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Pascal Leclercq
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On disait que Pascal Leclercq nous gâtait...
Qui n'a pas joué au fameux "On disait" ? Pascal Leclercq a eu la bonne idée d'exploiter poétiquement ce mécanisme de l'imaginaire chez les enfants, qui leur permet de mieux comprendre le monde qui les entoure et de s'y intégrer. Dans ces jeux de rôle, tout devient possible : on est chat, crabe, on est propre sans jamais se laver, on n'est même pas né... La seconde partie du recueil (Et si jamais) s'inscrit comme une suite logique, et évoque le besoin d'être rassuré quand l'imagination nous joue un tour de trop...
Les poèmes anaphoriques, gigognes, impeccablement rythmés de Pascal Leclercq se prêtent à merveille à la lecture à voix haute.
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dans les bois de chez moi/un garou deux garous/jouent à loup es-tu là/le loup observe amusé/il faut préciser qu'un garou sans loup/n'est rien du tout !.
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« C'est une petite chose, parfois c'en est une grande. C'est un truc qui vient d'on ne sait où, et qui va où l'on va. C'est un machin, aussi, dont on peut tout aussi bien dire que c'est n'importe quoi - sans qu'on puisse affirmer catégoriquement qu'il ne s'agisse de rien. À l'intérieur ? Un vrai bazar, foutraque, toutefois mieux fait qu'il n'y paraît. C'est moins réfléchi que pensé, moins pensé que senti, moins senti que vécu et bien moins vécu que vivant. D'ailleurs, c'est déjà mort. C'est ténu, à tel point qu'on peut l'écouter sans l'entendre. Et lorsqu'on le traque il s'échappe, lorsqu'on l'attrape il s'évanouit. C'est une farce, une autre raison de rester endormi, une façon de partir éveillé, et c'est avant tout ce pourquoi je suis debout, ici, c'est-à-dire n'importe où, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, par n'importe quel temps. »
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Dans un pays pourtant phénomenal
Pascal Leclercq
- L'Herbe Qui Tremble
- D'autre Part
- 4 Avril 2022
- 9782491462406
"La vie est intraitable. On se cogne aux barreaux de la réalité. On circule dans un monde instable et menaçant. On croise des personnages hostiles. On affronte des péripéties tour à tour burlesques et brutales. L'amour lui-même n'est pas une sinécure. Les rêves se désagrègent. On se réveille avec la gueule de bois. On se défait en mille morceaux. Mais on rassemble ses abattis pour tenir vaille que vaille dans un pays pourtant phénoménal.
Pascal Leclercq pratique l'humour noir comme une forme de survie et le poème en prose comme un sport de combat."
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Enfin, Marzi est de retour! Et non seulement est-il dans une forme splendide, mais son ami Outchj l'est tout autant. Après Marzi et Outchj et Marzi à Marzi, le prolifique Pascal Leclercq nous replonge dans ce monde qu'on a envie de qualifier de Noir Burlesque. Toujours les mêmes obsessions, toujours la même exagération chronique, toujours la même Belgique confrontée à ses paradoxes et à ses contradictions, toujours la même Mafia, bien entendu. Dans La grande Morille, Leclercq nous entraine maintenant dans l'armée, où nos deux amis se retrouvent dans une aventure toute aussi abracadabrante que dans les deux premiers épisodes : sexe, drogues, meurtres, poursuites et magouilles monumentales s'enchainent à un rythme rien de moins que désopilant. La grande morille, une grande chasse au champignons qui vous fera hurler, tant de bonheur et de rire, que d'horreur.
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« Un bâton je le plante où je veux où ça laisse des coups, un trace » « Un bâton », sans oublier d'être un livre joueur, gratte aux entournures : il interroge le corps et ses limites, ses identités.?Cet ensemble se destine en outre à une performance-live, dont les colorations rock oscillent entre habillage musical et détournement sonore.
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Le jour des funérailles de son mafieux de père, Marzi hérite d'un travail pour lequel il ne s'était jamais deviné tant de talent. Mais les ennemis de la famille ne manquent pas, et sa tête est vite mise à prix. Secondé par son fidèle ami Outchj, Marzi doit faire preuve d'imagination pour éviter les pièges qui lui sont tendus. Imbibés, drogués et allumés, les deux comparses, plongés au coeur d'un conflit social au sein de la prostitution, devront composer avec une mère possessive au besoin de contrôle irrépressible, un chef de police corrompu, une secrétaire d'école flamboyante et salace, un consul italien érotomane et un psychiatre à la morale bien élastique. La galerie de personnages de Marzi et Outchj fait se rencontrer deux traditions très belges : le polar et la BD.
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Un livre d'une sauvage beauté où la violence corrosive des poèmes est épaulée, soutenue, magnifiée, par le graphisme qui en éclaire les effets, les tensions, les élans. une poésie obsédente qui manipule la langue avec une efficacité certaine, aboutit à une sorte de monologue inspiré où les interpellations provoquantes succèdent aux constats d'une révolte aussi légitime qu'efficace. (Jean Chatard)
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Marzi n'en peut plus. D'abord, il y a les affaires, toujours de plus en plus
compliquées, toujours plus difficiles à gérer, et puis il y a les amours,
toujours difficiles, toujours compliquées... Et puis y a les autres, la mère
qui ne dit rien, ou bien n'importe quoi, lui qui est comme un melon, lui qui a
un gros nez, lui qui sait plus son nom, monsieur tellement qui boit. Alors,
Marzi décide de partir à la recherche de ses origines. Direction Marzi, petit
village du sud de l'Italie ! Mais notre homme ne l'aura pas facile. Parce que
d'abord il y a la famille, bien sûr, et que rien n'est jamais bien loin, et
puis il y a Outchj. Et aussi, parce que chez ces gens-là, Monsieur on ne s'en
va pas, on ne s'en va pas Monsieur, on ne s'en va pas, mais il est tard
Monsieur, il faut que je rentre chez moi... Un roman à la fois rude et
affectueux, sanglant, drôle, morbide, ironique, cruel et amical... Une digne
suite à Marzi et Outchj. Pascal Leclercq est né à Liège en 1975, en Belgique,
où il vit et travaille. Après des études de philosophie, il entame un cycle de
chômage à visées culturelles et passe plusieurs années dans le nord de
l'Italie. Pays qui a eu une forte influence sur son imaginaire et avec lequel
il garde de forts contacts. Poète, journaliste et nouvelliste, il est également
le traducteur en français du poète italien Andrea Inglese. Il a obtenu le prix
Emile Pollack pour Demain revient de loin, et la bourse de la fondation Spes
pour Un bâton. En 2008, est paru Marzi et Outchj, son premier roman, aux
Éditions Coups de tête.
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