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Paul Lowenthal
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L'état laïque vu par un catholique
Paul Lowenthal
- Labor Sciences Humaines
- Quartier Libre
- 7 Juin 2009
- 9782804019440
" L'Etat laïque est en question.
Il l'est en Belgique et il l'est en Europe dont les institutions doivent concilier, dans le respect des souverainetés nationales, des traditions qui sont inégalement respectueuses des libertés de conscience et de religion. Tout cela est potentiellement dangereux pour une Europe qui peine à préserver son identité, et même à la définir. Aujourd'hui, les chrétiens, les catholiques notamment, souhaitent un État laïque.
A condition de quitter la pluralité de juxtaposition, frileuse et méfiante, qui prévaut aujourd'hui en Belgique et de s'engager dans un pluralisme de dialogue, et même de confrontation, plus respectueux des libertés de conscience. C'est que l'enjeu n'est pas seulement de savoir vivre ensemble. Des identités spirituelles affirmées, dispersées dans leurs croyances, mais qui se retrouveraient - sans peine, pensons-nous - sur des normes éthiques concrètes et sur des procédures de concertation, aideraient considérablement l'Europe à résister à l'affairisme mondial.
"
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Ne laissons pas mourir l'Eglise ; foi chrétienne et identité catholique
Paul Lowenthal
- Parole et Silence
- Mols
- 13 Octobre 2011
- 9782874021367
De plus en plus de catholiques ont « mal à leur Église ». Cela signifie qu'ils la reconnaissent, qu'ils la respectent, qu'ils lui veulent du bien, qu'ils comptent sur elle et donc qu'ils l'aiment. Mais cela dit aussi qu'ils n'y trouvent pas ce qu'ils estimeraient devoir y trouver, pour les aider à réassumer la Parole de Dieu en Jésus Christ. Nier ce fait ou se borner à condamner l'insoumission, c'est fuir la réalité. Ce serait aussi abandonner la mission de l'Église qui est de proclamer la Bonne Nouvelle et « de toutes les nations faire des disciples ». C'est pourquoi de plus en plus de catholiques soucieux d'une foi adulte, personnellement assumée et vécue en conscience, prennent leur distance par rapport à l'autorité romaine.
L'auteur a voulu enrichir le débat sur la foi et l'Eglise en multipliant les éclairages. Il prend en compte la double dimension relationnelle de la foi chrétienne, l'Alliance proposée à la fois avec Dieu et entre les hommes. Il observe l'Église et « la » société, dans leur histoire et dans leurs interactions. Il envisage leurs implications individuelles et collectives, et intègre dans sa réflexion les dimensions théologique, philosophique, psychologique, anthropologique, sociologique et pédagogique. Le plus important est cependant ailleurs : la doctrine de la foi n'est pas la foi.
Celle-ci est vie confiante, attachement à une personne, et c'est elle qui compte. En disant sa foi et ses critiques, l'auteur reste néanmoins attaché à l'Église, parce qu'elle est la « mère » qui l'a fait chrétien et parce qu'il prend au sérieux la vocation de sacrement de Jésus Christ dans le monde que lui a reconnue le concile Vatican II.