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Laurence Vielle
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- Billets d'où est la première anthologie personnelle de Laurence Vielle. Elle réunit ses poèmes les plus marquants ainsi que de nombreux inédits qu'elle performe ces derniers temps sur scène. Elle entrouvre ainsi les portes de son univers !
- Ici, Laurence Vielle désire le monde et ceux qui y vivent. Au fil des pages, elle tisse des ponts entre les mots, joue avec la syntaxe et les sonorités, l aisse jaillir les images inventant, ainsi son propre langage celui d'une poésie qui claque, qui déboule, qui emballe. -
Zébuth ou l'histoire ceinte et L'imparfait racontent les déambulations de personnages marginaux qui semblent toujours flirter avec les limites de leur condition humaine. Un pas de danse, un cri soudain, une étrange aptitude à dialoguer avec d'autres créatures (les oiseaux, les morts) ou à se confondre avec l'in-humain (visage-caillou, chevelure végétale, enfant du vent...) révèlent leur monstruosité et leur fragilité, leur singularité au regard du reste des vivants. Puisant dans un fond mythologique et religieux, ces poèmes-récits parlent du monde d'aujourd'hui : le merveilleux est convoqué pour figurer la quête identitaire d'êtres aux contours difficilement saisissables, pour traduire leur capacité de désajustement à l'égard d'un réel que le mode rationnel échoue à appréhender.
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À la Chartreuse de Dijon, la cafétéria de l'hôpital psychiatrique est un radeau au milieu du grand parc, entouré de pavillons.
La rencontre peut encore avoir lieu, la parole et les rires y circulent en dépit des médicaments et traitements qui altèrent les corps et les âmes. Lieu d'attache, lieu d'amarre, associé aux sons rassurants de la vaisselle, du brouhaha des voix, lieu de confidence où le son de la guitare répare des électrochocs.
Nous avons habité la cafét quelques jours par mois. Nous y avons rencontré des êtres fragiles, abîmés, meurtris et reçu des pépites de vie. La matière de notre création ? Les voix de ceux qui vivent un temps plus ou moins long à l'hôpital. Ils sont les héros de notre spectacle; ils en ont l'étoffe, la splendeur épique, douloureuse et inouïe. Poème à dire, à chanter, spectacle-concert, oratorio polyphonique, ballade rock sous médocs pour coeurs et âmes fêlés, "René, qu'est-ce qui te fait vivre ?" est un peu tout cela. Les visages d'Eva, peints sur le vif, semblent nous dire que nous sommes tous patients du grand hôpital du monde, boiteux tragiques.