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Les ours n'ont pas de probleme de parking ; le dortoir
Nicolas Ancion
- Espace Nord
- 3 Avril 2014
- 9782930646831
Avec son recueil de nouvelles Les Ours n'ont pas de problème de parking , Nicolas Ancion nous emmène dans sa Belgique natale, un monde fait d'ours en peluche conducteurs d'automobiles et de souvenirs d'enfance mélancoliques. Sur un ton ironique, on y croise des personnages fantaisistes et émouvants souvent perdus dans la société actuelle, tels Ugur, tête de turc de l'école qui rêve d'intégrer l'équipe de football, et Marc Dutroux, triste homonyme de l'assassin. Sans oublier les peluches détectives et les retraités à la vie aventureuse. Ces huit nouvelles retracent le parcours d'adultes et d'enfants dont les idéaux sont souvent irréalisables dans la société dans laquelle ils vivent, mais qui tentent tout de même de les atteindre avec l'humour comme arme principale.
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Nous sommes tous des playmobiles
Nicolas Ancion
- Espace Nord
- Espace Nord
- 7 Septembre 2017
- 9782875682680
Bruxelles est une ville en plastique, comme le reste de la planète : on y voit courir des petits bonshommes dérisoires, emportés dans le courant de leur vie comme des bouteilles vides à la surface du canal. On rit, on se bat, on se débat, puis on se laisse aller et on se retrouve noyé dans la vase, sans avoir rien remarqué. A moins qu'un soubresaut ne change le cours des choses. Il suffit de presque rien : une tache de sauce, un appareil photo, une agrafeuse, un abri de jardin ou un paquet de cigarettes pour qu'une vie banale bascule dans la grande aventure, pour que l'absurde redonne des couleurs à une existence terne.
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Il ne s'agit pas à proprement parlé d'un road-movie, mais le rythme effréné de cette histoire drôle et loufoque s'en approche délicieusement. Pour attirer l'attention sur les répercussions sociales désastreuses de la fermeture d'un haut fourneau qui conduira au licenciement de milliers d'ouvriers, Richard, un artiste un peu raté, son compagnon ouvrier Octavio, frappé de plein fouet par cette mesure, et un syndicaliste convaincu, kidnappent Lakshmi Mittal, un des industriels les plus riches du monde.
Au fil des aventures qu'ils lui feront subir, des situations surréalistes qu'ils lui imposent, Mittal devra répondre à une question : que vaut-il, lui, qui licencie des milliers de gens, les poussant vers la misère, aussi facilement qu'il change de boutons de manchette ?
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Dans les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, il y a ce vieil immeuble. Les deux derniers niveaux, insalubres, ont été condamnés. Ce qui fait du quatrième étage (sans ascenseur), le véritable sommet de ce taudis. Marie, malade, est alitée. Thomas, son mari, tâche de lui cacher les alentours, l'enfer urbain où la vie se troque. Ils ne sont plus du tout jeunes. Ils sont amoureux. Dans les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, il y a Serge. Qui, un jour de chance, a pris le vieil escalier. Et qui, au quatrième étage, s'est arrêté.
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L'homme qui refusait de mourir
Nicolas Ancion, Patrice Killoffer
- Dis Voir
- 9 Octobre 2010
- 9782914563574
Mourir est sans doute le plus grand souci des hommes et, en finir avec la mort l'un des objectifs les plus ambitieux de la science moderne. Cependant, si la biologie contemporaine est bien incapable aujourd'hui de répondre à des rêves si fantastiques, ces visions futuristes sont mises en scène dans des oeuvres de fiction qui n'hésitent pas à imaginer qu'un jour l'Humanité pourra poursuivre indéfiniment sa course. Quand l'homme défie la mort et impose à la science de trouver des solutions à ses projets d'immortalité, on entre de plain-pied dans cette zone obscure de l'imaginaire contemporain où les machines, la biologie et l'intelligence artificielle se combinent pour donner naissance à un homme nouveau. Et immortel ?
L'homme qui refusait de mourir est un conte à rebondissements de Nicolas Ancion qui s'inspire librement des recherches de François Taddéi sur le vieillissement des bactéries et la transmission du savoir dans la nature, depuis les unicellulaires jusqu'aux humains. Il utilise le questionnement scientifique comme moteur du récit et l'analogie comme roue de secours, quand le moteur est en panne. Les dessins de Patrice Killofer, mêlent les robots, les bactéries, les scientifiques et les intestins, pour aider la pensée à mieux circuler dans les tuyauteries de ce conte labyrinthique.
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"« Nous sommes entrés en résistance. Nous avons pris les armes. Vos armes. Et nous allons les retourner contre vous. » Le photographe Bruno Wagner accepte, pour un magazine prestigieux, de réaliser un reportage sur l'Espagne ravagée par la crise économique. Il retrouve dans les ruines du capitalisme spéculatif les représentants d'une humanité à vif, lessivée par des années de précarité et de colère, animés d'une rage décuplée par les humiliations.
Le colonel Stadtler, lui, à la tête d'une unité des services secrets français, suit les traces d'un bioterroriste susceptible de déclencher une épidémie mortelle de masse. Entre paranoïa et crainte d'un massacre aveugle, il devra mettre à l'épreuve ses ressources et son intégrité afin d'éviter la catastrophe.
Nicolas Ancion nous livre ici un roman haletant, au carrefour des genres, pointant sous le thriller les rouages implacables de notre modernité."
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Toujours ardent, enthousiaste, prêt à se lancer dans les plus folles aventures, le premier pape belge, Ernest Ier, est un héros moderne et dynamique dont les aventures palpitantes font rêver bien des jeunes filles. Et bien des jeunes hommes. Cette fois, cependant, le Pape semble s'être laissé entraîner trop loin. Son attitude insolite inquiète ses amis et bouleverse son confident, le Cardinal Vertupoint. Le Pape se voit soupçonné d'hypocrisie et même surveillé par la police. Et brusquement, alors que tout semble rentrer dans l'ordre, surgit la catastrophe : le Pape a disparu !
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Un monde crépusculaire sans cesse en transport quand vous, vous restez immobile ; continûment en travail quand vous, la fatigue vous auréole.
Et si la seule mouvance, l'unique labeur possibles prenaient consistance dans le sommeil... toute honte bue et colère assouvie ?
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La vie de château, tout simplement... Engagé via petite annonce discrète (Ecriv. CH. PL. Concierge:), Victor prend ses quartiers chez Régis, le châtelain. Un chouïa de cuisine, un tantinet de ménage : son nouveau travail lui laisse largement le temps de bûcher ses biographies de personnages extraordinaires, genre dont le plumitif un peu chômeur s'est fait une spécialité. En théorie. Car Victor n'aura pas la chance d'écrire une seule ligne. Entre les pingouins à mobylette, un ours fondu de chocolat, un lapin en peluche pas bégueule, le gang des Phoques et l'attaque des Manchots, le domaine se fait vite le théâtre d'un colossal jeu de massacre. L'inspiration souffle mais les balles sifflent. La vie de château, qu'ils disaient... "(...) le tourbillon d'une prose cocasse, détonante et d'une imagination débridée, qui pose Nicolas Ancion en digne héritier de Lewis Carroll. "
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En voilà une idée
Le klaxon professionnel
Le bronzé n'a pas perdu sa journée
Le poète ne s'est pas pendu en vain
On lui offre un fauteuil, un G, un portable, un fax et un imèl,
Je ne bouge jamais, proteste le poète
Faudra s'habituer, lui explique-t-on, ici,
on doit être joignable même à la machine à café
C'est du Nespresso
Avec les capsulettes pleines de déchets et de sueur indigène
Quel beau coup marketing
Le distributeur licencié
Comme un employé
On ne boit que la marque
Je ne bouge jamais, proteste le poète
Faudra s'habituer : bouger c'est vivre,
s'arrêter c'est crever
Ce sont les vieux qui stagnent
Icinous on cascade
Icinous on rigole
Et pan, un bon poing dans la gueule
Un bon poing, c'est toujours ça de pris
Se dit le poète qui découvre la profession
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Les ours n'ont pas de problème de parking
Nicolas Ancion
- Le Grand Miroir
- La Litteraire
- 24 Septembre 2001
- 9782930351018
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« Il y a vingt ans, je publiais mon premier roman, Ciel bleu trop bleu aux Éditions de l'Hèbe.
Vingt ans plus tard, les éditeurs m'invitent dans le Val-de-Charmey pour écrire pendant vingt-quatre heures en direct un roman qu'ils publieront cet automne, pour la rentrée littéraire.
C'est mon cinquième marathon d'écriture et, après quatre villes sur trois continents, c'est la première fois que je vais écrire dans un cadre champêtre, au pied des alpages. notamment en extérieur sur la terrasse en bois brut du musée de Charmey.
J'aimerais que les mots parviennent à tracer un étroit sentier paisible au sein du grand chaos du monde ce dimanche soir, ou plutôt d'ici lundi à 17h, quand je mettrai le point final à ce roman dont je ne sais encore rien, si ce n'est qu'il s'écrira en direct. »