Les années 1970. Jo n'a peur de rien. Il se bat. Il vole dans les magasins. Il fume. Il claque des doigts et il couche avec une fille.
Babar est étudiant en médecine. Il a peur de tout. Il a des hallucinations sans fumer et s'il sort avec une fille, c'est pas juste pour baiser.
Le voyage qu'ils feront ensemble ne sera pas seulement celui de la liberté, des odeurs interdites et des déconnades. Ce sera aussi celui d'une fin difficile et douloureuse. La fin de l'adolescence.

Arloc détient le secret de la genèse du monde. Son grand-père l'implore de quitter Ecclattambour en guerre et d'aller raconter à son tour l'histoire des origines pour que cesse la guerre. L'aventure commence et se mêle au quotidien.

Serge Kribus, né à Bruxelles en 1962, est comédien, metteur en scène et auteur dramatique. Formé au conservatoire de Bruxelles, il joue pour le théâtre et le cinéma depuis les années 1980. Arloc, écrite en 1987, a été créée en mai 1996 au Théâtre national de la Colline à Paris dans la mise en scène de Jorge Lavelli. Serge Kribus écrit aussi pour le cinéma. Il vit et travaille à Paris.

Ils s'appellent tous les deux Spielman. Henri, c'est le fils de Boris. Boris, le père de Henri. Ça paraît évident, mais ce n'est pas si simple. Boris est toujours un peu largué. Henri, toujours un peu nerveux. Boris est dur, mais fragile. Henri, c'est l'inverse, il est fragile, mais dur. Bref, ils s'aiment beaucoup et donc s'engueulent tout le temps.

Qu'est-ce qu'un homme ? un Juif ? un père ? un fils ? Peut-on transmettre la mémoire sans transmettre la souffrance ?

La première version de la pièce, éditée en 1993, disait un peu du fils. Mais je savais qu'un jour je devrais dire le père. C'est chose faite.

S. K.

Bruxelles, 1985. Une certaine idée du monde agonise. La société ultralibérale pointe son nez. Marion, Béa, Jean, Riton, Martin et Nadine vont créer un petit restaurant. Pour résister, pour faire concret, pour faire autrement, pour réinventer le monde. Mais vraiment. Un endroit qui sera à eux, où les gens seront bien. Ils ont plein d'idées. Y aura pas de chef, pas de patron. Chacun sera responsable. Ils partageront tout. Ce ne sera pas qu'un rêve, qu'un délire de plus. Non, non, ils vont le faire. Et ça va marcher, et ce sera bien.

Antonin et Mélodie n'ont rien à voir avec des héros extraordinaires ou des amoureux mythiques. Ce sont des enfants timides, angoissés, seuls, rêveurs, emplis de trop de douleurs et de quelques révoltes.

Ils se rencontrent parce qu'ils sont dans la même classe à l'école. On les voit au carnaval, au cirque, devant la télévision, à bicyclette, autour d'un chocolat chaud... Puis, en quelques secondes, des dizains d'années passent. Alors on les voit se perdre, se retrouver, s'aimer même. Ce n'est pas une réflexion sur le destin, c'est une histoire toute simple et assez drôle sur des enfants qu'on abandonne et qui deviennent des adultes perdus.

Le Murmonde

Un enfant de dix ans, Maurice, dit Momo, s'adresse au public. Il lui confie ses peurs, ses révoltes, ses interrogations. Il lui raconte son quotidien, ses journées, les filles dont il est amoureux mais auxquelles il n'ose pas se déclarer. L'école, bien sûr. Il parle de ses parents, des adultes. De l'éducation. Il parle de Zorro, des Indiens, de la liberté, de la vitesse de la lumière et du sens de la vie...

Chargé

Au côté des passagers qu'il embarque, un chauffeur de taxi est confronté à l'extrême bêtise et à la vulgarité du monde. Ne supportant plus la situation, il fait sortir ses clients de son véhicule sans les faire payer... Lire la suite Fermer