fait (ou non) et en écoutant comment le Flamand parle (et ce qu'il pourrait cacher).
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Je vous salue / mes compagnons de route et de déroute / passants d'anonymes partages de mon voyage sans boussole / frères obscurs des passages secrets / Qu'on ne me cherche plus de ce côté de l'eau / dans un rang sur une scène ou dans la loge sept / Je me mets entre parenthèses / je prends le large / je déserte ma rue / ma cour ma demeure ma chambre / ma femme mon enfant et mes bêtes / pour donner corps aux quelques rêves / que je perds trop souvent de vue / pour un autre versant du monde / plus juste plus honnête / plus transparent sans doute / où j'apprends à me supporter...
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Les trois plaquettes heureusement regroupées ici, Ciseaux carrés, Une quarantaine et Un danseur évident, ont été publiées pour la première fois, à l'enseigne de l'Arbre à paroles, respectivement en 1995, 1997 et 2004. Aussi l'encre des poèmes qu'ils contiennent ne vient-elle pas de sécher : les moins neufs ont plus de seize ans et les plus récents moins de huit. En outre, si les deux premiers recueils se suivent d'assez près, le dernier est paru presque dix ans après le premier et sept ans après le second... Cette ronde de chiffres est riche de deux enseignements.
D'abord, elle nous prouve avec éclat que la poésie de Karel Logist ne vieillit pas. Le temps est en effet passé en vain sur ces trois recueils. Malgré la quarantaine éponyme de l'un d'eux, les poèmes qu'ils contiennent n'ont pas pris une ride. Ils demeurent pareils à eux-mêmes, légers, lumineux, insaisissables, ni jeunes, ni vieux, sans âge, inaltérables et aériens. Ils pourraient avoir été écrits hier ou l'être demain.
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Depuis quelques années, entre deux courts poèmes, pour se rincer l'esprit, Karel Logist écrit de petites phrases, de brèves réflexions sur le monde qui l'entoure, sur ses contemporains, des fragments empreints d'humour, de philosophie, d'amertume, parfois. Ces textes rencontrent un indéniable succès sur les réseaux sociaux. Aux aguets, l'éditeur d'aphorismes propose alors au poète de le publier... Avant-goût : Il nous manque la clé pour ouvrir le silence. J'adore avouer mes mensonges. Pour qu'ils deviennent des vérités. Je ne travaille pas. Plusieurs métiers m'exercent. On a beau accuser son âge ; le vrai coupable court toujours. Narguons les lunes et les amarres. Larguons les nuls et les amers. Les écrivains heureux jardinent leurs paysages. Mon pire cauchemar serait de laisser à d'autres le soin de réaliser mes rêves !
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Tout est près, tout est loin : les vestiges de l'enfance, l'amitié, les amours difficiles, la mémoire et l'oubli, la solitude et l'ombre de la mort, la grâce furtive de la vie ordinaire, la mer atteinte au bout du train, les autres observés de biais, soi-même aperçu dans la glace. Funambule sur la corde du temps, Karel Logist cultive une sorte de distraction méthodique - mais méfiez-vous des distraits : rien ne leur échappe.
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Autres temps, autres moeurs ; travail, famille, éthique, religion et politique : la vision des Belges
Liliane Voyé, Koen Abts
- Editions Racine
- 17 Janvier 2012
- 9789020977356
Qu'est devenue la famille aujourd'hui ? Quelle importance accorde-t-on au travail ? Où en sont les croyances et les pratiques religieuses de nos jours ? Comment nos concitoyens se positionnent-ils face aux questions éthiques ? Peut-on réellement parler d'une indifférence et d'une méfiance croissantes par rapport à la politique et aux institutions ? Vous y découvrirez toutes les nouvelles tendances en matière de valeurs, observées au cours des trente dernières années. L'ouvrage entrouvre aussi quelques scénarios d'avenir possibles.
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Quand on demande à Monsieur Belle comment et où il va invariablement il répond « vers l'été. » Pour mieux appuyer ses dires, il se coiffe d'un chapeau de paille.
Il y emprisonnera dès juillet le soleil (si l'occasion s'en présente) et, affirme-t-il haut et fort, ne le libérera qu'en échange d'une forte rançon.
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C'est chaque fois plus dur plus acéré plus noir ça court de jour en jour à rebours de l'espoir ça vous écrase un homme ça grince, ça patine ça racle, ça cramponne moi je reste à ma place je tiens bon, je m'agrippe je m'accroche, je grimace je plaide, je ploie, je pleure je tiens le coup, je mords sur ma chique je m'applique à voir plus loin plus clair
à la vie à la mort je pourrais lâcher pied reprendre le collier mais je n'ai pas la force de faire demi-tour Tu veux qu'on échange, tu veux ? Tu veux ? Tu la veux ? Viens la prendre ma place au soleil comme tu dis Tu veux ma place ? Prends-la toute mais balaye mes traces lâches et lasses parts d'ombre sur les vitres du jour.
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Montagne de Bueren, un matin de septembre / tu te souviens d'avoir été ce lent grimpeur / combien de fois déjà dans l'ombre ou la lumière / seul ou accompagné du fantôme / d'un poète qui boite / et te parle de Liège en rêve et en ivresse : / « Mis bout à bout tous les escaliers de Liège / conduiraient à la lune ou au centre de la terre / L'entrée des escaliers souterrains se trouve / au pied des remparts d'Hocheporte / Porte secrète dissimulée sous les fleurs » / Il est encore là et te parle à l'oreille / de sa voix précise, sinueuse et insinuante / interrogeant ta vie et ses envies muettes / cette vie aujourd'hui à / l'image de quoi ? / de quel piètre gâchis ? / Tu t'es trompé Tu as trompé / Tu t'es trahi Tu as trahi / Tu as plongé et nagé en eaux troubles / Tu as élevé le mensonge en principe vital / et tu es encore là / Tu as abandonné On t'a abandonné / Tout le monde te manque / Où dorment tes amis ?
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Et pendant nos silences des souvenirs s'écrivent ; textes du spectacle Si tu me disais viens
Karel Logist
- Maelstrom
- 4 Juillet 2017
- 9782875052223
Karel Logist est un voyageur au long cours. Il a pris soin de tout emporter sous d'autres tropiques, sans oublier son séismographe du coeur humain et des vicissitudes de l'existence. Comme il a le don d'ubiquité et maîtrise l'uchronie, vous le rencontrerez ici ou là, hier et demain, toujours dans le présent. Il mise sur l'écriture, sachant pertinemment qu'un coup de « Dés d'enfance » jamais n'abolira le hasard. Mais par quel subterfuge cet habile faiseur de merveilles langagières pouvait-il insuffler plus de vie encore à son univers poétique ?
Et voilà que soudain cela se produisit, comme par enchantement, mais surtout grâce à l'inventivité de Jean-Yves Picalausa et de Michaël Clukers, qui, tels d'antiques aèdes ou de très glorieux trouvères, se mirent à jongler avec la phrase logistienne ainsi que les otaries au cirque vous pointent le ballon du bout du nez. Dès lors, de poésie lue à voix silencieuse, la poésie de ce Karel aimé des dieux prit la voie de l'art tragi-comique et de la profération.
La Compagnie du Caniveau + Karel Logist = cocktail détonant, explosions de rires ou sanglots longs, émotions, charmes, fables de voleurs de talent ; vous vous enivrerez bien baudelairement, sans jamais être tout à fait rassasié ; n'hésitez pas à en redemander, ils se feront tous trois un plaisir...
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