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Fantasy & Science-fiction
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La particularité de Belly le Ventre, comme l'indique son nom, est d'être un ventre. Un individu gargantuesque, gros mangeur et bon vivant ? Oui. Mais un ventre surtout. Un estomac. Un système digestif. Des boyaux. Une panse. Belly le Ventre a comme quiconque une vie - une compagne, des amis, un travail. Mais il est un ventre d'abord. Un pilier de la Ventrie, un militant hors du commun et un exécuteur de basses et hautes oeuvres, pour la cause - la sienne, la Gastrocause.
Cette qualification ventrique engage une forme de vie plus complexe qu'il n'y paraît. Il lui faut composer avec des individus se qualifiant, qui comme « Nez », qui comme « Cerveaux », qui comme « Sexes », qui comme « Muscles », « OEils », « Coeurs »... L'union de tous est-elle possible ? La guerre identitaire est-elle la seule issue ? Ou l'avènement des ghettos où vivre sa vie tranquille, à l'écart mais avec soi et les siens ? L'identité bien formée : rien de plus rassurant, rien de plus exigeant. Belly le Ventre fait le pari de la division. Un vrai choix, un choix de civilisation. La voie royale pour le rêve ou pour le cauchemar ?
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" Une histoire de terre, voilà ce qu'est l'histoire de Roger-pris-dans-la-terre. Un type, de la terre. " Roger-pris-dans-la-terre : un paysan qui s'adonne ? l'agronomie de pointe mais aussi " un proscrit dans sa condition de glaise ". Roger, jour après jour, s'autodétruit, miné par ce qu'il croit être une maladie : il devient de la terre. Il mène contre lui-même une guerre, jusqu'à délivrance - une pour le moins singulière délivrance.
A rebours du roman agrarien, celui, pétri de régression, de " la terre qui ne ment pas ", ce court roman met en scène un désastre écologique, incarné celui-ci, vécu comme une plaie vivante.