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Nicolas Ancion
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Si un jour on m'avait dit que j'allais lire Le livre le plus nul de la bibliothèque, je n'y aurais pas cru et j'aurais tout de suite demandé : « Il y a combien de pages, Madame ? ». Puis j'aurais demandé de quoi ça parlait. Elle aurait été bien embêtée, la prof, parce que dans ce livre, justement, il n'y a pas une histoire, mais plusieurs. Et qu'elles ne sont pas toujours faciles à résumer. Heureusement, la plupart sont très courtes. Et certaines sont moins nulles que les autres. Ou le contraire. À vous de juger. Un recueil de textes courts, conçu spécialement pour ceux qui n'aiment pas lire, pour y goûter à petite dose, et se dire qu'après tout... c'est sympa la lecture.
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Jeune ado un peu enrobé, Léo a reçu pour consigne de son médecin de faire du sport. Chaque matin, il fait donc son jogging bon gré mal gré. Mais un jour, tout ne se passe pas comme prévu : un terrible chien aux yeux rouges le poursuit et il est frappé par la foudre dans la chapelle abandonnée où il a trouvé refuge. À son réveil, l'adolescent doit faire face à des choses très étranges: les lieux ne sont plus les mêmes, les gens qu'il rencontre sont habillés comme des paysans et le prennent pour le Malin...
Se pourrait-il qu'il ait été projeté dans le passé ? -
Une bande d'amis, les soirées, les couples qui se forment, l'alcool, le tabac, les rencontres. Il y a Frank qui se noie dans la fête, l'alcool, les pilules et la violence des fins de soirée quand la réalité est déformée par tant d'excès. Léa, son amoureuse, qui voudrait bien autre chose comme relation. Erik, un jeune qui s'engage, qui milite, qui a des idées... il parle parle parle, se révolte, s'exprime, se mobilise jusqu'à s'apercevoir qu'il n'écoute pas les autres. Il y a celle qui se cache derrière un pseudonyme, un profil facebook, des relations virtuelles. Et il y a l'amie qui décède inopinément.
Et ce décès (en réalité une rupture d'anévrisme) agit comme un électrochoc pour tous ces jeunes qui partent un peu, beaucoup, à la dérive. C'est le moment de s'interroger sur leurs pratiques, sur leurs repères.
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Ce qui m'intéresse, moi, c'est de savoir combien vous valez, vous, dans ce monde-ci. Vous et rien que vous. Ça m'intéresse de savoir à combien exactement vous vous estimez. Epineuse question à laquelle devra répondre Lakshmi Mittal, une des plus grosses fortunes mondiales, s'il veut être libéré. Richard, son ravisseur - ému par le drame d'Octavio, licencié suite à la fermeture d'un haut-fourneau liégeois - décide de " changer l'ordre des choses ". Il met alors sur pied un plan audacieux pour enlever le célèbre magnat de l'acier et le contraindre à réaliser des oeuvres d'art contemporain de plus en plus absurdes... Au-delà de son aspect humoristique et léger, cette histoire est aussi l'occasion de se pencher sur la politique des gros industriels. Un récit intelligent, totalement surréaliste et délicieusement entraînant.
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L'homme qui refusait de mourir
Nicolas Ancion, Patrice Killoffer
- Dis Voir
- 9 Octobre 2010
- 9782914563574
Mourir est sans doute le plus grand souci des hommes et, en finir avec la mort l'un des objectifs les plus ambitieux de la science moderne. Cependant, si la biologie contemporaine est bien incapable aujourd'hui de répondre à des rêves si fantastiques, ces visions futuristes sont mises en scène dans des oeuvres de fiction qui n'hésitent pas à imaginer qu'un jour l'Humanité pourra poursuivre indéfiniment sa course. Quand l'homme défie la mort et impose à la science de trouver des solutions à ses projets d'immortalité, on entre de plain-pied dans cette zone obscure de l'imaginaire contemporain où les machines, la biologie et l'intelligence artificielle se combinent pour donner naissance à un homme nouveau. Et immortel ?
L'homme qui refusait de mourir est un conte à rebondissements de Nicolas Ancion qui s'inspire librement des recherches de François Taddéi sur le vieillissement des bactéries et la transmission du savoir dans la nature, depuis les unicellulaires jusqu'aux humains. Il utilise le questionnement scientifique comme moteur du récit et l'analogie comme roue de secours, quand le moteur est en panne. Les dessins de Patrice Killofer, mêlent les robots, les bactéries, les scientifiques et les intestins, pour aider la pensée à mieux circuler dans les tuyauteries de ce conte labyrinthique.
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"« Nous sommes entrés en résistance. Nous avons pris les armes. Vos armes. Et nous allons les retourner contre vous. » Le photographe Bruno Wagner accepte, pour un magazine prestigieux, de réaliser un reportage sur l'Espagne ravagée par la crise économique. Il retrouve dans les ruines du capitalisme spéculatif les représentants d'une humanité à vif, lessivée par des années de précarité et de colère, animés d'une rage décuplée par les humiliations.
Le colonel Stadtler, lui, à la tête d'une unité des services secrets français, suit les traces d'un bioterroriste susceptible de déclencher une épidémie mortelle de masse. Entre paranoïa et crainte d'un massacre aveugle, il devra mettre à l'épreuve ses ressources et son intégrité afin d'éviter la catastrophe.
Nicolas Ancion nous livre ici un roman haletant, au carrefour des genres, pointant sous le thriller les rouages implacables de notre modernité."
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Toujours ardent, enthousiaste, prêt à se lancer dans les plus folles aventures, le premier pape belge, Ernest Ier, est un héros moderne et dynamique dont les aventures palpitantes font rêver bien des jeunes filles. Et bien des jeunes hommes. Cette fois, cependant, le Pape semble s'être laissé entraîner trop loin. Son attitude insolite inquiète ses amis et bouleverse son confident, le Cardinal Vertupoint. Le Pape se voit soupçonné d'hypocrisie et même surveillé par la police. Et brusquement, alors que tout semble rentrer dans l'ordre, surgit la catastrophe : le Pape a disparu !
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L'université Tels les miroirs déformants, valeurs sûres des attractions foraines, les histoires que raconte ici Nicolas Ancion jettent un regard décalé, inédit et hilarant sur la vie à l'université.
Un regard humoristique - toujours -, féroce et narquois - souvent -, mais surtout un regard vrai, profond et finalement indulgent sur un monde que l'auteur connaît particulièrement bien pour y avoir vécu comme étudiant et travaillé comme assistant.
À l'instar d'un David Lodge, Nicolas Ancion saisit avec justesse et subtilité ce « tout petit monde » qu'est l'université. Un moment, il fut question d'intituler ce recueil «Toute ressemblance avec...», tant l'auteur décortique au scalpel, avec une vraisemblance étonnante, les us et coutumes, traque les travers universitaires et se gausse de certaines situations typiquement académiques. Certes il s'amuse, force le trait, déforme la réalité... mais tout est «vrai». Qui ne se reconnaîtra pas un peu, beaucoup... dans ces descriptions - non censurées! - de la vie étudiante? Quel chercheur ne revivra pas en quelques lignes ses premiers pas dans les relations si complexes entre professeur et assistant? Qui ne se remémorera pas l'angoisse des examens?
Aux textes de Nicolas Ancion s'ajoutent les dessins de Pierre Kroll, autre fin chroniqueur à sa façon des moeurs universitaires, et des photos couronnées au terme d'un concours sur l'ULg inédite ou plus anciennes. L'ensemble compose ces tableaux successifs dont nous sommes, en définitive, les véritables héros ! Chacun y retrouvera une part de lui-même, de son histoire, de sa vie. En refermant le livre, chacun aura retrouvé sa, si pas ses, faculté(s)...
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Momies et compagnie ; destination Paris
Nicolas Ancion, Bruno Tatti
- Graine2
- 11 Juillet 2011
- 9782917537350
Alex et Maya, les masco^es de la collecZon des guides de voyage Graines de Voyageurs partent à l'aventure !
Dans ce^e nouvelle collecZon de ficZons, ils vont être amenés à résoudre des énigmes en lien avec les villes qu'ils visitent. C'est l'occasion pour les lecteurs de découvrir une ville de façon originale et vivante.
Dans ce premier tome nos glob'enquêteurs sont à Paris, en vacances chez leur grand-mère. Témoins d'un drôle de vol de parchemin, leur enquête va les mener sur les traces de momies revenues à la vie, et qui préparent un mauvais coup. Du Louvre à la bibliothèque na*onale, des couloirs du métro à la tour Eiffel en passant par les catacombes, les enfants vont sillonner la ville et redoubler d'astuce et de courage, pour sauver la capitale d'un grand désastre.
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Un monde crépusculaire sans cesse en transport quand vous, vous restez immobile ; continûment en travail quand vous, la fatigue vous auréole.
Et si la seule mouvance, l'unique labeur possibles prenaient consistance dans le sommeil... toute honte bue et colère assouvie ?
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Le fabuleux voyage de Ferdinand
Nicolas Ancion, Annette Boisnard
- Mijade
- Albums
- 22 Septembre 2011
- 9782871427209
Tous les jours, Ferdinand fait le trajet pour aller à l'école à pied. En chemin, il rencontre un dragon à poil dur, un martien cracheur d'ordures, un ravin infesté de crocodiles, un facteur-Aladin qui transforme les factures en missives d'amour.
Hiver comme été, que d'aventures il a à raconter aux copains qui eux font sagement le trajet en voiture!
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« Il y a vingt ans, je publiais mon premier roman, Ciel bleu trop bleu aux Éditions de l'Hèbe.
Vingt ans plus tard, les éditeurs m'invitent dans le Val-de-Charmey pour écrire pendant vingt-quatre heures en direct un roman qu'ils publieront cet automne, pour la rentrée littéraire.
C'est mon cinquième marathon d'écriture et, après quatre villes sur trois continents, c'est la première fois que je vais écrire dans un cadre champêtre, au pied des alpages. notamment en extérieur sur la terrasse en bois brut du musée de Charmey.
J'aimerais que les mots parviennent à tracer un étroit sentier paisible au sein du grand chaos du monde ce dimanche soir, ou plutôt d'ici lundi à 17h, quand je mettrai le point final à ce roman dont je ne sais encore rien, si ce n'est qu'il s'écrira en direct. »
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Les ours n'ont pas de problème de parking
Nicolas Ancion
- Le Grand Miroir
- La Litteraire
- 24 Septembre 2001
- 9782930351018