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Littérature
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Comment écrire de la fiction ? Tome 4 ; Écrire, travailler au sein d'un cercle littéraire
Nadia Coste, Maëlig Duval, Silène Edgar, Agnès Marot, Lise Syven, Cindy Van Wilder Zanetti
- Argyll
- 14 Juin 2024
- 9782494665248
Écrire est un acte solitaire.
Personne n'écrira votre histoire à votre place.
Cependant, il est possible de pratiquer cette activité aux côtés d'autres personnes en
partageant vos manuscrits, vos processus d'écriture, en vous encourageant durant vos
avancées respectives. C'est ce que font au quotidien ces six auteurices qui, de Cocyclics
au Cercle des Murmures, se confient dans cet essai sur leur expérience d'écriture au sein
d'un collectif.
Comment s'organise un cercle d'écriture ?
Comment y parle-t-on de littérature et du métier d'écrivain.e ?
Quels avantages, quelles difficultés cela apporte-t-il ?
Découvrez ici leur vision de l'écriture, mais aussi leurs conseils pratiques, depuis la
rédaction jusqu'à la période de communication qui suit la publication.
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L'auteur fait partie du comité scientifique du Musée provincial Émile Verhaeren. Il est membre des Amis Philanthropes. Il vient de sortir un essais remarqué, Le Quartier Royal de Bruxelles - un chef-d'oeuvre maçonnique (Samsa 2022), où il montre en quoi la Quête de la Toison d'Or pourrait constituer un des fils rouges du Quartier Royal.
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Anonyme euphorbe
Anne-Lise Blanchard
- Les Carnets Du Dessert De Lune
- Pleine Lune
- 30 Juin 2009
- 9782930235882
Entre le vide et le trop plein du désir amoureux ou celui d'écrire, il s'agit de se jeter " jusqu'à la fissure ", jusqu'à l'ébruitement de la peau et des mots.
La mer, lieu originaire, métaphorise le désir dans ses vagues hautes. S'en séparer permet de naître à soi, d'ouvrir sa propre page, de jardiner perte et vide. Dans le vif de l'entaille, se déploie " l'éventail/ de l'imaginable " où dans un clair obscur s'inventent les nages des corps. Quand se travaille la déchirure, surgit le prononçable " des lignes de partage des souffles ". Sous les griffures du papier, les chiffonnades de la peau, se cherche la distance, la bordure qui permet de " voir avec sa peau ". Alors s'agrandit l'imprévisible, s'articulent le blanc et l'inaudible. Et c'est dans " l'obstination de l'encre " que se lit l'obstination de vivre. Grâce au ressac des mots, aux ruptures de phrases et du sens, " la nuit sans bordure " rencontre le mouvant de " la lumière d'écume ".
Comme le relève Alain Wexler dans sa préface, le lecteur est placé sans cesse " au bord de quelque chose " Et pourtant dans les poussées de la " langue d'eau " de la poétesse, le désir avec sa " rouge tête de gargouille " nous fait signe. Comme si nous pouvions partager son " bleu exact ", ne point craindre son " insolence face à la mer ". © Jacqueline Persini-Panorias