Filtrer
Support
Langues
Prix
Paul Jorion
-
L'avénement de la singularité : L'humain ébranlé par l'intelligence artificielle
Paul Jorion
- Textuel
- Petite Encyclopedie Critique
- 6 Mars 2024
- 9782386290008
C'était il y a un an, le 14 mars 2023, date de sortie de ChatGPT4 où a été atteinte la Singularité : ce moment de l'histoire où l'intelligence artificielle, désormais autonome, connaît une progression exponentielle et dépasse l'intelligence humaine. Pour Jorion, penseur et acteur de la révolution technologique en cours, tout l'enjeu est de savoir quel lien l'humain saura établir avec cette intelligence qui le dépasse. De cette inconnue dépend notre futur.
-
Si l'on en croit Paul Jorion, l'économie est une chose trop sérieuse pour être laissée aux mains des seuls économistes ! Preuve en est faite avec La Survie de l'espèce, un essai dessiné percutant, drôle, et pas complètement désespéré, mis en images par Grégory Maklès, connu jusqu'ici pour ses bandes dessinées de fantasy humoristique. En une succession de courts chapitre et d'analyses aussi pointues sur le fond, que délirantes dans la présentation, pimentées d'un brin de souvenirs personnels et d'un zeste d'actualité, Jorion brosse au vitriol un portrait érudit et rigolo de l'idéologie politique et de l'organisation de l'humanité actuelles, qui s'acheminent vers leur extinction naturelle, et il propose quelques idées pour l'éviter. Jouant des symboles connus de tous, Maklès vulgarise les écrits de Jorion, avec la volonté de faire sourire plutôt que de se laisser abattre. Cela commence avec le procès de monsieur x, trader et mercenaire zélé de la banque d'investissement Gloldman Sax, accusé d'avoir créé un produit financier à partir des créances les plus pourries du marché, qu'il a revendu sciemment à ses clients avant de parier sur l'effondrement de cette "camelote". Pourquoi ? Parce que ces clients étaient faibles, et que le système dit M.A.F. (Mort Aux Faibles) ! Bien sûr, cela nous rappelle quelque chose... Comment a-t-on bien pu en arriver là ? C'est le postulat de départ des auteurs : comprendre. Alors, avec trois symboles simples (le Salarié, un petit jouet en plastique, le Patron, un général d'armée, et le Capital, un financier à haut de forme et gros cigare), Jorion et Maklès expliquent pourquoi et comment. Cyniquement, ironiquement et avec beaucoup d'humour (noir), ils décortiquent l'invention du travail, le partage des richesses, le management, la Bourse ou encore l'ultra libéralisme.
-
Le dernier qui s'en va éteint la lumière ; essai sur l'extinction de l'humanité
Paul Jorion
- Pluriel
- 1 Mars 2017
- 9782818505298
Le genre humain se découvre, à sa très grande surprise, au bord de l'extinction. A cette menace, il ne réagit que mollement, en tentant de manière dérisoire de dégager un bénéfice commercial de toute tentative de réponse. Sommes-nous outillés pour empêcher notre propre extinction ? Notre constitution psychique et notre histoire jusqu'ici suggèrent malheureusement que notre espèce n'est pas à la hauteur de la tâche : la découverte que chacun d'entre nous est mortel l'a plongée dans une stupeur profonde dont plusieurs milliers d'années de rumination ne sont pas parvenues à la faire émerger.
Le dernier qui s'en va éteint la lumière propose une description réaliste et véridique de notre espèce, de ses grandes forces et de ses immenses faiblesses. Nous comprendre nous-mêmes est la condition pour renverser la tendance qui nous conduit, si nous ne réagissons pas immédiatement avec la plus extrême vigueur, droit vers l'extinction.
-
Le genre humain est riche ; pourtant la plupart d'entre nous sont pauvres. Un paradis en puissance s'ouvre à nous ; au lieu de cela, nous nous opprimons les uns les autres avec une grande cruauté rendant peu à peu notre planète invivable. Nous avons laissé se privatiser le bien commun et permis à ses nouveaux propriétaires d'en faire ce que bon leur semble, que la ressource soit renouvelable ou non. L'argent appelle l'argent, la concentration des richesses a désormais atteint un niveau grotesque, grippant l'économie. La mécanisation est un progrès pour le genre humain tout entier ; or l'emploi disparaît et le propriétaire de la machine s'enrichit davantage.
Voici le monde tel qu'il est.
Changeons de cap aujourd'hui même : soyons riches, puisque nous le sommes en réalité ; transformons la terre en paradis. La mécanisation systématique nous libère ; vivons cette liberté dans le loisir que la gratuité autorise. Il ne s'agit pas là d'un choix, puisque dans un monde déboussolé par le chacun pour soi et le démantèlement de la solidarité, la seule alternative au paradis réalisé ici et maintenant est la disparition à court terme du genre humain. Le moment est enfin venu pour Un nouveau monde. Seuls manquaient notre enthousiasme et notre détermination. Ils sont là désormais !
Créons le monde tel qu'il doit être.
-
Comment sauver le genre humain
Paul Jorion, Vincent Burnand-galpin
- Fayard
- 18 Mars 2020
- 9782213716848
À titre individuel, nous n'avons jamais été aussi riches et en aussi bonne santé. Au même moment, la survie de l'espèce humaine dans son ensemble n'a jamais été aussi menacée. En dépassant la capacité de charge de notre environnement, nous mettons en cause aujourd'hui notre propre existence.
Que faire ? Les tentations sont nombreuses : celle du repli sur soi du survivalisme, celle de la fuite en avant du transhumanisme, celles aussi hélas de l'eugénisme et de l'exterminisme visant à éliminer une partie de la population jugée nuisible ou inutile.
Relevons la tête tant qu'il en est encore temps et réalisons qu'un autre avenir est possible : la rébellion contre l'extinction est désormais en marche, poursuivons-la, soutenons-la de la feuille de route que l'on trouvera ici. Mettons à profit nos connaissances, mobilisons les citoyens du monde, et engageons nos États dans un effort de guerre. Seule une entreprise de cet ordre est à même de garantir une véritable transition humaniste, sociale et écologique vers un monde remis à neuf. Cette fois sur une base de pérennité.
Si un demi-siècle sépare les deux auteurs, le même sentiment de l'urgence pourtant les rapproche.
Anthropologue, sociologue et psychanalyste, Paul Jorion révolutionne depuis douze ans le regard que nous portons sur la finance et l'économie. Il a récemment publié chez Fayard Défense et illustration du genre humain.
Vincent Burnand-Galpin est étudiant à l'ENSAE ParisTech et à Sciences Po Paris. Très investi dans sa vie étudiante, il a notamment publié le Guide d'action du lycéen engagé et fonde la tribune étudiante de l'ENSAE. -
Comment reconstruire la réflexion économique après la crise de 2007 et la débâcle d'une « science » aux ordres de la finance ? En quoi la lecture de Keynes peut-elle nous y aider ?
S'appuyant largement sur ses écrits, Paul Jorion nous rappelle le destin hors du commun de John Maynard Keynes : pur produit de Cambridge et de sa culture scolastique, proche de Virginia Woolf et du cercle littéraire de Bloomsbury, il a certes produit une oeuvre immense, mais il fut aussi pleinement homme d'action et homme d'État.
De cette lecture réfléchie de son oeuvre que pouvons-nous tirer ? D'abord, un scepticisme salutaire concernant l'usage des mathématiques et des statistiques en économie. Ensuite, Keynes dénonça très tôt les méfaits du capitalisme et d'une fausse rationalité, destructrice de l'ordre social. Rebâtir avec lui, c'est admettre qu'il n'y a pas de solution purement économique aux problèmes de société et que la science économique n'aurait jamais dû cesser d'être, dès la fin du XIXe siècle, une économie politique.
Pointant les aspects révolutionnaires mais aussi les zones d'ombre d'une oeuvre foisonnante, Paul Jorion restitue ce qui nous la rend tellement stimulante pour penser notre époque.
-
Penser l'économie autrement ; conversations avec Marc Lambrechts
Paul Jorion, Bruno Colmant
- Pluriel
- 21 Septembre 2016
- 9782818505168
Quelque chose s'est fissuré dans l'économie. Plusieurs crises - économique, financière, environnementale - se combinent en une seule, gigantesque. De profondes tensions sociales se cachent derrière l'immense dette publique. Le chômage des jeunes atteint des niveaux insoutenables alors que l'emploi est confisqué par des ordinateurs et des robots. Il ne tient qu'à nous de transformer cette crise en une véritable opportunité de changement.
Des solutions radicales mais porteuses d'espoir existent. Paul Jorion, qui avait prévu la crise des subprimes aux Etats-Unis, jette depuis plusieurs années un regard décalé sur l'économie. Bruno Colmant, banquier et ancien directeur d'une Bourse de valeurs, est plutôt catalogué à droite. Ces deux experts que tout oppose nous démontrent, dans un dialogue clair et sans concession, que l'on peut penser l'économie autrement.
-
La chute de la météorite Trump ; un objet populiste mal identifié
Paul Jorion
- Croquant
- 14 Novembre 2019
- 9782365122276
Lorsqu'en septembre 2015, Donald Trump, promoteur immobilier haut en couleur, présenta sa candidature à l'élection présidentielle de 2016 du côté Républicain, très peu prirent la chose au sérieux. Oui sans doute, Trump était une vedette de la télé-réalité, où ses interventions tonitruantes faisaient pouffer, mais Président des Etats-Unis ? Allons donc ! Le Parti républicain se gaussait. Mais il dut vite déchanter : le bouffon caracola en tête.
Pour Trump, tous les coups étaient permis. Suggérer que le père d'un rival avait trempé dans l'assassinat de Kennedy ? Pourquoi pas ? Il s'agissait de l'emporter et le reste comptait pour peu : les pires habitudes des milieux d'affaires furent importées dans la politique. La période couverte dans ce premier tome, qui va de la candidature de Trump à la veille de l'inculpation de Michael Cohen, son avocat personnel, est celle de cette stupeur initiale.
Les tomes 2 et 3 couvriront la suite : lune chute de jour en jour plus prévisible.
-
Le genre humain se découvre, à sa très grande surprise, au bord de l'extinction. À cette menace, il ne réagit que mollement, en tentant de manière dérisoire de dégager un bénéfice commercial de toute tentative de réponse.Sommes-nous outillés pour empêcher notre propre extinction ? Notre constitution psychique et notre histoire jusqu'ici suggèrent malheureusement que notre espèce n'est pas à la hauteur de la tâche : la découverte que chacun d'entre nous est mortel l'a plongée dans une stupeur profonde dont plusieurs milliers d'années de rumination ne sont pas parvenues à la faire émerger.Le dernier qui s'en va éteint la lumière propose une description réaliste et véridique de notre espèce, de ses grandes forces et de ses immenses faiblesses. Nous comprendre nous-mêmes est la condition pour renverser la tendance qui nous conduit, si nous ne réagissons pas immédiatement avec la plus extrême vigueur, droit vers l'extinction. Anthropologue et sociologue de formation, Paul Jorion est connu du public pour avoir annoncé la crise des subprimes. Depuis, il a révolutionné le regard porté sur l'économie et la finance. Commentant l'actualité sur « Le blog de Paul Jorion », il est également chroniqueur au journal Le Monde et dans divers périodiques.
-
Qui étions-nous ? Pour répondre à cette question, Paul Jorion dresse l'inventaire de ce que nous, êtres humains, avons pu comprendre jusqu'ici de notre destin. Il convoque pour ce faire les phares de notre réflexion sur nous-mêmes, certains aux noms attendus : Confucius, Socrate, Aristote, Paul de Tarse, Hegel, Nietzsche et Freud, ou moins attendus, tels Machiavel, Shakespeare et Victor Hugo, voire inattendus, comme Mao Tse-toung et Jacob Taubes.
Cette évaluation est réalisée en vue d'assurer notre salut, lequel est sérieusement compromis aujourd'hui, dans un contexte de destruction accélérée de nos conditions de vie à la surface de la Terre. Le scénario le plus optimiste parmi les plus plausibles a cessé d'être celui de machines de plus en plus intelligentes à notre service, pour être celui de notre remplacement pur et simple par celles-ci. Si nous voulons survivre en tant qu'espèce, il nous faut sans plus tarder passer la vitesse supérieure. Il faut pour cela réunir l'équipe de ceux qui ne se résolvent pas à notre disparition, des femmes et des hommes qui soient précisément résolus, bâtissant sur les principaux acquis de l'humain, de la réciprocité au génie technologique. C'est l'appel lancé dans cette Défense et illustration du genre humain.
Anthropologue et sociologue, Paul Jorion révolutionne depuis dix ans le regard que nous portons sur la finance et l'économie. Il a récemment publié chez Fayard À quoi bon penser à l'heure du grand collapse ? -
Se débarrasser du capitalisme est une question de survie
Paul Jorion
- Fayard
- 1 Mars 2017
- 9782213704517
Une machine à concentrer la richesse, laissant une poignée de vainqueurs face à une armée de vaincus : voilà ce qu'est devenu le capitalisme. L'État-providence n'aura duré qu'une saison, la révolution technologique en cours réduit le marché de l'emploi.
Le court-termisme règne en maître, la défense de privilèges aussi exorbitants que médiocres bloque toute tentative de sauvetage.
La finance et l'économie pouvaient être réformées au lendemain de l'effondrement de 2008. Rien n'a été fait. Le verdict est sans appel : nous n'apprenons pas de nos erreurs ! Si bien qu'aujourd'hui, se débarrasser du capitalisme est devenu, pour l'humanité, une question de survie.
Paul Jorion propose une analyse sans concession et des pistes d'espoir : oui, la spéculation peut être interdite comme autrefois ; oui, l'État-providence doit être inscrit une fois pour toutes dans nos institutions ; oui, un projet européen ressuscité pourrait être le fer de lance d'un véritable redressement ! Seule la volonté fait défaut. Anthropologue et sociologue de formation, Paul Jorion révolutionne depuis dix ans le regard que nous portons sur la finance et l'économie. Son récent ouvrage, Le dernier qui s'en va éteint la lumière, a d'ores et déjà laissé sa marque -
On ne s'attendrait pas, spontanément, sous le soleil du littoral californien, à trouver une crêperie picarde où un spécialiste mondial de Baudelaire serait en charge de préparer la soupe à l'oignon. En Amérique, tout est possible, dit-on. Ou serait-ce que, en vacances plus ou moins forcées, l'esprit libre et l'oeil ouvert, Paul Jorion se soit simplement rendu disponible aux rencontres les plus étonnantes, aux situations les plus inattendues ?
Car sans doute jamais le mot « vacances » ne retrouve-t-il un sens plus proche de son origine étymologique que quand on est contraint de les prendre sans les avoir planifiées, dans un pays de rêve, certes, mais sans projet. On s'invente des aventures, on magnifie des conversations sans lendemain, mais on mesure chaque jour un peu mieux le peu de place qu'on occupe dans le vaste monde.
A moins que, bien sûr, au hasard d'une séance chez une dentiste...
Faisant ici ses premiers pas de romancier, Paul Jorion n'en oublie pas pour autant ses qualités d'anthropologue et de sociologue, troussant en quelques phrases des portraits savoureux, observant tout ce dont les êtres humains sont capables pour se faire apprécier de leurs semblables, et s'incluant dans cette étrange danse de séduction avec une autodérision pleine de sagesse.
Auteur de nombreux ouvrages, Paul Jorion s'est notamment fait connaître par son regard résolument neuf sur l'économie et la finance, qui lui vaut l'attention d'un très large public. -
Quelque chose s'est fissuré dans l'économie. Plusieurs crises - économique, financière, environnementale - se combinent en une seule, de taille gigantesque. De profondes tensions sociales se cachent derrière l'immense dette publique. Le chômage des jeunes atteint des niveaux insoutenables alors que l'emploi est confisqué par des ordinateurs et des robots. L'euro n'est plus un projet fédérateur : en déconnexion avec les réalités de l'économie, ses erreurs de conception apparaissent au grand jour. Pourtant, il ne tient qu'à nous de transformer cette crise en une véritable opportunité de changement. Des solutions radicales mais porteuses d'espoir existent. Paul Jorion, qui avait prévu la crise des subprimes aux États-Unis, jette depuis plusieurs années un regard décalé sur l'économie. Bruno Colmant, ex-banquier et ancien directeur d'une Bourse de valeurs, est plutôt catalogué à droite. Ces deux experts que tout oppose nous démontrent, dans un dialogue clair et sans concession, que l'on peut penser l'économie autrement. Paul Jorion est détenteur de la chaire Stewardship of Finance à la Vrije Universiteit Brussel et chroniqueur au journal Le Monde. Bruno Colmant est professeur de finance et membre de l'Académie royale de Belgique. Marc Lambrechts est chroniqueur économique et financier au journal L'Echoà Bruxelles.
-