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Luc Baba
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Vesdre est le récit poétique d'une tragédie, la mise en mots d'un traumatisme pour la mémoire de ceux qui périrent, et pour ceux qui luttent encore dans les vallées meurtries.
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Alabama 2013. Insulté par un policier blanc, un professeur à la retraite se met en quête de son histoire et de ses racines. Deux siècles plus tôt, au Dahomey, Ayo est embarqué sur un navire négrier.
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C'est bizarre, maintenant que son père s'est moqué de lui, il a vraiment très envie de savoir ce que c'est, la poésie. Il a aussi très envie que Cathy vienne le voir. Mais peut-être qu'elle ne l'aime plus, maintenant qu'il est un grand bandit.
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Mai 1998, l'alerte est donnée dans un village du Kosovo où Serbes et Albanais s'épient depuis des mois. Alors que les soldats approchent, Vahide fuit avec les siens vers le nord. Après un long voyage, elle s'installe dans le quartier d'une ville de banlieue, où Casper et ses amis demeurent. Bouleversés par le témoignage de la jeune femme, ils soutiennent sa cause.
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Fin d'été, dans une impasse de ville, Barbot, le conteur, est debout devant sa porte, petit page de garde.
Un chat passe dans la gouttière de zinc. La vieille Russe accroche ses rideaux. Ici, le temps fait la sieste, chacun chez soi : la potière, l'avocat au rire énorme, Elodie, qui s'habille de gothique mais pas trop, un sculpteur, un étudiant étranger, Anne-Rose et son petit garçon. Pour eux, pour elle surtout, Monsieur l'Ours voudrait changer l'impasse en un décor féerique où chacun jouerait un rôle. Et bientôt, la brume se lèvera sur un étrange théâtre.
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Les cahiers où j'écris sont les vêtements de mes histoires. Le carnet de Lili est le premier que je ne choisis pas, mais j'écris un bouquin que je n'ai pas choisi. Je le lui rendrai bien sûr, avec le texte écrit de ce voyage qui change ma présence au monde. J'ai rédigé les premiers mots à deux heures du matin dans une chambre d'hôpital. Une ambulance hurle dans la nuit. À son bord, le narrateur s'accroche au brancard et aux voix qui l'entourent. Luc Baba nous livre ici le récit intime et pudique d'un homme qui traverse sa souffrance, qui la mesure et l'observe sans jamais renoncer au monde, et lance un hymne à la vie. Luc Baba
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En une écriture lyrique et dépouillée, avec retenue et sensibilité, Luc Baba déroule le monologue de toute une vie, celle d'une femme blessée mais habitée par la volonté de vivre, de l'enfance à l'âge mûr. Dans ce poème, paroles, images et sentiments, tout allie la justesse à la délicatesse.
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L'insouciance est un cadeau plein de couleurs que la vie, hypocrite, offre aux mêmes de partout.
Ça vous porte jusqu'à l'âge des premières patiences, des premières colères conscientes. L'enfance finie, tu la regardes, la vie. " Eh, tu m'as bien eu. " Seulement, on a eu le temps de s'attacher, à soi-même, au moins, à un chien à roulettes qu'on tirait dans l'allée. Au début de la vie, dépourvus de raison, les petits humains mangent tout, même quand ça pique, même l'amer et les arêtes. - Mange ! Mange ! Sinon tu ne grandiras pas.
Et je grandissais, et je grandissais, avec de l'amer qui se rangeait sous la peau, quelque part entre deux épines, entre deux arêtes. J'apprenais que l'on ne peut pas repousser son assiette. Et quand j'avais peur ou froid, je croyais que ça venait du dehors.
Luc Baba signe ici un roman sensible et attachant, mélancolique et beau, dont le rythme s'impose de la première à la dernière page.
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Jim.
Employé dans une gare de Londres. Marié. Deux enfants. Souliers vernis. Mal au fond de l'âme. II ne sait pas pourquoi. Mais un soir vient où il comprend, parce qu'un homme a écrit son histoire dans un cahier d'écolier, parce qu'on lui donne sa vie à lire avec des mots entre les lignes, parce que ça change tout. La terre porte des arbres qui lui manquent, et c'est loin, si loin des villes, si loin de ses pas perdus, dans un pays où le vent ne meurt pas comme un cri sur le béton.
Quand tout s'effondre, tout reste à faire. Mais l'homme à genoux dans une flaque d'eau ne voit-il pas le ciel de plus près que les autres ?
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Liège, quartier de la Batte, 1928. Ernest, Firmin et Joseph, trois amis détrousseurs de poches volent pour leur patron, Félix, un coffret de pièces anciennes, apparemment oublié dans une cave de la prestigieuse Maison Curtius. Ils ne savent pas que son trésor hante depuis plusieurs siècles cette demeure érigée comme un palais sur les bords de la Meuse liégeoise. Ils ignorent également que ce vol a ouvert les trappes d´une aventure faite de dangers et de mystères, où le détective Chantraine pourrait bien perdre la tête.
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« Il m'a fallu des nuits et des nuits pour aimer l'enfant que je fus. » Lorsque son père meurt en 1917 sur le front belge, Louis est placé dans un pensionnat loin de sa mère et de ses frères et soeurs. À l'ombre d'un conflit qui s'éternise, il rêve d'un bateau pour échapper à ce temple de la discipline et des mauvais traitements.
Comment se construire dans un lieu où les enfants sont livrés aux agissements les plus barbares des adultes ? Comment rêver un avenir quand la guerre anéantit l'espoir ? Face à la fragilité des siens et à la violence de l'Histoire, Louis, marqué pour sa vie entière par une profonde entaille, reste au port à contempler ce bateau qui le fascine et qu'il ne parvient pas à prendre.
Mais le nom d'Elephant Island va résonner à son oreille et l'arracher à son silence.
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En une bonne vingtaine d'années, avec près d'une trentaine d'ouvrages à son actif, Luc Baba s'est fait une place bien à lui dans le paysage des lettres belges francophones. Enseignant, comédien, slameur, romancier, essayiste et poète, il a tracé un parcours sous le signe de l'authenticité. S'il recourt volontiers à la fable, c'est pour mieux plonger dans les réalités de notre monde, guidé par une sensibilité et une générosité hors pair. Dans ce recueil, qui n'a sans doute pas d'équivalent, il s'est fixé le défi audacieux de partir à la rencontre d'écrivains mondialement connus, de la Renaissance à nos jours. Pour chacun, il a choisi une oeuvre et, se fondant sur une recherche documentaire, il nous narre ce moment crucial où la nécessité de passer à l'écriture s'est imposée, où le ressort d'une oeuvre s'est tendu, le plus souvent suite à une blessure personnelle. Ce faisant, il plonge dans l'intimité de chacun d'eux, dans les épreuves traversées, les tourments, leurs rencontres décisives. À chaque fois, la magie opère : en quelques lignes à peine, un univers personnel est dressé, une ambiance esquissée et une présence imposée, qui nous les rendent tout à la fois familiers et uniques. En optant pour le récit bref, il met côte à côte des géants aux pieds d'argile et multiplie les angles d'approche, passant du récit linéaire au journal intime, aux échanges épistolaires ou aux dialogues. À chaque fois, le propos paraît subtilement gagné par l'écriture de l'auteur concerné. Il est probable que chaque lecteur vive ces rencontres insolites à la mesure de ses affinités littéraires. Celle qu'il consacre à Giono au crépuscule de sa vie, alors qu'il écrit l'Iris de Suze, est une pure merveille. Ou encore celle où nous découvrons les prémisses du Petit Prince. Mais déjà d'autres visages et d'autres livres se bousculent derrière eux, plus vivants que jamais. Un pari réussi, qui ravira les amoureux des livres !
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Les écrivains n'existent pas, c'est un hiver d'auteur, une histoire de couple qui se détricote, une étrange image de la mort, et l'obsession d'écrire, une fuite née de tout cela, et la mer du Nord.
La mer et sa frontière de sable entre la moitié du monde où tout est possible et la moitié inverse. La mer et ses cheveux gris, mélancolique, échouée à Ostende, et cette fille qui lui ressemble, cette passante aux yeux perdus. La suite est une histoire d'amour qui ne ferait pas exprès d'être une histoire d'amour. Une petite môme voisine croira y trouver un refuge, une seconde vie possible. Vivant, dans la marge, quelques minutes étrangères, ils vont effleurer ce qu'ils pouvaient recevoir peut-être de plus précieux.
Et poser ces instants-là comme un diapason sur la table de leur mémoire, pour les jours où ils n'auront plus de musique.
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Nimet n'a plus de mémoire et ne veut pas se souvenir.
Il veut rencontrer quelqu'un qui connaisse les arbres. Le botaniste Alan Hill et lui vont cheminer d'if ancien en if ancien, sous l'oeil d'une jeune chercheuse en neurologie. Seulement, il semble que les arbres soufflent des souvenirs dans l'âme de Nimet, malgré lui, par touches. Peu à peu, il voit s'étioler la paix singulière qu'il a ressentie le jour où il s'est éveillé amnésique dans le manoir d'un inconnu.
Un inconnu, et encore ? Son visage lui revient en rêve, effrayé, sous une pluie battante, grise et rouge. Mais au bout du compte, ce n'est pas la mémoire perdue qui occupe le regard de Nimet. Ce qui le déchire, c'est la solitude.
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Charlie Chaplin ; l'enchanteur du cinéma comique
Luc Baba, Hypathie Aswang
- A Dos D'Ane
- Des Graines Et Des Guides
- 21 Mai 2019
- 9782376060857
Quand, dans l'enfer de Londres, l'enfant Charlie découvre la misère et les folies des hommes, nul ne se doute qu'il deviendra la première gloire du cinéma...
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Léo Ferré ; de tendresse et de révolte
Luc Baba, Sophie Lecomte
- A Dos D'Ane
- Des Graines Et Des Guides
- 22 Août 2017
- 9782376060475
Dès son enfance, Léo Ferré apprend à se révolter. Il deviendra l'un des trois plus grands chanteurs francophones du XXe siècle, aux côtés de Brassens et Brel.
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Charlie Chaplin, l'enchanteur du cinéma comique
Luc Baba, Pauline Sciot
- A Dos D'Ane
- 11 Mars 2011
- 9782919372010
Quand , dans l'enfer de Londres, l'enfant Charlie découvre la misère et les folies des hommes, nul ne se doute qu'il deviendra la première gloire du cinéma...