Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Mardaga Pierre
-
Logique formelle se veut tout autant un manuel d'introduction à la logique standard contemporaine qu'une réflexion théorique sur l'utilité et les limites de la logique pour la philosophie.
Ainsi, le lecteur pourra trouver dans cet ouvrage un exposé du calcul des propositions, de la syllogistique traditionnelle, du calcul des prédicats, du calcul des classes et du calcul des relations. La logique formelle est envisagée comme une discipline pure a priori, contrairement à une certaine tradition. De plus, l'ouvrage n'élude pas une réflexion métathéorique sur les limites internes des formalismes, en particulier dans le cadre du calcul des propositions.
L'une des originalités de ce livre est d'envisager, à côté de la logique frégéo-russellienne, l'apport, souvent négligé, de l'Ecole polonaise de logique avec Lesniewski, Tarski et Lukasiewicz. Par conséquent, une attention particulière est accordée à la théorie de la définition ainsi qu'à la solution méréologique de l'antinomie de Russell. Le lecteur débutant trouvera dans cet ouvrage une présentation claire et rigoureuse de la logique ; le lecteur plus aguerri, une approche originale du sujet.
-
Berkeley et les philosophes du XVII siècle ; perception et scepticisme
Richard Glauser
- Mardaga Pierre
- Philosophie Et Langage
- 12 Mars 1999
- 9782870096987
A l'aube du siècle des Lumières, Berkeley invente l'immatérialisme, philosophie qui nie l'existence de la matière tout en affirmant la réalité des corps sensibles.
Trois thèses se trouvent au centre de sa pensée :
1) les philosophes qui l'ont précédé, et qui distinguent tout entre idées et qualités sensibles, sont implicitement ou explicitement sceptiques ;
2) ils le sont parce que leurs systèmes impliquent que l'esprit ne peut être certain de l'existence des corps, puisqu'il ne percevrait rien d'autre que des idées ;
3) la seule possibilité de réfuter définitivement le scepticisme dépend de ce que l'on reconnaisse l'inexistence de la matière (immatérialisme), la réalité des corps (réalisme empirique), et l'identité des idées sensibles avec les qualités sensibles, l'identité des complexes d'idées sensibles avec les corps (phénoménisme).
Or, trois thèses si radicales auraient paru scandaleusement inacceptables aux yeux des philosophes majeurs précédant Berkeley. Alors comment le contexte - cartésien, néo-scolastique, sceptique - les a-t-il motivées et rendues certaines aux yeux de Berkeley ? Celui-ci était-il justifié à les adopter ? Et dans quelle mesure emploie-t-il des thèses et des arguments de ses prédécesseurs - concernant notamment le statut des idées - pour forger sa propre théorie des idées, réfuter le scepticisme et défendre l'immatérialisme ? Partant de ces questions, Richard Glauser examine les théories de la perception des philosophes qui, depuis Descartes, influencent Berkeley.
Il reconstruit le contexte sceptique, issu du cartésianisme, qui détermine la manière dont Berkeley comprend la philosophie moderne et réagit contre elle. Rompant avec une tradition ne voyant en ce philosophe qu'un intermédiaire entre Locke et Hume au sein de l'empirisme, l'auteur se fonde sur une étude précise des arguments de Berkeley pour mettre en évidence les racines profondes de sa pensée dans les problèmes et controverses épistémiques et ontologiques fondamentaux du XVIIe siècle.
Condition nécessaire pour évaluer l'exacte mesure de ses innovations les plus audacieuses.