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Prix
RICHARD
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Pittsburgh, fin des années 80. La fermeture de l'usine a poussé des centaines d'ouvriers au chômage, sans espoir de retrouver un travail dans une ville tournée vers un avenir dont ils ne font plus partie. Malgré tout, Timmy lutte pour garder un semblant de dignité, trouver de quoi nourrir sa famille. Pat, sa femme, remue ciel et terre pour prodiguer des soins à leur fille aînée, Katie, handicapée depuis une commotion cérébrale.
Mais à quoi se raccrocher lorsque tout espoir semble perdu ? Lorsque la ville elle- même a abandonné ceux qui l'ont construite, qui ont forgé son identité ? Lorsqu'on n'a plus la sensation d'exister nulle part, même au sein de sa propre famille ?
La « renaissance » de Pittsburg est souvent citée en exemple comme l'une des reconversions urbaines les plus réussies. Croire en quoi ? nous montre ici l'envers du décor : la vie de tous ceux qu'elle a laissés pour compte. -
Une petite fille, un gros chien, et un très vilain livre ! Bella promène son chien à travers les pages du livre quand soudain... son chien disparaît.
Puis, c'est son ami Ben, les services de secours et les pompiers qui disparaissent. On cherche d'urgence un lecteur sympa pour montrer à ce vilain livre qui est le chef !
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Donjie se réveille à l'hôpital. Dernier souvenir : foncer à toute allure dans une voiture volée. Au volant, son grand frère ; à leurs trousses, la police. Estropié lors de l'accident qui s'ensuit, l'adolescent comprend qu'il ne sera plus jamais le même. Les Paralysés ressemble à un roman initiatique dont les dés seraient pipés.
La famille de Donjie, à l'image de son quartier métissé, a été taillée en pièces par la pauvreté, la drogue, la prostitution. Ici, les hommes brillent par leur absence ; les femmes encaissent les coups. Comment, dans ces conditions, oser même espérer ? Un roman âpre sur le décrochage d'une partie de la petite Amérique au tournant des années 70, au coeur d'une communauté qui s'englue dans le désarroi. Du noir très noir, à la Richard Krawiec.
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:Les téléphones n'étaient alors ni intelligents ni mobiles, les voitures pas encore hybrides. C'étaient les années 1970 et un jeune homme partait en stop sur les routes d'Europe. Pour se découvrir, pour l'aventure et pour trouver l'âme soeur. Au hasard de ses voyages, saupoudrés de rock plus ou moins dur et de drogues plus ou moins douces, il collectionne les rencontres, dort en prison, fait fumer un joint à un aumônier.
Mais Kerouac est mort en 1969, et « partir c'est partir loin et partir loin c'est revenir ». Cette chronique gentiment déjantée d'un monde parallèle où l'auto-stop pouvait emporter très loin ses serviteurs est d'une irrésistible drôlerie. -
Goebbels : portrait d'un manipulateur
Lionel Richard
- André Versaille
- Histoire
- 1 Novembre 2008
- 9782874950179
Qui ne connaît le dirigeant nazi Joseph Goebbels ? Dans les images documentaires d'époque, il est partout.
Apothéose du tragique et du pathétique, en 2005, une séquence du film La Chute lui est réservée : son suicide et celui de sa femme le 1er mai 1945, après avoir procédé au meurtre de leurs six enfants.
Pourtant, au-delà de ces apparitions insistantes, de ces évoca-tions anecdotiques, le grand public en sait-il beaucoup sur son environnement familial, sa personnalité, sa formation, sa vie ? Il est temps de mettre fin au « mythe » répandu par certains au-teurs allemands au lendemain de 1945. Pour accréditer la thèse d'une Allemagne « victime » de « déments diaboliques », ils voyaient en Goebbels le « démon » en action, d'ailleurs doté du pied fourchu de Satan. Dans le monde d'aujourd'hui, où propa-gande et « désinformation » s'amplifient, son activité visant à modeler l'opinion publique n'a jamais été aussi instructive.
Cet ouvrage se veut le portrait d'un polémiste impitoyable à l'égard de ses adversaires, d'un manipulateur conscient et cynique, d'un virtuose de la ruse et de la séduction, d'un jusqu'au-boutiste blasé. Grâce aux nombreuses citations tirées des textes mêmes de Goebbels, et souvent insuffisamment prises en considération par les historiens - ses écrits « littéraires », ses articles, ses allocutions radiophoniques, ses discours -, ce livre se veut en même temps un tableau de l'Allemagne nazie.
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Quand il se rend chaque semaine chez sa tante Léna pour y chercher l'argent dont a besoin sa mère, il court, il vole, il rêve, propulsé par le désir.
Dépourvu de tout parti pris moral pour se mettre au plus près de ceux qu'il raconte, Jacques Richard révèle les passions qui traversent et parfois déchirent les êtres.
Trois ans après La femme qui chante, plusieurs expositions de peinture, un court traité sur le dessin (Nues) et un recueil de poèmes au Cormier il revient au roman. Son écriture, précise et juste, y est plus puissante que jamais. -
Brynhildr : un opéra dessiné d'après Der Ring des Nibelungen
Frédéric Coché
- Fremok
- Amphigouri
- 15 Avril 2021
- 9782390220244
L'anneau de Nibelung (Der Ring des Nibelungen) est l'oeuvre-monde de Wagner.
15 heures de théâtre et de musique qui nous transporte de la création du monde à la chute des dieux et l'avènement de la société des hommes.
Autour d'un anneau maudit, en compagnie d'un dragon, d'amours impossibles et de héros au destin tragique, Wagner redonne vie à la mythologie nordique et médiévale allemande et préfigure les mondes de la fantasy.
Mais supposons un dessinateur qui ne croit pas trop aux prophètes ni aux héros, qui désire rendre ces histoires à leur origine primitive, grotesque, irrévérencieuse. Comme un calque qui aurait bougé : des scènes s'ajoutent, des personnages disparaissent, des traits grossissent, des détails s'effacent, d'autres bouillonnent, et une demi-déesse amputée, abandonnée et trompée décide de bouleverser les plans des dieux et des hommes.
Brynhildr est l'histoire de cette femme, racontée par Frédéric Coché en 72 eaux-fortes.
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Archidoc Tome 5 : Georges-Éric Lantair : (Im)pertinence
Cécile Vandernoot, Collectif
- Gar Archives d'architecture
- Archidoc
- 18 Octobre 2021
- 9782960192254
Fruit d'un travail d'investigation de plus de deux années, le livre porté par les architectes Alain Richard et Cécile Vandernoot (avec les contributions d'Aloys Beguin, Réjean Legault, Cédric Libert et Thomas Moor), apporte pour la première fois un regard critique sur la production architecturale et théorique de Georges-Éric Lantair. La question du processus analysée à la lumière des archives mais également de visites sur le terrain et de nombreux entretiens permet de situer une production complexe et singulière. La biographie de l'homme - et surtout de l'atelier fait ressurgir des collaborations - et des amitiés fortes - et dresse en quelque sorte le portrait d'un paysage culturel fait de dépassements et d'engagements. Elle esquisse un réseau mais également la force d'un héritage à travers celles et ceux qui ont fréquenté l'atelier de la rue Chéri et les tables de dessin de Saint-Luc puis de la Faculté d'architecture. Véritable synthèse d'une carrière longue de plus de quarante ans, l'ouvrage s'accompagne d'un inventaire des projets et d'une biographie complète ainsi que d'un poster reprenant l'inventaire en anglais.
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Futurisme, expressionnisme, dadaïsme, culture prolétarienne, agit-prop, nouvelle objectivité, réalisme social ?... Difficile de s'y retrouver dans toutes ces notions à la fois esthétiques et politiques qui se répandent en Europe durant la première moitié du XXe siècle !
Les origines des courants se réclamant de ces notions, leurs programmes, leurs imbrications :
Tel est d'abord ce qui est mis en évidence par Lionel Richard. Socle de ses analyses, la vie littéraire et artistique en Allemagne. Mais il montre, à partir de là, les influences, les interrelations qui s'exercent dans les pays européens, notamment dans la France de l'époque. Ainsi voit-on comment, tout particulièrement, le vieux rêve apocalyptique de destruction et de régénération traverse les productions intellectuelles allemandes des années 1920-1930, pour aboutir, inséparable de certaines racines sociales et articulé sur le racisme, à un crépuscule des dieux à la manière nazie.
Ce livre, initialement paru en 1976 dans la collection de poche 10/18, était épuisé depuis longtemps.
Déjà solidement documenté, il a été enrichi de nouvelles recherches de l'auteur.
Il reste la description la plus suggestive de l'arrière-fond d'où, au XXe siècle, ont surgi aussi bien les avant-gardes artistiques dans leur diversité que les esthétiques sociales sous la coupe d'idéologies.
La période reconstituée ici, de la fin du XIXe siècle au seuil de la Seconde Guerre mondiale, fut porteuse, on le sait, des pires horreurs. La voici, à travers ses productions culturelles, comme un creuset d'élans créateurs et d'expériences passionnantes.
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Clap de fin : le déclin de la RKO radio pictures
Richard b. Jewell
- Lobster Films
- 12 Novembre 2021
- 9782490467075
Clap de fin - Le Déclin de la RKO Radio Pictures est le second volet de la saga RKO écrite par Richard B. Jewell. Suite et fin de l´histoire d´une major d´Hollywood. Comment, après avoir bravé les heures les plus sombres de l´histoire des États-Unis, produit les films les plus prestigieux et mis en lumière un nombre incroyable de talents (Fred Astaire, Cary Grant, Katharine Hepburn, John Wayne...), ce Titan de l´industrie cinématographique s´est-il effondré, après trente années seulement d´existence ? L´inconstance de son management ? La folie de Howard Hughes qui voulait être le plus grand producteur du monde ? C´est ce que Richard B. Jewell tente d´élucider dans ce récit passionnant.
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"Et ton corps et les mots, c'est pareil.
C'est tout un.
C'est tout nu."
Écrit sous l'eau est une suite de proses brèves au croisement de la poésie et de la narration, où l'on retrouve toute la puissance d'évocation du romancier Jacques Richard (la Femme qui chante, la Course, éd. Onlit).
Où sommes-nous ? Dans des lieux et un temps indéterminés, où la mer, les corps, les chemins et le ciel incertains, l'opacité du jour et la nuit alentour pèsent cependant de tout le poids de leur présence.
Qui sont-ils ? Un je qui adresse fréquemment à un tu. Deux êtres à la dérive qui boitent de n'être pas un et s'épuisent de se chercher sans fin. Mais se trouve-t-on jamais ?
Dans le secret de la chambre, l'existence n'est pas moins pleine d'ivresses et d'abîmes que dans la forêt du monde. Car vivre, c'est danser sur le fil tendu entre l'illusion de ce que nous croyons être et le péril de la réalité, dans la chair d'une langue que Jacques Richard fait parler pour nous, même et surtout quand il dit je. -
Ben a reçu un camion de pompier téléguidé. Il se précipite chez Bella, pour le lui montrer. Les enfants essaient tous les boutons, mais la télécommande ne fonctionne pas... à moins que le lecteur observe ce qui se passe sur l'autre page. Tout y est à présent sens dessus dessous. Ce livre est hors de contrôle !
On compte sur toi, lecteur, pour faire obéir cet album farfelu et rigolo.
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Jean-francois pirson : pratiques de territoire - marches et workshops
Richard Pereira De M
- CFWB
- 16 Septembre 2020
- 9782930705415
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Ce recueil tente de marquer une certaine inadéquation de l'être au monde. Inadaptés au lieu, inaptes à l'autre et séquestrés dans la parole qui est le bruissement de notre espèce.
C'est aller nus dans le noir.
Reste le poème.
Pas le vent de ce qu'on voulait dire, mais la nécessité des failles que les mots maintiennent béantes et du silence auquel ils exhortent.
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Comme l'a écrit Bertrand Tavernier, les films de Quentin Tarantino sont « extrêmement bien pensés et réalisés ». Quelles sont les clés de ce que Tarantino appelle lui-même son « esthétique globale » ? C'est le propos de ce livre.
Cette esthétique est indissociable d'un rapport constant avec le regard du public : celui-ci n'est jamais réduit par Tarantino à une consommation passive, mais constitue un vecteur de la création du film. Autre principe : Tarantino non seulement filme les images montrées, mais il leur surajoute une ou des indication(s) de ce qu'elles montrent et de ce qu'il y a à voir. Il ne cesse en fait de révéler au public que les images regardées sont du cinéma. Du coup, il crée un cinéma plus vrai que toute forme de mise en scène qui s'effacerait afin de faire croire à la réalité du récit porté à l'écran.
Quentin Tarantino multiplie les références cinématographiques, musicales, textuelles. Ce faisant, il fait accéder le spectateur à ce qu'il appelle le « monde-du-cinéma ». Comme si chaque image renvoyait à d'autres images. Autrement dit, nous ne voyons jamais la réalité, mais toujours une image de celle-ci.
Le « miracle tarantinien » est que cette réflexion - que l'on attendrait davantage d'un cinéma expérimental - a lieu à travers des oeuvres « grand public ». La raison en est que Quentin Tarantino est un fabuleux conteur d'histoires, en mots et en images. Ses récits de vengeance et d'amour reprennent les archétypes de ce type d'aventures, mais selon des procédés dramaturgiques et techniques qui ne cessent de mobiliser une autre dimension majeure de son esthétique : la surprise.
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Harry Dickson, le Sherlock Holmes américain Tome 5 : la nuit du météore
Olivier Roman
- Soleil
- Policier/thriller
- 17 Septembre 1998
- 9782877646598
Cree par Jean Ray dans les annees 30 pour imiter les romans anglais, Harry Dickson, celui que l'on surnomme le Sherlock Holmes americain, s'attaque a tous les mysteres, de preference etranges. Le telephone sonne ?... Une nouvelle affaire pour Dickson !
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Harry Dickson, le Sherlock Holmes américain Tome 6 : terreur jaune
Olivier Roman
- Soleil
- 15 Mars 2000
- 9782877649339
Cree par Jean Ray dans les annees 30 pour imiter les romans anglais, Harry Dickson, celui que l'on surnomme le Sherlock Holmes americain, s'attaque a tous les mysteres, de preference etranges. Le telephone sonne ?... Une nouvelle affaire pour Dickson !
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« Elle fait pff en avançant la lèvre inférieure pour décoller les cheveux qui lui chatouillent le nez. Elle agite encore sa corde à sauter, sans conviction. Elle essuie de temps à autre sa figure très ronde, un peu lourde, avec le dos de sa main ou même le revers de sa robe. Et c'est à ce moment-là, celui où un pan de tissu est levé devant son visage, que passe sur la route quelque chose de rose. Et quand c'est passé, la petite fille n'est plus là. Sur le bord de la chaussée, il n'y a plus que la corde. Une corde vert fluo avec des poignées en plastique ».
Disparition?? Enlèvement?? L'auteur de Scènes d'amour et autres cruautés nous enlève, nous aussi, sans complaisance, des lieux de notre quotidien. Dans la rue, dans une salle d'attente, à table, au lit, il nous surprend en flagrant délit d'innocence. D'absence. Le basculement s'est produit subrepticement. Il nous entraîne dans les profondeurs plus ou moins avouables de notre petit infini personnel et il nous laisse alors tout seuls face à nos questions.
Nous retrouvons, dans l'écriture de Jacques Richard, le goût du dérapage, du sens pluriel et détourné. L'acuité de l'observation, la puissance d'évocation ouvrent sur une vision du monde dont l'humour parfois corrosif n'oblitère jamais la tendresse pour ses semblables.
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Prisonnière du dortoir, le petite Solange attend un miracle pour la délivrer de la rigueur du pensionnat algérien. Celui ci se produit : c'est le retour précipité au pays. Avec l'arrivée dans ce « pays miracle, pays Miracoli, pays tout mélangé salé sucré », Solange n'est pas pour autant libérée. C'est une vie de femme qui s'ouvre, admirable et brutale, marquée au fer rouge par cet adage martelé alors par les mères à leurs filles : « La femme donne, elle se donne, l'homme prend ». Solange subira la morale des hommes, qui tout interdit, qui tout salit. Mais quand elle chante, contre les dents du monde, Solange enfin change de vie : le chant déborde et la déborde. Solange se libère et pourtant disparaît, dans le même mouvement.
Jacques Richard nous livre un portrait âpre, touché de cette poésie qu'il maîtrise à la perfection, un roman féministe qu'il dédie à ses deux filles et à ses cinq soeurs. Et à toutes les autres.
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« Dès l'instant où je l'ai vue, je n'ai pas stoppé la machine à aimer. Elle était vraiment merveilleuse, tous les types la regardaient. Pas seulement pour ses yeux. Pour tout le reste. Tout ce qu'elle touchait s'illuminait. Elle avait une façon d'allumer la vie qui me faisait trembler. Ou bien alors c'est moi qui imagine. Mais c'est tout comme ».
L'Adret
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Commentaires : un coup de tête jamais n'abolira le hasard
Nicolas Richard
- Vroum
- 3 Août 2022
- 9782493008053
Un « foot-oratorio » qui rejoue le match de la finale de la Coupe du monde de football en 2006, entre la France et l'Italie.
Nicolas Richard compose une partition de poésie sonore à partir du coup de tête de Zinedine Zidane. Ce geste désormais célèbre, et qui clôt la carrière du footballeur, est ici démultiplié par les récits en direct et les paroles différées. L'auteur collecte et agence de nombreuses voix allant des commentateurs sportifs à Hegel, Guy-Ernest Debord ou Shakira. La page devenue terrain de jeu est alors constituée d'écritures variées qui sont réunies et mises en dialogue à travers les siècles par Nicolas Richard.
Également conçu pour être oralisé, le texte est un espace ludique à découvrir à voix haute.
« Un Coup de Tête jamais quand bien même donné dans ces circonstances éternelles de l'autre côté du terrain même aperçu en léger différé comme le fantôme d'un geste comme une insinuation simple sur un écran de contrôle mystère précipité hurlé n'abolira le Hasard mémorable crise petite raison virile Rien n'aura eu lieu que le lieu Dans ces parages du vague en quoi toute réalité se dissout Toute pensée émet un coup de Tête On y revient Le poste de Mallarmé sur le terrain Et ses coups francs ? Effet flotté ?
Des passes dé à Hegel ou bien un head butt ?
On ne saura jamais vraiment si Mallarmé a joué au foot Par contre on sait qu'il a été prof d'anglais ». -
La joie, la colère, la peur, la tristesse... Dans mon coeur et dans ma tête, j'éprouve un tas d'émotions.
Ces sentiments parlent juste : ils disent qui je suis, et ce que je vis.
Un livre pour parler des émotions, expliquer les mouvements du coeur et de l'esprit aux enfants, de façon imagée et très explicite.
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Lévy, premier livre de contes était introuvable depuis des dizaines d'années.
Il rassemble six nouvelles - ici appelées "contes" - de l'écrivain Jean-Richard Bloch (1884-1947) qui le font apparaître comme une des personnalités des lettres françaises du XXe siècle. Les nouvelles de Lévy sont un florilège d'originalité et de subtilité. La haute maîtrise de la langue dans les expressions raffinées comme dans le parler populaire est indiscutablement une des marques de Jean-Richard Bloch.
Mais cet aspect va de pair avec un regard lucide et profond sur la vie de son temps qui lui permet de montrer de manière très singulière l'envers du décor de la vie française. Que ce soit dans Lévy, qui évoque les suites en province de l'Affaire Dreyfus et va au coeur de la question juive telle qu'elle se posait alors, ou dans des satires comme Une irruption de nouveaux dieux, Jean-Richard Bloch excelle à mettre en lumière ce qu'on aimerait bien laisser de côté.