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Littérature
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On connaît la patience et le regard empli d'émerveillement de Pierre Coran. Dans ce recueil, ses yeux se portent sur la ville d'Ostende et plus particulièrement sur les ciels qui la traversent. Oiseaux, badauds et cargos font le paysage de cette cité bordée par la mer du Nord. Au fil des mois et des saisons, les paysages se transforment, la mer prend tantôt des airs de pâtissière tantôt ceux d'un puits sans fond et sans margelle. Si vous regardez bien, peut-être parviendrez-vous à percevoir l'instant magique où la nuit et l'eau se confondent ? Ciels de ville, Ciels de mer D'où s'exilent Des mystères, Des légendes : Ciels d'Ostende.
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Pierre Coran est ce´le`bre de par le monde comme poe`te pour la jeunesse et fabuliste. Voici en ce livre un autre regard, un autre chemin, celui d'un homme qui e´crit a` l'aube, au milieu de sa fore^t, un peu comme autrefois Lu Yu ou Po Chu Yi, « loin des affaires » et « n'en faisant qu'a` sa te^te » mais pour une ode a` la vie. En souriant, je l'appelle souvent « mon poe`te chinois ». Ces aubes sont avant tout mosai¨ques, e´clats de sens, courtes fugues, rimes le´ge`res, saisons d'e´corces comme de peau. Mais nul repli et pas seulement le poe`me pour «mettre sa nuit sur la table», comme le disait Cocteau. Pierre Coran y voit pluto^t «un horizon sans a^ge dont les ciels se partagent encore au gre´ des jours a` nai^tre» (Carl Norac)
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