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Martine Rouhart
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Qu'est-ce qui pousse Camille à quitter la vie citadine, pour une maison isolée au fond des bois avec son chat et son lapin ? Un besoin de faire le point, dans une solitude totale. Totale ? Un inconnu frappe à la porte. Que lui veut-il ? Et pourquoi laisse-t-elle, jour après jour, cet homme aux yeux clairs prendre ses aises chez elle ? Un roman lumineux sur l'ouverture aux autres, la beauté des rencontres de hasard et le refus des préjugés.
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"Quels sont ces fantômes qui poussent Théodore à s'absenter du monde, loin des routes agitées, à s'enfermer dans ses pensées ? Personne ne le connaît vraiment. Même pas sa fille Charlie, pourtant si proche, qui partage avec lui tous ses dimanches.
Un beau jour d'été égaré du mois d'avril, elle trouve sa porte close. Sans explication.
Théodore a disparu."
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C'est d'un filet de voix que l'auteure sonde la profondeur de l'instant, l'écho d'une permanence dans l'offrande du présent.
«Tenter de consoler le temps qui reste» et «semer sur nos vies ses cailloux blancs» tel le petit Poucet, l'instant n'est-il jamais qu'une boucle dans le temps, et, par-delà les ans, un ressourcement du vivant, le moment privilégié d'un souffle que reprend sur lui le poète ?
Un chant discret s'élève, volatile comme l'île que rebat l'océan, une palme.
Fluide et transparent, le recueil semble vouloir se faire oublier, sa parole devoir s'envoler comme au bec de l'oiseau, dans son souffle le chant. Plus que par leur lexique c'est à travers leur rythme que l'auteure veut nous rendre compte de la pulsation qui l'anime et, la dépassant, renvoie sa personne à la persistance du vivant anonyme.
Mais ne dit-on pas que le poète n'est pas celui qui est inspiré mais celui qui inspire? C'est cela même qu'au puits de l'instant elle nous souffle à l'oreille.
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On a beau dire, les réseaux sociaux relient aux autres. Des partages et, quelquefois, de vrais échanges et des amitiés. Ce recueil est né de l'une de ces rencontres " virtuelles " de hasard. Quoi que...ce que l'on appelle hasard, n'estce pas l'appel de ce qui n'est pas encore et vers quoi nous allons ? Les photographies de Jackie Fourmiès et les poèmes de Martine Rouhart devaient un jour se croiser.
Chacune a arrêté son regard sur les oeuvres de l'autre, s'y est attardée, a pris le temps de s'en imprégner et de faire dialoguer dans leur for intérieur les mots et les images. L'une et l'autre accordent une attention aigüe à la beauté et à la Vie sous ses formes parfois les plus ténues, presque inaperçues ; elles captent l'immatériel, l'instant dans ce qu'il a de fragile et de fugace. En quête douce et discrète d'une sorte d'état de grâce entre le rêve et le vivant, l'artiste et la poète saisissent l'insaisissable et le restituent au lecteur, chacune à leur manière, dans ses couleurs changeantes.
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Le langage de la nature paraît hautement accessible à celle qui dit vouloir, un jour, « partir avec des valises pleines de plumes ».
Entretemps, on peut faire un bout de chemin avec elle aux limites de ce que permet la joie quand « des nids se creusent dans nos têtes ».
La poète, à l'instar d'un de ses modèles, le poète Philippe Jaccottet, sait « guetter les embellies ». L'image est belle et fait titre pour une poésie de chevet qui, dès l'aube, nous ouvre les portes du ciel à la première lueur.
Nul doute que le lecteur ou la lectrice sera conquis par la « pente douce » de son chant.
je voyage
je regarde le paysage
changer de couleur
les saisons tournent
je voyage
avec la terre -
Le cancer. Le monde vacille, se teinte de couleurs incertaines. Pourquoi cela m'arrivait-il, pourquoi moi ? La souffrance réclame son lot d'explications mais parfois, il n'y en n'a pas. Depuis, les mots me tiennent lieu de mémoire et de guide, ce sont eux qui me font avancer. Ce récit, écrit comme un journal de bord, dans l'urgence de l'instant, est un appel à la vie, un message de joies toujours possibles, un petit pas vers une certaine sérénité. Un chemin de réflexion personnel et spirituel face à la maladie… Après des études de droit à l'Université Libre de Bruxelles, Martine Rouhart est devenue juriste dans une compagnie d'assurances. Outre des articles de nature juridique, elle publie depuis 2010 une Å«uvre littéraire (romans, poèmes, nouvelles, récits) qui a retenu l'attention de la critique et des lecteurs.
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Deux plumes pour un recueil qui, de page en page, renouvelle le seuil des éveils à la croisée des mots mis en images sur les pas du silence, à l'écho de deux âmes La connivence entre Martine Rouhart et Patrick Devaux, se concrétise pour la première fois par un recueil en commun, où les poèmes et les voix se répondent. Ces textes sont le fruit poétique d'une correspondance quotidienne, dont les oiseaux seraient les intercesseurs, les messagers. Le livre est d'ailleurs traversé par une multitude d'oiseaux, et par le chant joyeux du partage.
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