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Religion & Esotérisme
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Mais au fait, qui était vraiment Mahomet ? le prophète comme on ne vous l'a jamais raconté
Ismaël Saidi, Michaël Privot
- Flammarion
- 10 Octobre 2018
- 9782081421219
Savez-vous que Mahomet ne s'appelait pas Mahomet ? Ce mot, qui n'apparaît en fait que quatre fois dans le Coran, était sans doute plutôt un titre de gloire politique, et il est possible que ce prénom qu'on donne habituellement au Prophète soit celui d'un de ses oncles. C'est un détail, bien sûr, mais qui nous montre que nous avons bien des choses à apprendre d'une lecture «critique» de sa vie, c'est-à-dire éclairée par la connaissance du Coran (et d'autres sources).Mais alors, est-il vrai que le Prophète est le seul homme à n'avoir pas le coeur noir ? qu'il a épousé une jeune fille de neuf ans ? Quelles étaient ses relations avec les juifs, et que dit le Coran à ce sujet ? Toutes les questions que vous ne savez peut-être pas à qui adresser, Ismaël Saidi les pose avec humour et sans détour à son ami Michaël Privot, islamologue et musulman lui-même. Ce dialogue franc et bienveillant entre deux musulmans fait redécouvrir la figure de Mahomet en lui redonnant sa dimension historique et profondément humaine, sans provocation mais avec, au contraire, une profonde admiration pour l'histoire hors norme de cet homme qui a fait l'Histoire.
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Les éditions Beya proposent au lecteur la première traduction en langue française du fameux traité de Michaël Maïer : Arcana arcanissima, Les Arcanes très secrets, où l'auteur interprète les mythes égyptiens et grecs selon le sens alchimique.
Cette traduction a été réalisée avec le plus grand soin par l'éminent latiniste, M. Stéphane Feye. Michaël Maïer naquit en 1568 à Rendsburg, dans le Holstein. Médecin, il fréquenta les universités de Rostock, de Padoue, de Bologne et de Bâle. Acquis très tôt aux idées de Paracelse, Maïer possède une vaste culture médicale et philosophique. Il fut conseiller particulier de l'Empereur Rodolphe II. En 1613, il publie son premier ouvrage, Arcana arcanissima.
À partir de 1614, Arcana est largement diffusé en Angleterre et sur le continent. D'autres livres de Maïer paraissent, les années suivantes, à un rythme rapproché : Lusus serius (1616), Silentium post clamores (1617), Symbola aureae mensae (1617), Atalanta fugiens (1617), Themis aurea (1618), Verum inventum (1619), etc. Michaël Maïer décède en 1622, mais son oeuvre continue à susciter l'intérêt, particulièrement en Angleterre, où Arcana arcanissima est réédité dès 1625 sous l'égide d'une société de libraires.
Un siècle et demi plus tard, Dom A.-J. Pernety se servira très largement d'Arcana et d'Atalanta fugiens pour composer ses Fables égyptiennes et grecques et son Dictionnaire mytho-hermétique. Il est étonnant que notre époque de renouveau hermétique n'ait pas encore publié en français les dix-sept traités de Maïer. Seuls la très belle édition de l'Atalante fugitive traduite par Etienne Perrot à La Librairie de Médicis en 1969 (réédition chez Dervy en 1997), et le fac-similé des Chansons intellectuelles sur la résurrection du phénix par J.-C.
Bailly éditeur en 1984, font exception.
Or ces originaux, rédigés en un latin européen châtié mais accessible, témoignent tous de la réalité expérimentale de la " médecine d'or " dont les voiles innombrables écartent les profanes et les inconstants. Voici donc un texte agréable à parcourir quant à la forme, mais où l'auteur, comme tous les sages, a " noyé " le poisson philosophique... Cette édition est accompagnée d'un index thématique, précieux outil pour les chercheurs qui pourront ainsi facilement retrouver les différents mythes étudiés par l'auteur.