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Philippe Colmant
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Dans TERRAINS CONQUIS, le rêve et l'éblouissement viennent équilibrer la réalité et le désenchantement.
Sur fond d'impermanence - un thème qui lui est cher - l'auteur sème des cailloux blancs et noirs, trace un chemin au crayon du coeur. Un recueil comme un souffle, comme un ruban de vie qui flotte au vent.
« Rien n'est acquis, que des moments volés au temps qui passe en sables mouvants sur les rails, le chemin quotidien des jours qui s'enchaînent.
Vivre avec l'idée fixe
L'obsolète obsession
De laisser son empreinte
Dans le sable du temps
Le grand oeuvre est ailleurs
Dans l'alcôve du coeur
L'oeuvre est vaine : seul l'amour est en oeuvre aux cordes du coeur. »
(extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert) -
En un duo de mots se renoue le poème dans la cendre des jours.
Un feu couvait encore sous l'isolement du confinement, un silex sous la pierre. La plume s'affranchit des gestes barrières et concentre des relations jadis éparses.
Le recueil se laisse lire comme un feuilleté de regards, qui à l'unisson multiplie les embras-sements. L'encre au papier se renoue et se déborde dans l'autre. Les écritures se font jumelles et l'écho de l'autre rejoint l'écho de soi dans la résonance.
Recueil des fidélités qui se chevauchent, les bleus au coeur trouvent à nous dire quelque chose du bleu du ciel, du nom des roses dans la maturation des vies, chemin de cavée que le creuset d'un creusement qui se donne à emprunter au lecteur. -
TECTONIQUE DU TEMPS, livre-miroir de l'intime perception des pulsations de l'horloge, bat dans la veine « temporelle », comptant et décomptant les heures, les jours, les mois, les années, dans un monde où multitude et solitude se croisent en rimes appariées.
« Âge et climat, le temps nous produit dans le même temps qu'il nous détruit. À en porter le bât, il nous porte parfois aux instants d'une pleine présence. À défaut de pouvoir le retenir, on le vit plus qu'on ne le subit. L'incertitude est au départ et à la réception du recueil. Entre déréliction affligée et union jubilatoire, les vers oscillent, miroitant d'images choisies. » (Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert). -
Dans À la marge du ciel, passé et présent se mêlent intimement sur la voie d'un futur à façonner. Poème après poème, la vie sourd, circule, porte, désarme parfois, blesse souvent... Mais l'espoir et le rêve, mais l'amitié et l'amour sont autant d'onguents sur les plaies, contusions et autres peines. Ces indispensables outils de survivance nous rendent même, de temps à autre, immortels par l'intensité des moments partagés et des souvenirs engendrés. Une lumière précieuse qui nous accompagnera le jour où nous refermerons la dernière porte derrière nous.
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